La famille GFNY s’agrandit. Les 29, 30 septembre et 1er octobre 2017, elle verra naître la GFNY Provence, une cyclosportive sur trois étapes. Ses organisateurs Lucie Hiegel et Nicolas Garcera, déjà à l’œuvre sur la GFNY Mont Ventoux, nous en dévoilent les contours.

Lucie et Nicolas, où en êtes-vous dans la préparation de la GFNY Provence ?
Nous venons de finaliser l’offre. Il s’agira de formules tout compris, un package complet comprenant course, ravitaillement, sécurité, secours, hébergement et pension complète : petit-déjeuner adapté aux sportifs, repas d’après-course et dîner. L’idée, c’est vraiment de cocooner le cycliste, de lui donner l’impression d’être sur une course par étapes professionnelle. Avec nos prestations, il n’aura qu’à penser à pédaler ! Nous nous occuperons de tout le reste !

Durant les trois jours, la GFNY Provence sera basée à Montbrun-les-Bains, au nord du Ventoux…
L’hébergement et le centre d’accueil départ/arrivée seront situés à Montbrun-les-Bains, où nous bénéficierons de bonnes capacités d’hébergement, la commune étant avant tout une station thermale. Nous espérons accueillir entre 250 et 300 participants sur la 1ère édition, sachant que le centre avec lequel nous allons travailler possède une capacité d’accueil de 500 personnes. L’ensemble des concurrents sera logé dans des studios ou appartements avec la possibilité d’y mettre leur vélo et de bénéficier d’un ensemble de prestations.

Quelle clientèle visez-vous ?
Nous visons principalement une clientèle francophone. Maintenant, qui dit GFNY dit aussi public international. Je pense que nous devrions avoir dans les 65 % de public francophone tandis que les participants étrangers viendront découvrir la Provence en arrière-saison et peut-être y séjourner une semaine autour de l’événement.

Y a-t-il sur les GFNY une présence féminine plus importante que sur les autres cyclos ?
Lucie Hiegel : En tant que cycliste féminine, je suis très agréablement surprise de compter 10 % d’inscrites sur une épreuve aussi exigeante que le GFNY Mont Ventoux, au mois de juin. Je pense que la GFNY Provence sera tout à fait accessible aux filles, que nous accueillerons avec plaisir. A noter aussi l’originalité de la catégorie « Him & Her », qui consiste à faire la course en couple et en s’entraidant.

Sur quelle base tarifaire allez-vous partir ?
On sera sur une base de départ à 494 € par coureur sur la base d’une équipe de quatre coureurs, en « all inclusive », et 618 € pour une personne qui souhaiterait une chambre single avec un petit studio privatisé pour l’ensemble du week-end. Les participants sont intégralement pris en charge à partir du jeudi soir et jusqu’après la course le dimanche après-midi. Il n’y aura pas de prestation « inscription sèche ». Notre formule est tout compris et englobe l’ensemble des services. Nous avons fait ce choix car il n’existe pas d’hôtel en pension complète à Montbrun-les-Bains adapté à ce type d’événement, et aussi car nous souhaitons vraiment rassembler et fédérer les cyclistes autour de moments d’échanges forts, tout au long de la manifestation. Nous avons travaillé pour les cyclistes afin de construire l’ensemble de l’offre avec des intervenants prestataires. Cela nous permet de proposer un tarif très serré et d’offrir à tous les participants les meilleures conditions possibles, sans soucis logistiques. Notre slogan, c’est « be a pro for a day » (soyez un pro pour une journée).

Le parcours de la GFNY Provence est construit en étoile. A quoi faut-il s’attendre ?
La première étape le vendredi 29 septembre fera un peu moins de 100 kilomètres. Elle permettra d’aller découvrir le Mont Ventoux en début de parcours avec une ascension par Sault. Passé le sommet, on redescendra par Malaucène pour enchaîner avec les Combes de Veaux, rejoindre la vallée du Toulourenc et revenir sur Montbrun-les-Bains. Le samedi 30 septembre, on quittera le Vaucluse pour s’engager dans les Alpes-de-Haute-Provence et découvrir le plateau de Sault, le village de Banon et son fameux fromage de chèvre, passer par Saint-Etienne-les-Orgues et s’engager sur la Montagne de Lure, qui a été par deux fois étape du Paris-Nice. La Montagne de Lure présente une certaine similitude avec le Ventoux, c’est-à-dire un pierrier en son sommet, flanqué d’une antenne. On redescendra jusque dans la vallée du Jabron, que l’on remontera jusqu’au col de l’Homme Mort pour descendre ensuite sur Montbrun-les-Bains. Ce sera l’étape la plus longue avec 135 kilomètres.

La dernière étape le dimanche 1er octobre se dirigera quant à elle vers la Drôme…
Nous rejoindrons en effet les Baronnies Provençales, avec une multitude de petits cols. Il s’agira d’un parcours pour baroudeurs plus que pour vrais grimpeurs. Pas de grande ascension cette fois mais un enchaînement de difficultés de 3 à 5 kilomètres avec des pourcentages compris entre 4 et 7 % : le col d’Ey, le col de Perty, le col Saint-Jean, le col d’Aulan… Avec pour toile de fond une vue sur le Mont Ventoux.

Les prestations seront-elles à la hauteur de la GFNY Mont Ventoux, dont l’édition 2017 aura lieu le 25 juin ?
Il ne peut pas en être autrement, ça fait partie de notre ADN. Nous voulons véritablement mettre l’accent sur la sécurité, les secours, la signalisation des parcours, des ravitaillements de qualité, une assistance mécanique… C’est un standard du GFNY, cela fait partie de nos exigences de base. Nous respecterons la charte du label mondial, notamment en matière de maillot unique obligatoire pour tous. Il ne sera à porter que lors de la dernière étape pour « finir en beauté ». Maintenant, je souhaiterais aussi que nous puissions remettre des maillots de leader, mais nous y travaillons encore. Ce qui est sûr, c’est que nous éditerons des classements semblables à ceux d’une course par étapes professionnelle avec un classement général, un classement du meilleur jeune, de la montagne…