C’est votre premier rendez-vous avec Fortuneo-Oscaro qu’est-ce que ça représente ?

Pour moi c’est une page qui se tourne et un nouveau challenge qui est énorme, je vais accompagner un ami et un coureur que j’apprécie avec Warren Barguil. Je vais intégrer un groupe qui est très fort, homogène. Moi je suis content de faire partie de cette aventure, de redistribuer toute l’expérience que j’ai emmagasinée chez BMC avec tous les grands leaders que j’ai côtoyés. Je suis impatient de commencer et de partager tout ça avec eux.

Quel est l’objectif de cette première journée ?

Je suis ici surtout pour prendre contact avec le staff, je connais la plupart des coureurs. Ensuite, je suis là pour essayer le nouveau matériel, prendre mes marques pour qu’au stage de décembre ça soit vraiment axé sur le travail. Aujourd’hui, c’est vraiment toute la mise en place concernant les réglages , le programme de courses, l’entraînement afin de se mettre dans la saison 2018 psychologiquement pour ensuite être uniquement concentré sur la performance.

Quels sont vos premiers objectifs ?

Les courses de fin février dans le sud de la France. Pour moi, Paris-Nice est le premier objectif, après je ne sais pas comment sera Warren physiquement, mais au vu des rumeurs du parcours, je pense que ça peut lui plaire. Pour moi j’aurais certainement plus de liberté, j’irais vraiment chercher à reprendre du plaisir et aller chercher un petit résultat.

Qu’Yvon Ledanois soit avec vous c’est un avantage ?

Yvon c’est vraiment quelqu’un que j’apprécie professionnellement, on se côtoie depuis 5 ans. Il va amener une méthode de travail avec son expérience chez Movistar et BMC. Le groupe Fortuneo-Oscaro cherche des opportunités sans avoir forcément de repaire avec un leader, donc amener un directeur sportif et un coureur d’expérience pour tirer le groupe vers le haut autour d’un leader c’est vraiment très bien.

C’est votre retour en France qu’est-ce que ça fait ?

C’est un souhait de ma part, même si j’avais déjà eu des touches il y a quelques années. Après j’étais très bien chez BMC et c’était une équipe de prestige. J’avais besoin de revenir, de partager et j’avais besoin d’un nouveau challenge à 35 ans. Je ne voulais pas partir sans pouvoir transmettre ce que j’ai appris.