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Combien de km minimum avant de grimper les cols ?


Michel RENOU
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Bonjour, j'ai 49 ans et voilà près de 25 ans que je n'avais pas fait de vélo sérieusement (ex coursier et cyclo). Je pèse 75 kg et mesure 1.76m. Pour entretien physique,  je courais à pied 3 fois par semaine depuis 5 ans (3x 1h environ), en parcours montagneux après un arrêt presque total du sport. Je viens de racheter un vélo à moins de 1000 euros mais triple plateau (32 x 24 plus petit) pour épargner chevilles et ligaments. J'habite au pied du Vercors côté Valence et voudrait bientôt commencer les grimpettes. Pour l'instant, en 3 semaines je n'ai que 450 km au compteur et les quelques tentatives effectuées me paraissent hyper-dures (moitié de cols), alors que les bosses "classiques" d'1 ou 2 km, ne me posent pas de problème. Dans combien de temps pensez-vous que je puisse grimper les quelques cols de la région ? Je précise avoir déjà monté Tourmalet, Galibier, Aubisque, Ancizan, Chamrousse, Luitel, Aspin dans ma prime jeunesse...

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Pour ma part quand j'habitais Grenoble je ne me posais pas de question et commençais directement la saison par la montagne, dans la mesure où la neige et le verglas le permettaient bien sûr ! 😆 Je pense que c'est d'abord une question de braquets. Si tu les as choisis de façon à être à l'aise sur les pentes que tu envisages (mais comment en être sûr avant d'avoir essayé ?), alors tout ira bien.

Mais ça, c'est tes capacités qui vont les déterminer. Vu que tu es un ancien coursier, tu dois avoir de bonnes capacités physiques intrinsèques, et donc un 32/24 semble raisonnable a priori pour un début, par exemple pour grimper à Tourniol ou au Limouches qui ne sont pas très pentus. Par contre, pour le Mont Noir par exemple, il faudra peut-être mettre plus petit, ou alors attendre d'être plus entraîné. Mais ce sont des conjectures de ma part, puisque je ne sais pas ton niveau exact.

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Il faut déjà, je pense commencer à faire 500 bornes en essayant de bien mouliner; au moins 100 tr/min sur le plat. Puis après passer a du fractionner. Essayer de passer des côtes pas trop longue en forçant, entre 50 et 55tr/min. Puis faire l'inverse, monter ds côtes en moulinant. Esayes aussi de faire des tour de 70 à 80km avec au moins 1300 de dénivelé.

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Michel,

Il est parfaitement impossible de définir le temps et le nombre de kms qui te seront nécessaire pour te sentir à l'aise sur une montée de col. Déjà remettre la machine en route avec un peu de fond…  C'est la base. Et puis ensuite regarder comment rendre ton coup de pédale plus efficace… Mais quand même si tu as été coursier il doit bien te rester quelques automatismes et quelques idées sur la manière de t'entraîner… Le but du jeu si tu recherches un peu l'aspect sportif c'est d'acquérir une gestuelle fluide qui te permette de tourner rapidement les jambes et d'accroitre ta force pour pouvoir appuyer fort sur les pédales… Voilà les paramètres à travailler… Et puis tu fais de la bosse… Mais ne te préoccupe pas plus que ça de savoir si tu es près à escalader un col (plusieurs c'est une autre paire de manches)… A l'arrivée c'est toujours de l'expérience… et même si on rame un peu… du plaisir… Évidemment le ratio poids/taille actuel ne te favorise pas en tant que grimpeur… Mais bon on fait toujours comme on peut…

A+/GR

http://galibier.uniterre.com/

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Bonjour Michel,

Avec le même âge, 3 kg de plus et 4 cm de plus, je te fais part de mon expérience, pas tout à fait une réponse à ta question, mais quelques points en commun. Je prépare également des ascensions de cols pour cet été, dont le Ventoux. J'ai commencé le cyclisme en juillet dernier. J'ai d'abord travaillé le foncier pendant plusieurs mois pour acquérir l'endurance de base que je n'avais pas, en augmentant progressivement distance et intensité. Depuis 2 mois, j'effectue par semaine : une sortie de détente (80/100km environ) couplée avec 2 sorties de travail spécifique pour élever mon seuil anaérobie et augmenter ma force (50-80km par sortie). Je ne mélange pas ces 2 types d'entrainement (seuil et force), je les enchaîne par phases de 3/4 semaines. Lors de mes sorties de détente, j'essaie d'augmenter très progressivement ma cadence de pédalage, en réduisant éventuellement le braquet pour que ça reste de la détente. Cela complète le travail sur la puissance. Au total, j'ai effectué 4200km depuis le début de l'année et 31000m de dénivelé, mais en bosses courtes uniquement. Pour la préparation de cols, il me semble que le travail spécifique te sera plus profitable que le travail de l'endurance, que tu vas retrouver rapidement au vu de ta pratique passée. La clé pour tenir une ascension, c'est de pouvoir développer une puissance suffisante pendant longtemps. Donc il faut élever son seuil (pour augmenter sa puissance disponible sans se mettre dans le rouge) et travailler en force pour développer son niveau de puissance sous le seuil. Cela habitue aussi les jambes à fournir un effort prolongé sans trop souffrir. Mon plus petit braquet est plus court que le tien : 34x28. Si j'ai un doute au dernier moment, je passerai sur un 34x30. Bonne continuation.

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Suite à vos abpndants courriers, j'ai pu réaliser aujourd'hui, ce que je n'avais pas réussi le week-end dernier et me hisser en haut des 1160m du col du Tourniol. L'ascension a été longue et a duré plus d'une heure à une moyenne honteuse de 12 km/h. Il me semble qu'il y a 25 ans, je faisais deux fois plus vite. Mais l'essentiel n'est pas là. Avec mes 500 km dans les jambes, grâce à un entretien en course à pied qui a très bien entretenu mes capacités respiratoires et cardiaques, je suis parvenu à hisser mes 75 kg en haut. Mon poids de forme doit être aux alentours de 68-69 kg et ce qu'il me reste à faire est aussi de perdre 2 ou 3 kg pour pouvoir encore mieux faire. Le reste est surtout musculaire pour les jambes, mais aussi pour le dos (reins) avec lesquels on travaille pas mal. Merci à tous donc de vos réponses, à moi de paufiner les derniers éléments pour mieux grimper encore dans quelques temps... J'ai Braus, Turini en tête, puis Hautacam et le Pont d'Espagne, puis 1 ou 2 cols en Espagne du côté de Madrid et enfin un retour en Drôme à la fin du mois d'août...

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ça dépend. 15km/h dans un col comme la Madelaine ou le Relais du Chat, c'est déjà vraiment une bonne performance.

15km/h dans un col à 4%, c'est plutôt moyen.

Demain, je vais faire le glandon et la croix de fer. Puis ensuite l'ascension du col du Mollard. A une allure tranquille qui me permettra d'admirer le paysage. Je pense que ma moyenne sur les montées sera dans les 12-12,5km/h peut être 13. On pourrait se faire une mini étape du tour en finissant par la Touissuire mais je vais pas me ruiner pour le début de mes vacances .

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Bien sûr que ça dépend du col. Mais j'avais en tête le col de Tourniol qui n'a absolument rien à voir avec le Relais du Chat. Le Tourniol peut se grimper par le nord ou par l'ouest (et même par le sud en venant du col des Limouches, mais c'est beaucoup plus long alors). Dans les deux cas, nord et ouest, c'est 4,1% de moyenne seulement. 22 km de montée par le nord en venant de Saint-Jean-en-Royans, et 24 km par l'ouest en venant de Romans. C'est probablement ce dernier côté qu'a fait Michel. Dans ce cas, la montée est irrégulière et globalement peu pentue (2,2% de moyenne) jusqu'à Barbières à 11,5 km du sommet, et là ça se corse un peu pour les 12,5 km restants, avec 6% de moyenne jusqu'au sommet (pourcentages et distances donnés par mon Altigraph).

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Pas de problème sur ma moyenne en réalité, car venant de Valence (et non de Romans), ma moyenne m'a semblé basse par rapport à l'époque où je grimpais sans difficulté (j'avais 18-19 ans) n'ayant pas de poids à trainer. C'est tout... Quant à mes moyennes de l'époque, je me souviens m'être trainé dans le Luitel (sûrement à moins de 10 km/h)et avoir bien grimpé l'Aspin par les deux côtés (à 24-25 sans trop de problème venant d'Arreau). Donc les moyennes ne valent effectivement que par rapport à de nombreux paramètres, l'âge et le poids étant sans doute déterminants. Je ne me situe plus dans cette perspective de course de l'époque. J'apprécie simplement aujourd'hui de pouvoir passer d'un sport à l'autre (course à pied au vélo) en conservant au moins l'acquis respiratoire et cardiaque. Pour le reste, un peu trop mal au genou, qui me fait dire qu'avant de grimper, il faut avoir un peu plus de 500 km en jambe. Il me semble qu'avec 200 ou 300 km supplémentaires (je roule environ 4h30/5h par semaine depuis un mois seulement), On nous disait de rouler 1000 km aussi il y a 30 ans avant de grimper. Cela me semble assez vrai pour ne pas finir l'ascension à l'agonie. Autre détail à l'époque je montais avec le 42x24 et maintenant, je mouline et l'accepte, sans m'impatienter.

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42x24 pour moi c'est un braquet qui est énorme!!!

J'arrive à grimper un col comme le Granier par chambéry (15.5km à5,7%) en 39x21/23. Mais dès que les montées sont plus rudes comme ça va être le cas demain, je suis obligé de passer sur mon 30x21/23.

Mais comme on l'a dit précédemment, l'important c'est de se faire plaisir, qu'importe la vitesse. Dans mon cas quand je monte sous les 170, c'est encore ssez agréable mais lorsque j'atteints les 175 voir plus, je ne regarde plus trop les paysages. Je suis dans le rouge.

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Excuse-moi mais 24-25 km/h dans l'Aspin par Arreau et sans trop de problème, tu ne confonds pas avec Ricco ?où alors c'est dans le premier km??? Il y a un problème surtout comparé au Luitel à 10 km/h que je connais aussi.

Pour le reste il n'y a pas de honte à monter un col à faible vitesse, l'important c'est d'y arriver en se faisant plaisir, même si il faut mettre un 34/32!La montagne c'est un défi personnel.

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