Liquigas-Doimo. Fière du comportement de ses coureurs depuis le départ d’un Tour d’Italie qu’elle est en mesure de remporter dimanche par le biais d’Ivan Basso, la société Liquigas a choisi de poursuivre son activité. Arrivée dans les pelotons en 2005, elle a annoncé la poursuite de son partenariat avec l’équipe cycliste pour deux années supplémentaires. Ivan Basso et Vincenzo Nibali se sont en outre engagés pour 2011 et 2012. « En six ans, la notoriété de Liquigas a augmenté de manière exponentielle, a relevé son président Paolo Dal Lago. Nous sommes auto-convaincus de l’efficacité de cet investissement. Maintenant que nous sommes au sommet du cyclisme mondial, ce serait une erreur de ne pas pouvoir en récolter les fruits. » Avec l’assurance de préserver dans ses rangs Ivan Basso et Vincenzo Nibali, la Liquigas a de beaux jours devant elle.

André Greipel. Le sprinteur allemand de l’équipe HTC-Columbia a obtenu hier une victoire d’étape dans le Giro, portant désormais à six le nombre de ses succès journaliers dans un Grand Tour : une étape du Giro en 2008, quatre étapes de la Vuelta en 2009 et une étape du Giro en 2010. Cette dernière étape aura mis du temps à venir mais André Greipel s’est accroché pour l’obtenir. « J’ai été malade au début de la course, ça a été dur parfois de se donner du courage car la victoire a mis longtemps à se présenter, a commenté André Greipel. Mais ce Giro se termine pour moi de la manière idéale. L’équipe a cru en moi et le final de l’étape a été à ma convenance. » L’entourage de la formation HTC-Columbia a confirmé qu’elle avait cette étape en vue pour André Greipel depuis déjà de nombreux jours.

David Arroyo. C’est pourvu du Maillot Rose de leader que l’Espagnol David Arroyo (Caisse d’Epargne) abordera aujourd’hui la grande étape du Mortirolo. Et plus que dans la montée finale, c’est dans l’ascension du Mortirolo que les écarts pourront se creuser. Et c’est là qu’il lui faudra rester vigilant. Avec 2’27 » d’avance sur Ivan Basso (Liquigas-Doimo), un petit espoir reste permis pour le leader du classement général. « Jusqu’à maintenant mes coéquipiers ont très bien contrôlé la course. Sur le plan personnel, je récupère très bien dans les courses par étapes de trois semaines et je suis prêt à me battre avec Basso et Evans jusqu’au bout. Il reste encore bien de la montagne, marquée par le Mortirolo et le Gavia. Bien des choses peuvent encore arriver, mais je tenterai de remporter ma première grande course par étapes de trois semaines. »

Le road-book :

19ème étape : Brescia-Aprica (195 km). Voici venue l’heure de vérité ! A l’avant-veille du terme du Tour d’Italie, les coureurs en découdront avec une étape mythique qui comprendra quatre ascensions dans les 100 derniers kilomètres. Il leur faudra d’abord composer avec une première montée d’Aprica (13,9 km à 3,5 %), où sera jugée l’arrivée après l’ascension du Trivigno (11 km à 7,6 %) et surtout du Passo del Mortirolo (12,8 km à 10,1 %), l’un des cols les plus mythiques du paysage cycliste. Par-delà de petites routes vertigineuses, les coureurs devront gravir un vertige ! Au sommet, à 32 kilomètres de l’arrivée, ils basculeront alors dans la descente qui les conduira au pied d’une seconde ascension vers Aprica, aux pourcentages nettement moins relevés, ce qui devrait exclure une véritable sélection entre les favoris après le Mortirolo.