Laurent, comment est née l’histoire entre vous et le Tour de France ?
Comme beaucoup de spectateurs : sur le bord de la route, quand j’étais petit. Et puis après j’ai eu la chance de suivre l’épreuve en entier en 1999 ou 2000. La première fois que je suis monté en voiture pour suivre la course, c’était avec Gérard Holtz, entre Arc-et-Senans et Aix-les-Bains en 1996. Nous avions vécu l’abandon de Lance Armstrong. Le Tour, ça reste quelque chose de mythique, d’exceptionnel.

Quelle est la première image du Tour de France qui vous vient en mémoire ?
Oh la vache, ça doit dater de 1975 ou 1976, dans ces eaux-là. C’était dans l’Ain, sur le bord des routes. J’étais avec un copain qui était fou de vélo et nous étions allés voir le passage du Tour de France.

Qu’espériez-vous à cette époque ?
Certainement récupérer un bidon ou une casquette, comme tout gamin. Tout ça est bien loin, aujourd’hui je peux en avoir autant que je veux ! C’est dingue !

Le vélo, vous pratiquez ?
J’adore ça mais je suis très, très mauvais. Autant je peux marcher pendant des heures, autant sur un vélo je n’ai pas la technique. J’ai rencontré Cyrille Guimard et il doit m’apprendre des trucs. Il me l’a promis.

Vous imitez Richard Virenque, quel est le coureur du peloton actuel que vous pourriez imiter pour un prochain spectacle ?
Là, je ne pourrais pas trop vous dire. Pour ça, il faut qu’il y ait une voix qui fasse écho auprès du public, une personnalité. En ce moment, il n’y a pas un coureur qui me marque en particulier, mais on verra à la fin du Tour, peut-être. On en reparle !

Vous êtes parrain de l’équipe Saur-Sojasun, comment est-ce arrivé ?
C’est d’abord une histoire d’amitié. Je sentais bien cette équipe.

Vous arrive-t-il de manger avec eux le soir ?
Non car d’abord, on ne mange pas les mêmes choses ! Vous savez, les coureurs cyclistes n’ont pas le droit de boire !

Avez-vous un pronostic en tête pour le Tour 2012 ?
Je n’en ai pas la moindre idée mais je pense que ça va être passionnant à suivre encore une fois. J’espère que Jérôme Coppel fera un bon classement général. C’est un bon, et je le crois capable d’obtenir un Top 10.

Propos recueillis à Liège le 1er juillet 2012.