C'est vrai dans beaucoup de cas, la passion (étymologiquement ce que l'on subit) l'emporte souvent sur la raison. Après, l'âge, les habitudes de vie , de raisonnement, peuvent contrebalancer cette tendance. Je fais partie des gens qui ne cèdent pas à l'achat- pulsion, même pas par économie, même quand je pourrais acheter, mais pour diverses raisons prises séparément ou cumulativement, parce que je sais intimement que ça n'apportera rien, parce que j'ai la flemme de chercher et m'en occuper, pour ne pas sur-consommer et entrer trop dans le jeu. Après, je ne me prive de rien, je ne roule pas sur des pneus usés jusqu'à la corde, j'envisage une seconde paire de roues sur mon gravel, en cas de pépin parce que je suis, là où je l'utilise, à plusieurs dizaines de kms des commerces de vélo. Le plaisir de posséder est quasi nul chez moi. J'aime l'usage des choses, et la possession en est la voie quasi unique. Dans l'idéal, j'aimerais la jouissance des choses en n'ayant pratiquement rien, en louant mon logement grâce à un pouvoir d'achat se maintenant sans risques, en partant en vacances par échange, en prêtant ou le faisant prêter beaucoup de de choses (je le fais un peu avec mon outillage). Le vélo est un peu à part, comme les vêtements : je suis un peu maniaque de la position, qui serait à coup sûr différente même sur un vélo réglé par quelqu'un qui aurait exactement le même gabarit, doncla location ou le prêt , bof... . Bon je ne vais pas trop quitter le sujet du gravel.