Alberto Contador. C’est avec le paletot rose sur le dos qu’Alberto Contador (Tinkoff-Saxo) se présente dans la partie décisive de ce Giro en entrant dans les Dolomites. Après moult péripéties, et après l’avoir perdu pour 24 heures, l’Espagnol effectue aujourd’hui son 11ème jour ceint de la tunique la plus prisée du Giro. Au vu de l’avantage qui est le sien (il possède 2’35 » sur Fabio Aru), il peut aborder sereinement cette semaine décisive. « Je ne m’imaginais pas être dans cette situation avec ces différences au classement général avant la semaine finale, reconnaît le Madrilène. Je pensais que je pouvais avoir le maillot, mais aussi que ces étapes de la dernière semaine pouvaient me permettre de le prendre. Je suis ravi de la situation dans laquelle je suis. Je me sens mieux que prévu, mais il reste encore une partie importante de la course. »

Fabio Aru. Toute l’Italie attend l’impossible de Fabio Aru (Astana). Supporté par les tifosi, le grimpeur sarde sait qu’il ne lui sera pas facile de reprendre les 2’35 » qui le séparent d’Alberto Contador, même avec une semaine aussi montagneuse que celle-ci. « Il faut bien se rappeler que l’on fait face à Alberto Contador, a rappelé l’Italien. Je n’ai jamais perdu espoir et je ne le perdrai jamais, mais nous savons qu’Alberto est en grande forme. Il peut contrôler la course, même s’il n’a plus de coéquipiers à ses côtés. Nous n’avons pas encore parlé de tactique. Il n’est pas facile de prévoir un plan dans la troisième semaine du Giro. Tu peux connaître de mauvaises sensations à chaque instant. »

L’étape du jour :

16ème étape : Pinzolo-Aprica (174 km). C’est un parcours sous forme de montagnes russes que le Tour d’Italie propose à ses rescapés pour cette journée de reprise. Les difficultés s’enchaînent sans répit, et ce dès le départ. Après avoir franchi le Passo del Tonale (15,3 km à 6,1 %), les coureurs prendront la direction de la montée finale vers Aprica (14 km à 3,5 %) qu’ils escaladeront une première fois. Car malheureusement pour les non-grimpeurs, les choses sérieuses commencent ensuite. Le terrible Mortirolo fait son retour après trois ans d’absence. Ses 11,8 kilomètres à 10,9 % de moyenne cachent la réelle difficulté de ce col dont la pente ne descend jamais sous les 12 % dans sa partie médiane de six bornes. Une descente technique mène ensuite au pied de la deuxième montée d’Aprica surtout difficile dans ses 3 premiers kilomètres.

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