En retrouvant les routes du Tour de France après une année d’absence, Marcel Kittel (Etixx-Quick Step) s’est vu offrir par Specialized la possibilité de personnaliser les couleurs de sa monture.

C’est le sprinteur allemand lui-même qui a guidé les graphistes de Spe pour qu’ils donnent à son Venge une impression de force et de vitesse. Le résultat offre l’illustration d’une éruption volcanique !

Du haut de son 1,88 mètre (pour 82 kg), le sprinteur allemand vainqueur mardi de l’étape de Limoges utilise un cadre 58 tout carbone et forcément très rigide. S’il utilise généralement des jantes hautes (Roval Rapide CLX 60), comme l’ensemble des sprinteurs, il lui arrive d’opter pour des jantes de 40 millimètres en cas de vent.

Quelles que soient les conditions climatiques, les vélos de l’équipe Etixx-Quick Step sont montés de boyaux S-Works Turbo Allround 2 Tubular de 25 millimètres, qui offrent à Kittel le parfait compromis entre l’adhérence et la vitesse. Ils sont gonflés à 8 bars (le maximum) par beau temps, 7 bars par temps de pluie.

Pour se projeter le premier sur la ligne d’arrivée, Marcel Kittel emmène un 53/39 à l’avant pour une cassette 11-28 en plaine, là où certains de ses coéquipiers font le choix, sur ce terrain-là, d’un 11-25.

Comme tous les sprinteurs, l’Allemand possède deux boutons implantés sur son cintre, à l’endroit où il empoigne son guidon, pour changer de vitesse pendant les rushs : une pression de l’index gauche pour mettre plus petit, une pression de l’index droit pour mettre une dent de mieux.

Le S-Works Venge de Marcel Kittel est monté d’une potence carbone de 120 millimètres pour encaisser la force des bras du sprinteur allemand, et d’un cintre en aluminium de 42 centimètres. La rigidité est l’unique exigence du puissant sprinteur d’Etixx-Quick Step.