Dans un sprint massif, une micro-cassure peut coûter cher en temps. Il suffit qu’un coureur laisse un trou supérieur à une seconde avec le concurrent qui le précède pour que les chronométreurs attribuent un nouveau temps au groupe auquel il appartient. Même si on ne parle là que de quelques secondes, elles suffisent souvent à engendrer un surcroît de stress parmi les favoris, obligés de se maintenir au contact les uns des autres dans les rushs, voire à sprinter devant, sous peine de céder quelques précieuses secondes à leurs adversaires.

Pour y remédier, un nouveau test sera introduit du 1er au 23 juillet sur le Tour de France. Comme au Tour de Suisse, où le nouveau protocole a été mis à l’essai, il ne faudra plus une mais trois secondes pour déclencher une nouvelle prise de temps dans les étapes qui se concluront par un sprint massif. Cette règle vise à apaiser les tensions inhérentes à une arrivée massive. Les petites cassures observées au passage de la ligne ne justifieront dès lors plus de temps différents entre les groupes. Et l’intégrité sportive du sprint et de l’étape sera préservée.