Président de la Fédération Française de Cyclisme entre 2009 et 2017 (après deux mandats, il a passé la main à Michel Callot en mars dernier), président de l’Union Européenne de Cyclisme depuis 2013 (il a été réélu pour un second mandat en début d’année), c’est la présidence de l’Union Cycliste Internationale que brigue désormais David Lappartient. A 44 ans, fort d’un tel parcours, le Breton entend relever de nouveaux défis en se présentant à l’élection à laquelle prendront part les quarante-cinq délégués des cinq continents le 21 septembre prochain à Bergen, en Norvège.

« Le sens de mon engagement et le projet que je porte s’articulent autour de cinq axes que j’estime essentiels à la réussite de toute action au profit du cyclisme international », annonce David Lappartient. Avant de décliner ses cinq axes :

• un renforcement de l’autorité de l’UCI, qui devra devenir « une fédération internationale forte, écoutée et capable d’accentuer sa place au sein du mouvement olympique et paralympique »
• mettre l’UCI au service des fédérations nationales, avec le développement au Centre Mondial du Cyclisme d’un programme de solidarité et de coopération destiné aux fédérations, mais aussi la modernisation du format des Championnats du Monde
• faire du cyclisme le sport du XXIème siècle en privilégieant notamment le développement du cyclisme féminin
porter une réelle ambition pour le cyclisme professionnel avec « une réforme crédible et sérieuse, dès lors que les relations • entre toutes les familles et tous les acteurs du cyclisme professionnel auront été pacifiées »
• enfin garantir la crédibilité du résultat sportif avec la mise en œuvre d’un plan d’action visant à renforcer la lutte contre la fraude technologique tout en poursuivant les efforts de la lutte antidopage

D’ores et déjà, la candidature de David Lappartient est appuyée par la Fédération Française de Cyclisme et son président Michel Callot. L’Union Cycliste Internationale est dirigée depuis 2013 par le Britannique Brian Cookson, candidat à sa réelection.