La dernière course UCI WorldTour de la saison 2017 a débuté aujourd’hui, à l’occasion du Tour de Guangxi, sa première édition en WorldTour. Il se déroulera du 19 au   24 octobre. Un plateau très relevé au départ, avec 18 équipes dont 16 formations WorldTour, toutes présentes à l’exception d’AG2R La Mondiale et de la FDJ, et 2 structures Conti-Pro, Caja Rural et Nippo-Vini. Parmi les têtes d’affiche, nous retrouvons Jakob Fuglsang (Astana), Sonny Colbrelli (Bahrain-Merida), Nicolas Roche (BMC), Tim Wellens (Lotto-Soudal), Caleb Ewan (Orica-Scott), Fernando Gaviria (Quick Step Floors), mais encore Mikel Landa (Sky), Wilco Kelderman et Michael Matthews (Sunweb) et Bauke Mollema (Trek-Segafredo). Les français seront trois au départ, avec Julian Alaphilipe et Rémi Cavagna (Quick Step Floors) et Julien Bernard (Trek-Segafredo).

En guise de lancement, un criterium autour de Beihai au programme, long de 107,4km, une étape qui s’annonce courte et rapide. L’idéal pour se mettre directement dans le rythme après les nombreuses heures de voyage et le décalage horaire. Il y aura deux GPM, classés tous les deux en 3ème catégorie et trois sprints intermédiaires.

A 12h55 (6h55 en France) se sont élancés les coureurs pour la première édition du Tour de Guangxi en WorldTour. Dès le départ, nous assistons à beaucoup d’attaques en tête de peloton, à l’image d’Adam Hansen (Lotto-Soudal), mais « l’échappée matinale », composée de quatre coureurs, se formera km9. Andrei Grivko (Astana), Rémi Cavagna (Quick Step Floors), Silvan Dillier (BMC) et Nick Dougall (Dimension Data) ouvrent la route. Après 20km, les fuyards possèdent 30 secondes d’avance. Le premier sprint intermédiaire est remporté par Silvan Dillier (BMC), devant Nick Dougall (Dimension Data) et Andrei Grivko (Astana). La poursuite est assurée par LottoNL-Jumbo et Orica-Scott. L’écart est monté jusqu’à 1min15 mais après le premier GPM du jour, 28 secondes séparent la tête de course du peloton. C’est Silvan Dillier (BMC) qui passe en tête du GPM, devant Nick Dougall (Dimension Data) et Andrei Grivko (Astana).

Situation inchangée après le second sprint intermédiaire km53.4, avec Silvan Dillier (BMC) qui passe une nouvelle fois en tête, devant Andrei Grivko (Astana) et Rémi Cavagna (Quick Step Floors). Après le dernier sprint intermédiaire, remporté encore par Silvan Dillier (BMC), Rémi Cavagna (Quick Step Floors) part seul. Nick Dougall (Dimension Data) et Andrei Grivko (Astana) sont reprit par le peloton et Silvan Dillier (BMC) est intercalé au milieu. Quelques kilomètres après, le coureur de la BMC est à son tour rattrapé par le peloton, mais le français Rémi Cavagna possède 1 min d’avance à un peu plus de 20 kilomètres de l’arrivée. Il aura mérité le prix du coureur le plus combatif du jour.

Jonathan Lastra (Caja Rural) revient seul sur l’homme de tête. Au sommet du dernier GPM km94, c’est Rémi Cavagna (Quick Step Floors) qui passe en tête devant Jonathan Lastra (Caja Rural). Le français sera le premier porteur du maillot de meilleur grimpeur du Tour de Guangxi 2017. Bahrain-Merida et Cannondale emmènent le peloton à toute allure, les deux fuyards seront repris à 4 kilomètre du final.

Au sprint massif, Fernando Gaviria (Quick Step Floors) se montre le plus rapide et remporte la première étape, c’est sa 11ème victoire de la saison. Il devance le néerlandais Dylan Groenewegen (Lotto NL-Jumbo) et l’allemand Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe). Fernando Gaviria devient le premier leader du classement général. Demain, les coureurs devront parcourir 156,7 km entre Qinzhou et Nanning pour la deuxième étape.

Classement :

1.    Fernando Gaviria (Quick Step Floors) les 107,4km en 2h20’01’’ (46,03km/h de moyenne)
2.    Dylan Groenewegen (Lotto NL Jumbo) à 00’’
3.    Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe) à 00’’
4.    Max Whalscheid (Sunweb) à 00’’
5.    Wouter Wippert (Cannondale) à 00’’
6.    Andrea Guardini (UAE Team Emirates) à 00’’
7.    Danny Van Poppel (Sky) à 00’’
8.    Dylan Page (Caja Rural) à 00’’
9.    Rick Zabel (Team Katusha-Alpecin) à 00’’
10.  Moreno Hofland (Lotto Soudal) à 00’’

Par Maëlle Grossetête