Jon Odriozola, vous lancez le projet d’une équipe Basque en Continental Pro, quel en sera le budget approximatif et les principaux commanditaires ?
Le budget sera de l’ordre de 2,5 millions d’euros et Murias en sera le principal partenaire.

La base sera Basque, côté Espagnol bien sûr, mais y aura-t-il des coureurs français dans l’équipe en 2018 ?
La base sera composée par la réserve du cyclisme basque.C’est à dire des coureurs basques, de cyclistes formés en catégorie moins de 23 ans au Pays Basque, de cyclistes d’Iparralde (Pays Basque nord) et de cyclistes ayant des descendants ou ascendants basques. Nous annoncerons les noms très prochainement puisque nous préparons l’effectif pour 2018.

Dès 2018, vous êtes candidats à la Vuelta, pensez-vous que ça soit jouable en étant réaliste ?
Les coureurs de l’équipe continentale actuelle formeront la base de l’équipe avec Gari Bravo comme chef de file et nous procéderons à 6 à 8 incorporations sans avancer de noms à ce jour.

Vous souhaitez plus qu’une équipe pro, un club, une équipe féminine, combien de coureurs aurez-vous dans l’équipe ?
Bien sûr il s’agit d’un projet basque mais qui prévoit de réorganiser une pyramide où se travaille avant tout la réserve tant masculine que féminine.

Idéalement entre toutes les équipes, sur combien de coureurs tablez-vous ?
Sur 18-20 coureurs pour pouvoir doubler éventuellement dans un calendrier attrayant et ambitieux.

Contador qui s’en va, Valverde qui prolonge un peu, pensez-vous que le cyclisme espagnol soit en recherche de talents reconnus désormais ?
Il y a de très bons jeunes coureurs espagnols qui arrivent comme Mas ou Soler et qui peuvent suivre les traces de Contador. De là à le remplacer c’est plus compliqué.

Vous avez l’ambition de participer au Tour de France, sous quels délais ?
Nous n’avons pas de délais pour participer au Tour de France, cela se mérite pas à pas et après avoir consolidé une structure chaque fois plus solide et après avoir aussi atteint mon premier objectif de création d’une équipe basque en continentale professionnelle, le suivant sera le retour sur le Tour de France.

Quels seront vos partenaires techniques, là-aussi identité basque ou vous visez plus largement ?
Nos partenaires seront tous ceux qui veulent investir dans ce projet et ceux qui veulent investir dans le cyclisme.

On vous imagine très occupé, quelles sont les prochaines étapes majeures ?
Remettre à l’UCI le dossier administratif complet et organiser toute la logistique, infrastructure, personnel et surtout composer l’effectif dans sa totalité.