Vélo 101 a lancé la première lettre économique sur le vélo, exclusivement disponible en digital. Chaque 10 du mois, retrouvez ce qui fait la vie du monde du vélo, l’actualité des marques, des revendeurs, des collectivités locales, des sponsors, des organisateurs et des acteurs qui croient et qui font le vélo au quotidien. Cet article est à retrouver dans sa version complète en souscrivant à l’abonnement à la lettre économique : www.velo101.com/espace-pros.

L’histoire de Proconcept 2 Roues commence il y a six ans. Alain Guérin fonde alors l’entreprise, grossiste dans l’activité deux-roues. Les locaux basés à La Chapelle-sur-Erdre, en Loire-Atlantique accueillent des professionnels déjà actifs dans le domaine. Très vite, ils se mettent en quête de fournisseurs et de clients pour démarrer leur activité. La nouvelle entreprise est vite opérationnelle grâce au savoir-faire acquis par les employés au cours de leurs parcours respectifs et de leurs savoir-faire. Tant et si bien qu’après cinq ans d’activité, le bâtiment situé à l’est de Nantes arrive à saturation.

P2R quitte alors ses quartiers pour s’installer de l’autre côté de l’agglomération nantaise, à Couëron. Le nouveau bâtiment est bien plus grand avec ses 3900 m² de surface où près de trois millions d’euros de marchandise sont entreposés. Clin d’œil au monde du cyclisme professionnel, l’architecte des nouveaux locaux n’est autre que le père de Jérôme Cousin, membre du Team Europcar.

Cette marchandise, quelle est-elle ? Comme son nom l’indique, P2R propose un ensemble de produits tournant autour de l’univers du deux-roues, motorisé ou non. Le principe est simple : la société joue l’intermédiaire entre les marques et les détaillants qui passent leur commande à P2R grâce à un logiciel informatique appelé B2B. Si elle est active dans les deux catégories, c’est dans l’activité motorisée que l’entreprise fait l’essentiel de son chiffre. Seul 20 % du chiffre d’affaires de l’entreprise concerne le monde de la petite reine, soit environ trois millions d’euros. Un chiffre stable depuis six ans, même si le vélo représente pour l’entreprise une perspective d’avenir. Le marché du motorisé stagne, et le non-motorisé peut représenter un bon moyen de diversifier l’activité. Surtout avec cette conscience écologique qui s’installe dans les mœurs et avec les prix du carburant qui ne cessent de flamber. [Lire la suite]