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La Tour du Mont Blanc cyclo


Yann DERFRE
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A peine 1/4h de plus que la première équipe duo : Chavent/Ougier qui ne sont pas des peintres.

Avec le très difficile San Carlo en plus (et quelques km en moins) par rapport aux éditions précédentes... Très impressionnant, je comprends pourquoi l'ami Bart me colle 1/2h à la Vaujany+Marmotte l'an passé :)

Côté météo j'ai l'impression que c'est la loterie à cette période de l'année (flotte une fois sur deux en gros), vu la longueur le risque de se prendre un orage à la fin est augmenté.

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J'ignore tout des pointures du monde cyclosportif, toutefois, quand je lis l'interview sur ce site de Nicolas Roux, qui a tenté de battre ce record, et quand je me remémore les conditions météorologiques pitoyables à partir du Col de Forclaz, de ce dimanche 21 juillet 2014, 3h30 environ après le départ, je me demande vraiment comment ce ressortissant belge a pu battre ce record.

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Oui c'etait une machine, il a fait tout peter dés le depart en bas de la descente des saisies. il s' entraine sur liege bastogne liege a priori et part une semaine en velo avec son bardage

En tout cas une belle experience perso oùj'ai trouvé ce que je recherché. Des beaux paysages, du plaisir, et me defier . 

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Bonjour,

Cette édition 2014 du Tour du Mont Blanc restera un sacré souvenir tant la fin fut épique en raison des conditions météorologiques qui se sont littéralement déchaînées sur le Beaufortain. Chapeau à tous ceux qui sont allés au bout de ce défi un peu fou mais qui reste accessible. 

Pour ceux que ça intéressent, voici le lien vers le récit de mon périple : http://viamontagna.com/tour-du-mont-blanc-2014-epopee-mythique-en-3-actes/

Bonne récup à tous les participants !

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Bonjour Patrick, encore une fois bravo à toi, pour le superbe compte rendu de cette folle journée que j'ai lu avec grand plaisir en y ajoutant "l'image" avec mes propres souvenirs, et bien entendu pour ta performance sportive.

Je me permets juste une anecdote qui démontre bien que c'est bien, selon moi,  la tête et le moral  qui commande nos performances cyclistes : après la descente interminable, insupportable, dantesque, dangereuse, vers Beaufort, j'étais animé par une volonté incroyable d'en terminer au plus vite, une volonté proche de la haine contre les éléments qui avaient gâché ce rendez-vous que je m'étais fixé au 1er janvier,  comme objectif de l'année, cette double motivation m'a donné des ailes durant la montée finale, je ne sentais plus la fatigue, plus de douleur dans les jambes, j'ai parcouru pratiquement l'intégralité de cette montée en danseuse, en oscillant entre 13 et 18 km/h. Et, j'en termine, quelle colère et quelle nouvelle déception de constater l'absence de ligne d'arrivée au sommet, ligne que j'ai donc cherchée pendant plusieurs minutes, en allant jusqu'à la sortie des Saisies, avant de faire demi-tour, et d'être orienté vers la salle d'accueil de la veille, où bien sûr, je n'ai pas vu le tapis qui enregistrait l'arrivée, là aussi, c'est dans la salle qu'un autre concurrent m'a situé ce fameux tapis, je suis ressorti et j'ai fait passer  mon vélo et cette maudite puce sur ce tapis. 

Quand je compare cette organisation, avec celle des fondus de l'Ubaye, je suis sidéré. J'ai eu en effet un grand sentiment d'abandon durant le TMB, s'il m'était arrivé un malheur sur le parcours, combien de temps aurait-on mis pour me découvrir ? A l'inverse, l'organisation du DFU a vraiment une attention particulière sur chacun des participants, ce que leur a fait vivre le dernier concurrent arrivé cette année, illustre parfaitement l'attention et le souci de ces bénévoles. 

J'ai fait le TMB une fois, je ne reviendrai pas.

 

 

 

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Bonjour Bruno et félicitations à toi également pour avoir bouclé ce TMB si particulier dans un temps plus qu'honorable. Chapeau bas.

Je confirme bien évidemment que sur ce type d'épreuve le moral est essentiel. Si la tête lâche, c'est fini quelque soit nos aptitudes physiques. En revanche, contrairement à ce que tu as ressenti, j'avoue être resté plus zen ;-) Il fallait sortir de cet "enfer" mais étrangement je pense avoir fait preuve de beaucoup de sang froid. Après, en remontant vers les Saisies, j'étais tellement content de m'en être sorti que j'ai presque fini en roue libre pour justement pouvoir "savourer" le plaisir d'atteindre l'objectif que je m'étais fixé et qui aurait pu ne pas être atteint compte tenu du déchaînement des éléments. Comme quoi, d'un individu à l'autre on ne réagit pas de la même manière !

S'agissant enfin de la comparaison TMB / DFU, je te rejoins complètement. J'ai participé 4 au DFU, dont cette année, et il évident que l'ambiance et la disponibilité des organisateurs est incomparable. C'est quasiment une ambiance familiale à Barcelonnette tellement il y a d'attention pour tous. Ceci étant, comparer un organisateur comme Sportcom avec une équipe de bénévole c'est comparer le petit épicier attentionné du coin avec l'hypermarché impersonnel d'une grande zone commerciale ! Là aussi, chacun juge à sa façon. Il faut quand même souligner que les personnes qui se trouvaient aux ravitos ont fait le maximum pour les participants dans des conditions pas toujours évidentes. De son côté, JL Bourdeau était sur le parcours avec sa voiture et avait un petit mot pour chaque concurrent qu'il dépassait. Par contre l'arrivée manquait clairement de chaleur (à tous les sens du terme !) car l'orage a conduit les organisateurs à se réfugier dans la salle d'accueil et ils ont mis du temps à mettre un panneau pour informer les concurrents qui arrivaient. 

Pour finir, l'an dernier, en repartant des Saisies, j'étais content d'avoir bouclé le TMB et je m'étais dit que je n'y reviendrai pas... Je suis non seulement revenu cette année et je ne le regrette pas car aujourd'hui j'ai le sentiment d'avoir vécu un truc vraiment unique et de l'avoir géré du mieux que je pouvais.

Bonne continuation à toi et au plaisir peut-être de se retrouver au DFU 2015 (ou ailleurs).

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Encore une fois Patrick, merci à toi, pour l'ensemble de tes remarques, très intéressantes, et très constructives.

Il est vrai qu'il faut saluer le très bon accueil, la patience, la disponibilité des représentants de l'organisation à chaque ravitaillement, ce fut vraiment le grand bon point de cette journée.

Bonne continuation à toi aussi et je serai effectivement présent au DFU 2015 !

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Bonjour Patrick,

Merci pour ce joli compte rendu, on a presque l'impression d'y être... Enfin presque, puisqu'au chaud devant mon écran, il n'est pas vraiment évident de pouvoir vraiment ressentir ce que tu as vécu durant la dernière partie de ce TMB ! Je n'ose imaginer qu'elle aurait été mon devenir si j'avais pris le départ de cette édition !

En tout cas, un grand BRAVO à toi et à tous les concurrents qui sont allés au bout de ce périple; même déjà le fait de prendre le départ d'une telle épreuve sachant que la météo allait être dantesque mérite le respect !

Pour ma part, je ne suis pas trop mécontent de m'être abstenu après t'avoir lu et même si ce TMB laissera des souvenirs impérissables à ceux qui y ont pris part, les meilleurs souvenirs étant ceux qui se forgent dans l'adversité, je ne suis pas certain que j'aurai eu le mental pour me mettre ainsi en danger (enfin, tu me diras qu'à ce moment de l'épreuve, il n'y avait plus trop de questions à se poser) !

Je suis vraiment admiratif de tous !!!

Et c'est toujours un réel plaisir de te lire !!!

A très bientôt j'espère pour de nouvelles aventures

 

Laurent

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Bonjour Laurent,

Merci pour ton petit mot !

Le changement de programme avait été annoncé la semaine précédente car le passage par le San Carlo été nécessaire pour éviter d'avoir à gérer la même situation que l'an dernier où les premiers du TMB avaient été bloqués par la cyclosportive qui descendait de la Thuile. Du coup, la suppression du Champex permettait de garder à peu près le même dénivelé. Pour ce qui est de la difficulté, le San Carlo vaut le détour pour ceux qui aiment les forts pourcentages. Il faut éviter de s'emballer dès le départ !

A bientôt sur la route et bon été. 

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