12ème étape (jeudi 13 juillet) : Pau-Peyragudes (214,5 km)

Quatre jours après la folle étape savoyarde qu’il a été donné de vivre, la montagne est à nouveau à l’ordre du jour. Direction les Pyrénées cette fois avec une longue étape de 214,5 kilomètres entre Pau (Pyrénées-Atlantiques) et l’altiport de Peyragudes (Hautes-Pyrénées). Une étape en deux temps qui devrait voir nombre de prétendants à la victoire d’étape tenter d’accrocher la bonne échappée avant le col des Ares (7,4 km à 4,6 %), qui marquera le début des choses sérieuses au cap de la mi-course.

De là, les difficultés vont s’enchaîner pratiquement sans temps mort. Si le col des Ares et le col de Menté (6,9 km à 8,1 %) ne devraient pas inciter les acteurs du classement général à passer à l’action, les premières rampes du Port de Balès (11,7 km à 7,7 %) à 40 kilomètres de l’arrivée provoqueront à coup sûr la course au maillot jaune. Reconnu comme l’une des ascensions les plus exigentes du massif pyrénéen, le Port de Balès débouchera sur une descente rapide de 15,5 kilomètres pour rejoindre sans transition le pied de la difficulté suivante.

Là, à 15 kilomètres de l’arrivée, on remettra tout à gauche pour affronter le col de Peyresourde (9,7 km à 7,8 %), dont les pentes régulières auront presque valeur d’ascension finale. Car au sommet, à 5 kilomètres de l’arrivée, la course basculera dans une brève descente de 2500 mètres avant d’aller chercher un dernier coup de cul de 2,5 kilomètres à 8,4 % qui hissera les coureurs sur l’altiport de Peyragudes.

C’est la deuxième fois, après 2012 (victoire d’Alejandro Valverde), que le Tour de France rejoint la station des Hautes-Pyrénées. Mais son approche sera cette fois légèrement différente avec un final plus impressionnant qui verra notamment les coureurs transiter par un passage à 16 % à quelques encablures de la ligne.