Le Vélo 101-solite… coureurs à moustache

« J’ai une équipe de bad boys désormais ! » Christian Guiberteau s’en amuse. Le directeur sportif français de l’équipe Argos-Shimano a vu débarquer la moitié de son effectif en Corse… flanqué de moustaches en tous genres. C’est John Degenkolb qui a inspiré ses camarades. « Je porte cette moustache depuis un petit moment déjà, nous explique le sprinteur allemand, qu’on avait déjà vu gagner comme ça sur les routes du Giro. Les autres gars dans l’équipe m’ont charrié avec ça et à l’occasion du Tour ils ont voulu faire pareil. Ils se sont laissé pousser la moustache pour démarrer le Tour. C’est une petite plaisanterie, une manière de faire quelque chose de différent pour élever l’attention à notre égard ! En ce qui me concerne je vais garder la moustache tout du long du Tour… à moins que je ne décide de la raser quand j’aurai gagné une étape ! »

La p’tite question… vous vous souvenez du Tour du Centenaire ?

Attention à ne pas faire l’amalgame qu’on entend trop souvent : on fête bel et bien cet été la 100ème édition du Tour, pas son centenaire, célébré pour sa part il y a dix ans. Et à ce propos, Pierrick Fédrigo (FDJ.fr) se souvient tout particulièrement du Tour du Centenaire. En 2003, il était néophyte de la Grande Boucle. « C’était mon premier Tour de France donc ça reste évidemment pour moi un très grand souvenir, se rappelle le Marmandais. Malheureusement pour moi j’avais attrapé une gastro et je n’avais pas pu le finir, contraint à l’abandon à trois jours de l’arrivée. C’est ça qui avait été le plus dur. Ce fut ma première expérience sur le Tour. Une aventure. J’y avais mené ma première échappée dans le Télégraphe et le Galibier. C’était il y a dix ans, et voilà que j’attaque mon dixième Tour ! »

Dans la musette de… Jérémy Roy (FDJ.fr)

Dans la musette de Jérémy Roy (FDJ.fr), ce midi, il y aura un sandwich à la myrtille, cinq gels, deux barres (une sucrée, une salée), un bidon d’eau et un bidon de sirop, une compote et un petit Coca. Un ravitaillement essentiellement sucré qui vaudra pour tout le groupe. « Les musettes ne sont pas dissociées au niveau des coureurs parce qu’ils passent trop vite au ravitaillement pour les différencier, précise Olivier Bertrand, kiné de la FDJ.fr. On met donc des gels et des barres pour faire plaisir à tout le monde. Plus l’étape est longue, plus on met de barres ou gels. Selon les conditions climatiques aussi la composition de la musette peut évoluer. Le salé, il doit être mangé en début d’étape, donc les coureurs en prennent avec eux dans les bus mais n’ont pas d’intérêt à l’intégrer sur la fin de la course, ceci pour des raisons digestives. »

Le chiffre du jour… 2200

C’est le nombre de messages de soutien relayés l’an passé par Docapost auprès des coureurs du Tour de France. La société du groupe La Poste a de nouveau délégué une équipe de trois personnes chargée d’assurer la distribution du courrier adressé aux coureurs et suiveurs du Tour de France. Durant toute la durée de la course, elle met à disposition un bureau de poste itinérant, ouvert tous les jours de 13h00 à 19h00, pour assurer la distribution et la réception des courriers et des colis adressés aux 4500 suiveurs de l’épreuve. Pour encourager votre coureur préféré, une adresse unique : nom du coureur – nom de l’équipe – Tour de France-Docapost – code postal et ville-étape. Pour les adeptes des échanges en ligne, une carte électronique est disponible sur www.docapost.com/tourdefrance. Tous les courriers envoyés sont distribués en main propre à leurs destinataires. Qui sera le coureur le plus encouragé ?

24 heures avec le dossard 101… Joaquim Rodriguez (Team Katusha)

Joaquim Rodriguez a appris de notre bouche, jeudi soir, qu’il porterait le dossard 101 pour les trois semaines qui commencent. « J’aime bien, j’aime bien », a-t-il apprécié sans pour autant faire le rapprochement avec le dossard qui avait porté chance l’an passé à Bradley Wiggins. 2ème du Giro et 3ème de la Vuelta en 2012, le Catalan que nous suivrons au quotidien dans cette rubrique participe à son deuxième Tour après celui de 2010 (7ème et vainqueur d’étape). Son objectif : côtoyer les meilleurs. « Le Tour peut se décider n’importe quel jour. Les étapes corses sont dures et très nerveuses. C’est sûr qu’il peut s’y passer quelque chose. Je vais me battre pour la meilleure place possible. On verra si c’est la 1ère, la 2ème, la 3ème ou la 7ème. Bien sûr faire un podium sur les trois Grands Tours, ce serait fantastique, j’ai beaucoup travaillé pour ça. »