Les 25 et 26 septembre prochains, les plus grandes marques de cycles et de composants vous invitent pour deux journées de tests exclusifs au cœur de la Bourgogne sur le site de la ville de Santenay (Côte d’Or). Partant du principe que lire des comparatifs et autres arguments catalogue était une chose, avoir la possibilité de tester en était une autre, plusieurs marques se sont rassemblées pour vous permettre de tester, comparer, discuter, que vous soyez compétiteur ou simple amateur de cyclisme. Une centaine de vélos 2011, des roues et autres composants vous attendent sur la place centrale de Santenay. Plus d’infos sur www.bikeinside.fr.

Géraldine, vous êtes à l’instigation de Bike Inside, dont la deuxième édition aura lieu à Santenay les 25 et 26 septembre, quels en seront les nouveautés ?
Tout simplement, ce sont les produits eux-mêmes qui sont des nouveautés ! Le fait de pouvoir tester les vélos et les équipements 2011 aussi tôt est une réelle chance pour les pratiquants. Ils pourront ainsi faire leur propre choix basé sur des critères objectifs. Après l’avis de la presse, des revendeurs et de l’entourage, il est important de pouvoir se faire sa propre option. Et quoi de mieux que des tests dans les meilleurs conditions, entourés des personnes expertes de chaque marque ?

Comment a été perçu ce nouveau concept l’an passé ?
L’année dernière le concept a très bien fonctionné et tous les testeurs qui sont venus sont repartis très contents et en attente d’une nouvelle édition. Nous ne souhaitions donc pas le révolutionner mais simplement améliorer certains aspects en termes d’organisation et de communication. Pendant ces week-ends test, nous sommes vraiment à l’écoute de nos consommateurs, ce qui nous permettra de faire évoluer le concept au fur et à mesure.

Comment comparer Bike Inside VTT et Bike Inside Route ?
Cette année, la météo a été particulièrement défavorable pour Bike Inside VTT, qui a eu lieu au tout début du mois de mars pendant le week-end où le sud de la France a connu de fortes chutes de neige. De ce fait, la participation a été plus faible. Mais en aucun cas nous ne pouvons dire que la version VTT ne fonctionne pas. Concernant la version Route, il n’y a absolument aucun événement qui permette de faire des tests comme c’est le cas en VTT avec le Roc d’Azur, la Free Raid, les Pass Portes… Il est donc évident que les attentes sont encore plus grandes sur le segment Route.

Y a-t-il des spécificités quant aux vélos proposés ?
Oui, en plus des vélos de route nous proposons aussi des modèles spécifiques pour le triathlon. L’intégration de la marque Rotor à Bike Inside permet aussi d’apporter un plus aux triathlètes. Toutes les marques proposent aussi en test des vélos spécifiques pour les femmes. Ce type d’événement est une réelle opportunité pour les femmes de pouvoir essayer les versions homme et femme et ainsi se rendre compte des avantages que procurent un vélo spécifique femme.

Y aura-t-il plus de marques et plus de magasins associés ?
Bike Inside est ouvert à toutes les marques dans la mesure où celles-ci sont sur la même longueur d’ondes que nous et souhaitent s’impliquer et travailler ensemble en bonne intelligence. La preuve en est, cette année Campagnolo et Rotor nous ont rejoints. Concernant les magasins, ils sont invités à venir eux aussi essayer les vélos et échanger avec les consommateurs et les marques. Cette année il semble qu’un plus grand nombre de magasins seront présents avec nous. Sans doute ont-ils compris l’intérêt de ce concept pour leur business futur et leurs consommateurs.

On pouvait penser que l’édition 2009 de Bike Inside avait comme but d’anticiper la demande en baisse, vous prolongez, est-ce à dire que Bike Inside va devenir pérenne ?
Dès la mise en place de la première édition Bike Inside, nous avions une vision sur le moyen/long terme. Pour qu’un événement soit un succès et qu’il devienne une référence, il faut plusieurs éditions. La demande et les attentes sont là, pourquoi s’en détourner ? D’ailleurs, nous allons sans doute conserver le même lieu et la même date pendant plusieurs éditions de manière à l’ancrer dans le calendrier des événements sportifs.

A votre niveau, sentez-vous que le marché redémarre, étant entendu que le vélo a été moins touché par la crise que l’automobile par exemple ?
Le vélo est un produit de loisir et aussi de déplacement qui est en totale phase avec les défis de demain et les préoccupations actuelles telles que l’écologie, le bien-être, la réduction du trafic… La crise n’a donc pas eu le même impact. D’ailleurs, concernant Giant, nous avons fait une très bonne année de ventes. Il est vrai que nous avions une très belle gamme avec de nombreuses évolutions technologiques et cela sur tous les segments du vélo. 2011 s’annonce encore mieux.

Entre Savenay, R’Bike, et le Roc d’Azur, seuls les côtés sud et est de la France vont bénéficier des nouveautés 2011, comment allez-vous toucher les autres parties du territoire ?
Il est vrai que pour le moment ce sont les régions du sud et de l’est qui en bénéficient. Mais nous avons dû faire des choix en combinant des dates et des lieux afin de bénéficier à la fois d’une météo favorable et être dans des périodes-clés de prise de décision d’achat. Quel est l’intérêt de faire tester un vélo de route au mois de mai dans le nord ? Il fera sans doute beau mais les vélos auront déjà été achetés ! De plus, l’achat d’un vélo représentant un investissement important, les pratiquants n’hésitent pas à se déplacer pour saisir l’opportunité de faire des tests de qualité sur un large panel de modèles et de marques. Les prochaines années verront peut-être la duplication dans d’autres régions… Affaire à suivre !

Propos recueillis le 25 août 2010.