Eric, votre équipe a fait la reco du parcours de la Jacques Gouin en fin de semaine dernière. Qu’en est-il ressorti ? 
Une chose semble certaine : les coureurs vont une fois de plus se régaler à découvrir les belles routes de l’Essonne le 1er mars ! Les parcours sont magnifiques. Ils ont été un peu modifiés par rapport à 2014. Une côte a été ajoutée, le Petit Gironville, ce qui augmente légèrement le dénivelé. Sur notre unique parcours de 115 kilomètres, il y aura 735 mètres de dénivelé.

Quels enseignements tirez-vous de l’édition 2014 ? 
Cela a été un vrai succès populaire sous un beau soleil avec près de 750 participants sur un seul peloton. Je retiens également la belle ambiance qui a régné. Soulignons aussi que l’équipe d’organisation a été au top avec une tenue du plus bel effet. Après l’épreuve, un bon repas chaud a été servi avant une belle remise de récompenses rythmée par les chansons de Richard Fredon, un chanteur-cycliste.

On en sait finalement peu sur Jacques Gouin. D’où vient le nom de votre épreuve ?
Une épreuve cycliste Ufolep existait déjà avec ce nom. Elle rendait hommage à un ancien sportif d’une grande générosité. Nous l’avons transformé en cyclosportive de masse en conservant le même nom par respect à l’ancien organisateur, monsieur Bletel de Fontenay le vicomte.

Comment gérez-vous le statut d’épreuve de début de saison ?
C’est effectivement l’épreuve de référence de début de saison qui motive tous les prétendants à une éventuelle victoire. La notoriété de cette classique a dépassé les frontières de notre département d’où la présence de coureurs de comités voisins, voire étrangers !

Comment évolue le nombre de participants ces dernières années ? 
Lorsque nous l’avons reprise, le quota maximum avait été de 350 participants. Dès la première année en 2011, nous avons réalisé 600 engagés, puis 650, 700 et maintenant 750 participants. Nous espérons un peu plus en 2015 car le thème de cette 5ème édition devrait attirer les foules !

Quels sont les éléments qui font que votre épreuve ne ressemble à aucune autre ?
Il y a déjà le fait qu’elle soit la première de la saison. Cela favorise la motivation des coureurs qui sortent de l’hiver et qui considèrent cette course comme un objectif. Il y a surtout, le très bon état d’esprit de toute l’équipe d’organisation qui se plie en quatre pour faire plaisir aux coureurs. Le 1er mars, par exemple, elle ne va pas hésiter à se déguiser en costume antillais puisque le thème de l’épreuve sera les Antilles ! À noter que les coureurs recevront ce jour-là un repas antillais avec le traditionnel Ti punch ! Cette Jacques Gouin s’annonce unique !

Vous organiserez aussi la Jacques Anquetil, annulée l’an dernier. Êtes-vous assuré de sa tenue cette année ?
Non, à ce jour, je ne peux m’engager malheureusement à assurer la tenue de cette épreuve, mais nous espérons réussir un jour. Nous avons aussi maintenant une mission sur le Bordeaux-Paris. L’organisateur, Extra-Sports, nous donne la mission d’assurer la sécurité dans les trente derniers kilomètres ainsi que la logistique à l’arrivée.

Continuez-vous de tenir un challenge sur les différentes épreuves que vous organisez ? 
Oui, encore cette année, le Challenge Vélostar sera parrainé par le conseil général de l’Essonne. Il regroupera La Jacques Gouin le 1er mars et La Vélostar 91 le 1er mai 2015.

Propos recueillis le 16 janvier 2015.