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Préparation pour La Marmotte 2014


Grégory POLART
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Evidemment il y a une corrélation, mais le mouvement des jambes est contraint sur un vélo de course de sorte que l'immense majorité des cyclistes acquièrent rapidement un rendement mécanique correct.

En course à pied, aucune contrainte et on parle d'économie de course, laquelle est aussi importante dans la performance que le VO2.

C'est ce que dit Jean Guy,( et moi aussi)

Résultat, j'ai toujours été très mauvais en course à pied, mais dès qu'il s'agit de courir à pied sur des pentes très raides je remonte aussi vers le haut des classements. De même, je me classe mieux à travers champs quand on est obligé de lever les genoux que sur route lisse.

Dès que je dépassais les 12 km/h mon économie de course s'effondrait : mauvais branchements neuromusculaires.

Explication : mes différents muscles ne travaillent pas bien ensemble quand la coordination devient importante comme à vitesse élevée, idem quand je dépasse 110 tr/mn sur un vélo mes jambes commencent à partir ds tous les sens.

Oege Hiddema est un hollandais qui n'avait jamais pu faire mieux que 3h au marathon, la trentaine venue il s'est mis au vélo. Rapidement il a fait 2 d'une Marmotte, ancien parcours (CdF), avec un temps d'environ 6h07.

Donc, avec son VO2 max d'environ 80 ml/mn.kg, Hiddema aurait selon toi dû faire quel temps au marathon? Sûrement diras-tu largement mieux que Frank Shorter vainqueur olympique (1972) malgré ses 71,3 ml/mn.kg et dont le meilleur temps est de 2h10'30" (pré EPO).

Si tu veux te convaincre de la mauvaise corrélation en CàP, je peux te trouver la référence (c'est un No de "La Recherche" de 1984 que j'ai gardé chez moi)

 

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Non franchement, je suis entièrement d'accord avec Bernard;

Ce n'est pas le même sport, loin de là.

Il faudrait déjà arriver à courir sans se blesser. Pour te donner une idée, je cours actuellement, environ deux fois par semaine 15 bornes. Et je ne peux pas faire plus, car au niveau des articulations, c'est vraiment limite. J'ai même fait une tendinite au tendon d'Achille après la 5 ou 6e séance qui m'a obligé à stopper deux semaines.

Pareil pour la vitesse. Si je me mets au taquet sur le plat, je fais 3'45 au km, et je ne peux pas aller plus vite. Par contre si ça monte, je vais presque aussi vite. Et j'ai fait une fois l'expérience de suivre deux gars sur du plat. A 14 km/h, je me balade à 150 pulsations, mais je peux difficilement courir plus vite. Tout s'emballe ensuite et les jambes ne suivent plus.

Conclusion, si je veux passer à la CAP, ce que je ferai sûrement un jour, j'irai direct sur du trail, parce que jamais je n'aurai une VMA de 20 km/h.

Donc, bref, j'aimerais bien, mais je ne peux point ;)

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Sur quelques rapides recherches :

- Laurent Brochard : 2h36

- Laurent Dufaux : 2h40

- Laurent Jalabert : 2h45

- Lance Armstrong : 2h43

- Denis Leproux : 2h51

- Jean-Christophe Savignoni : 2h43

- Jérôme Chiotti : 2h47

On n'est pas encore dans la catégorie des mecs qui font le marathon facile en 2h30. 

A côté de ça, j'ai deux potes qui font le marathon en 2h32. Et à vélo ils n'ont jamais été plus loin que la 2e catégorie.

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Tu peux facilement retrouver le site d'où j'ai tiré ce qui suit.

L’économie de course peut être définie comme le coût en oxygène de la course à pied requis à une vitesse donnée. La variabilité interindividuelle de l’économie de course est d’environ 15 % chez les coureurs de fond entraînés. Plusieurs éléments peuvent déterminer l’économie de course, notamment des caractéristiques anthropométriques (distribution du poids corporel), musculaires, physiologiques (type de fibres) et mécaniques (longueurs des foulées, temps de contact au sol).

Je suppose que l'unité de variabilité est l'écart-type. Si ce qui précède est juste, même parmi les coureurs entraînés les différences d'économie de course sont absolument énormes. Si on compare à VO2max et au cas de cyclistes de bon niveau,une variabilité comparable serait de 15% de 70 ml, soit 10,5 ml. Ce qui veut dire qu'un coureur ayant une économie de course plus mauvaise d'un écart-type par rapport à la moyenne fera jeu égal avec un autre coureur dont le VO2 max est inférieur de 30% (par exemple environ 60 ml contre 80 ml) mais bénéficiant d'une économie de course meilleure que la moyenne au niveau d'un écart-type.

1 écart-type ce n'est pas la queue de la distribution des économies de course puisqu'ils ne sont que 68% entre + 1 et - 1 écart-type.

Pas étonnant que la corrélation entre VO2max et vitesse de course soit aussi médiocre.

 

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Rien ne dit cependant que si tu t'entraînais 15/20 h par semaine à vélo, tu serais en 1ere catégorie.

De même que rien ne dit que si je m'entrainais 120 km à pied par semaine, je pourrais faire 2h40 au marathon.

la conclusion est que la passerelle entre les deux sport n'est pas évidente et seulement réduite à une histoire de VO2 max.

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Non, tu as raison, et 3h30 c'est niveau cyclosportive médaille de bronze

Comparativement à ce que tu fais toi, oui sans doute. Mais ce gars-là a essayé, il s'est rendu compte que ce n'était pas pour lui. Ce n'est pas grave. Il faut accepter de ne pas être bon dans un sport. Cela ne remet pas en cause ce qu'il a fait sur un vélo.

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Bon ben puisque que l'on parle de "ma" VO2 max, et que finalement il semblerait que je ne sois qu'un cycliste moyen (et c'est le cas), je vous indique quand même que je faisais aux régulièrement des temps de 32/33' sur 10 km quand j'avais 18-20 ans.  Je n'ai absolument aucune idée de la VO2 max que je développais à l'époque et encore moins du temps que j'aurai pu faire sur min marathon vu qu'à cet âge là? on n'envisage pas ce genre de compet' .... Et encore maintenant, je dois tourner aux alentours des 38' sur 10 km Mais bon à presque 43 ans .... les articulations souffrent 😢

 

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OUPS, je m'adresse à Jean Guy, je pensais que c'était à Pascal.

Pendant que vous forumiez et que je vaquais à mes diverses occupations, je me suis souvenu qu'un peu après la 50aine j'avais participé à un duathlon à St Cergues (74, avec un s) en fin de saison de vélo. Je m'étais un peu entraîné à pied, assez pour pouvoir terminer les 15km et en restant à150 bpm.

En principe c'était 15 + 65 km vélo, mais du fait de travaux sur une route c'était devenu 15 + 80 je crois.

Nous n'étions guère plus d'une 15aine au départ (l'épreuve périclitait). 

J'ai terminé la partie pédestre bon dernier, nettement détaché 😃, je pourrais vérifier, mais je crois que j'étais autour de 1h10.

Sur la partie vélo y'avait 2 petits cols (Saxel, et Cou je crois).

Normalement, si comme tu le dis Pascal il n'y avait pas vraiment de différence entre vélo et CàP j'aurais dû finir dernier.

Ben non, j'en ai rattrapé 9 ou 10 (dont 2 ou 3 sur les 10 derniers km) et j'ai fini 5ème (et 1er des > 40ans).

Bon, j'retourne à mon bouquin.

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Je doit être une exeption ou je m'entraine vraiment trop mal en vélo. Pour ma part j'ai fait 2h 38' sur Marathon mais je stagne en D3 et UFOLEP3 depuis 3 saisons. Je pense qu'il y a des éléments à prendre en considération, tu peux devenir coureur à pied sur le tard sans rencontrer de dificultés mais pour le cyclisme rien de tel que de commencer jeune (savoir frotter et technique en course).

Avec mes référence CAP j'espère juste être dans le premier 1/4 à la Marmotte pourtant j'ai un entrainement structuré et la même hygiène de vie et le même poid que lorsque je courrais 120 km par semaine.

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Oui c'est sur que je suis plus à mon aise lorsque ça grimpe, les seules places que j'ai fait étaient sur terrain valloné. A contrario je ne suis pas forcément au mieux sur des circuits avec une seule côte raide, j'affectionne plus particulièrement les circuits usant où la sélection se fait par l'arrière et où j'arrive à rivaliser avec des d1/d2 plus facilement.

Pour l'entrainement je ne peux guerre faire plus que 8 à 12h d'entrainement après j'ai du mal à l'encaisser.

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mais 120km par semaine a pied c'est 8/10h, pour marcher en cyclo il faut le double.

🙄

Jamais de la vie.

Le plus de km que j'ai eu au départ de la Marmotte c'est 6000 km. En général 5000 km.

(Et avec moins de km faut être moins ambitieux, c'est tout)

Bcp de ces kms étant quand les jours sont longs en mai-juin.

EX : 2h avant le boulot, 2h à midi (pause allongée) et 2h après le boulot et bien d'autres variantes.

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Pour ma première cyclo longue j'ai fait des semaines de 350 à 400 km résultat je suis arrivé fatigué à la cyclo, j'ai commancé à retrouvé la forme 15 jours après mais c'était la fin de saison. Pour moi c'est moins de kilomètres mais plus de qualité. je pense que j'arriverais à la marmotte avec 8000 km maxi (du 1er novembre jusqu'à l'épreuve)

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ON peut être bon en CAP et moyen en vélo et réciproquement.

Tous les 2 utilisent coeur et poumon, mais le vélo utilise bcp + les muscles.

Ce ne sont pas les mêmes genre d'effort. Le marathon est plus d'endurance, la course cyclo plus de puissance et de savoir vite et bien récupérer.

Un bon marathonien a un physique très longiligne. Il doit être nul en sprint, pas terrible en rouleur, pas terrible en puncher, bon voir excellent en grimpeur... Mais pas obligatoirement.

 

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