Christopher Froome fait partie, avec Bradley Wiggins mais aussi Fabian Cancellara, des cyclistes concernés par la divulgation au grand public de leurs autorisations d’usage à des fins thérapeutiques (AUT), suite à un piratage de la base de donnés de l’Agence mondiale antidopage (AMA) par des hackers russes du groupe ‘Fancy bears’. Bradley Wiggins a accordé un entretien à la BBC dimanche dernier. Ce mardi, c’est au tour de Chris Froome de se défendre, en publiant un message sur les réseaux sociaux.

Sur Twitter, le triple vainqueur du Tour de France a avoué que le système des AUT pouvait être détourné à des fins plus malhonnêtes, mais le Britannique a assuré qu’il n’avait jamais essayer de contourner les règles pour se doper. Le coureur du Team Sky n’a jamais caché qu’il bénéficiait d’AUT, et a toujours été transparent à ce sujet. « Je prends mon rôle dans le sport très sérieusement et je sais que je dois non seulement obéir aux règles, mais aussi aller plus loin afin de devenir un exemple éthique et moral », écrit-il, lui qui a refusé une AUT en troisième semaine du Tour de France 2015, alors qu’il souffrait d’une infection respiratoire.

Chris Froome continue son message en alertant le fait qu’il est « certain que le système des AUT peut être détourné et l’UCI et l’AMA doivent s’en occuper au plus vite ». Le coureur britannique souhaite que ces deux instances soient plus strictes quand elles délivrent des AUT. « Je n’ai jamais eu cette approche de la gagne à tout prix. Je n’ai jamais cherché à contourner les règles. Je crois que les athlètes doivent prendre leurs responsabilités jusqu’à ce que des règles plus contraignantes soient mises en place », conclue le triple vainqueur du Tour de France, qui assure n’avoir aucun problème à ce que cette information le concernant ait fuité, au même titre que celles de Wiggins, Cancellara, ou encore Biles (gymnastique) et Williams (tennis).