Après avoir conquis près d’un millier de cyclos au mois de juin pour le Granfondo Pantani sur les routes du Galibier, Sergio Piumetto revient avec une nouvelle épreuve en France : le Granfondo Monte-Carlo. L’épreuve devait être placée au mois de mars, mais une décision de la fédération monégasque de cyclisme a contraint cet organisateur italien à déplacer sa cyclosportive à l’automne. Les routes en mauvais état après l’hiver rigoureux avaient besoin d’un petit lifting. Six mois plus tard, la chaussée a été rénovée et s’apprête à accueillir dans un peu moins d’un mois les cyclos. Ceux-ci devraient en grande partie venir de l’autre côté des Alpes, même si, comme il l’avait affirmé pour la Granfondo Pantani, cette cyclo n’est « pas une cyclo italienne, mais une cyclo organisée en France par un Italien. »

À défaut du 31 mars, l’organisateur s’est vu proposer deux dates : celles du 5 ou du 12 octobre. Sergio Piumetto n’a pas réfléchi longtemps avant d’opter pour la première solution. « J’ai choisi cette date, car j’aurai la possibilité d’utiliser le prestigieux chapiteau du cirque comme lieu de départ », explique l’Italien. C’est donc de là que les cyclos vont se lancer à l’assaut de deux parcours de 140 kilomètres (3600 mètres) et 96 kilomètres (2500 mètres) tracés au cœur de l’arrière-pays niçois. À la sortie du Rocher, les participants prendront la direction de Menton où les chronos seront déclenchés et escaladeront le col de la Madone. Les deux tracés se sépareront alors. Le petit se dirigera vers le col de Calaison avant un retour sur Monte-Carlo par Peille et le Mont Agel. Sur le petit comme sur le grand, le chrono sera arrêté au sommet du Mont Agel. Auparavant, les cyclos auront dû escalader les cols du Braus, de l’Orme, de l’Able, et de Saint-Roch !

Un parcours loin d’être facile que découvriront donc le 5 octobre prochain 200 participants. « J’ai choisi de limiter à 200 personnes pour roder la machine pour la 1ère édition, explique Sergio Piumetto. C’est comme pour une course professionnelle. En tout cas, je vais organiser mon épreuve de la même manière que je l’aurais fait au mois de mars et je peux vous assurer qu’il y aura de belles surprises. Je pense aussi qu’il faut voir ce Granfondo Monte-Carlo à long terme. C’est un challenge et j’adore les challenges. » S’il se concentre sur l’édition 2014, l’organisateur entend bien s’inscrire dans la durée avec un projet bien plus ambitieux dont les contours seront bientôt dévoilés.