La Vélostar 91 s’est déroulée mardi dernier, soit le 1er mai 2018. Son départ a été donné dans la rue des prairies de la ville de Breuillet (91), à 8h30 et pour un parcours de 134 kilomètres et 1200 D+. Membre du team Trek-Vélo 101, Antoine Berlin termine avec une belle 11e place sur un total de 453 coureurs classés. Après quelques jours de repos, il revient sur la cyclosportive.

« C’était ma première participation à la Vélostar 91 et je ne regrette vraiment pas d’y être venu. 135 kilomètres au programme avec un profil aux allures de classique flandrienne : quelques côtes courtes mais raides, des champs avec du vent et une température presque hivernale en ce mardi 1er mai 2018. Un parcours donc pas vraiment à mon avantage, moi le pur grimpeur, mais c’était une bonne occasion pour venir travailler le rythme et le placement en course tout en me confrontant aux cyclistes d’Île de France pour la première fois.

Le lieu de départ (Breuillet, dans le 91) se situe à seulement 40 kms de Paris, que l’on peut rapidement rejoindre par les routes nationales. En arrivant à 7h30 sur place (pour un départ à 8h30), j’ai aisément pu garer ma voiture sur le Parking en face du gymnase François Ruiz, où se faisait le retrait des dossards. L’organisation était très bien rodée, avec peu de temps d’attente au retrait, et plusieurs bénévoles plutôt efficaces.

Les SAS coureurs sont très bien organisés également : les 50 premiers dossards du sas élite sont à l’avant, puis il y a ensuite 4 ou 5 autres sas classés par ordre de numéro décroissant. La nouveauté cette année était le départ des femmes qui était donné 5 minutes avant celui des hommes. J’ai trouvé que c’était une excellente initiative car cela permettait de minimiser leur risque de chutes ou d’accrochages, ce qui est rassurant pour les cyclistes féminines ayant moins l’habitude de frotter que les hommes.

Pour nous le départ était donné à 8h30 et il ne faisait pas chaud avec 6 petits degrés indiqués sur mon compteur. Heureusement on a vite pu se réchauffer avec la première difficulté du parcours (la côte de Saint Sulpice) qui arrive après seulement 5 kilomètres dont 3 neutralisés. Même si la course ne se joue pas dès cette première bosse, chacun cherche à se placer et ces premiers kilomètres se font à vive allure mais dans des conditions plutôt sécurisées.

Selon moi, c’est d’ailleurs l’un des gros points positifs de cette cyclo : j’ai été marqué par le nombre impressionnant de motards et signaleurs tout au long du parcours. En effet, les conditions de sécurité étaient excellentes, que ce soit lors de la traversée des villages ou bien à tous les échelons de la course où chaque peloton bénéficiait d’une mot ouvreuse. On avait même parfois le sentiment d’évoluer sur route fermée (il faut tout de même ajouter que cette partie de l’Essonne connait peu de circulation). Pour les coureurs qui veulent aller gagner les dernières places en fin de course, la côte de la Boissière, (400 mètres à 7%) permet de lâcher ses dernières forces avant de plonger sur la ligne d’arrivée quelques centaines de mètres plus loin.

Ensuite, les coureurs peuvent débriefer de leur course autour du ravitaillement situé à 500 mètres du parking et du gymnase où chacun reçoit un panier repas accompagné d’un sourire et des félicitations de la part des bénévoles.

Pour résumer en quelques mots : une cyclo conviviale et chaleureuse, merci à Eric Ramos, je reviendrai ! »