« Ambiance de folie, très bien encadré et des gens forts sympathiques », « parcours toujours aussi magnifique dont on ne se lasse pas, même pour les régionaux », « des villages plein de vie avec un très bon accueil pour les cyclistes et la sécurité bien organisée tout au long du parcours »… Le livre d’or de la Drômoise, accessible sur le site de l’épreuve, regorge d’éloges à l’attention de cette cyclo qui vient de boucler sa 7ème édition, dimanche autour de Die. En cyclo-reporters consciencieux, nous nous devions de vérifier ces informations.

9h00, dans la sous-préfecture de la Drôme, la charmante commune de Die accueille l’un des derniers pelotons cyclosportifs de la saison. Une semaine après les Bosses du 13, l’incontournable rendez-vous de masse final, ceux qui jouent encore la prolongation se rassemblent en nombre sous l’un des derniers soleils estivaux. La Drômoise est la dernière cyclo à rassembler autant de monde (1500 inscrits, la majorité sur les randonnées) tout en préservant un caractère authentique et convivial. Au départ en plein cœur du village de Die, plusieurs options s’offrent aux participants : deux parcours cyclosportifs (147 et 119 km), quatre randonnées (147, 119, 59 et 23 km). De quoi rassembler le plus grand nombre de pratiquants dans ce département aux paysages fascinants.

Le départ donné en commun aux cyclos des deux parcours à 9h00 est une initiative plaisante. On part une heure plus tard que les Bosses du 13, un luxe quand on n’est pas tellement matinal autant qu’un avantage quand on vient de loin. Les 10 premiers kilomètres roulants sur une large route nationale permettent de s’échauffer avant de bifurquer sur la droite pour attaquer la première difficulté du jour, une nouveauté en l’occurrence : le col de Pennes. Son introduction sur le parcours vient corser la Drômoise. Il s’agit d’un col de 8 kilomètres à l’asphalte rugueux et sinueux. Un vrai col de montagne qui oblige de passer tout de suite le petit plateau. Et forcément, il n’en faut guère davantage pour dessiner les groupes.

La descente technique et sinueuse, dans laquelle on a vite fait de se faire emporter, rattrape le parcours traditionnel pour se diriger vers le col des Roustans, au bas duquel intervient la bifurcation entre les deux circuits. Suit le col de Rossas et une dernière difficulté technique vers Lesches, avant un final très roulant. Le petit coup de cul de Collet se franchit grand plateau, avant un final en faux-plat descendant sur une vingtaine de kilomètres jusqu’au retour dans le village de Die.

Si plusieurs grands noms du cyclosport ont fait le déplacement, il y avait un invité de marque en la personne de Stéphane Tempier. Le pilote de BH-SR Suntour-KMC, 3ème du Championnat de France de VTT et 5ème de la Coupe du Monde, a surfé sur sa bonne préparation en vue du Roc d’Azur pour s’imposer en solitaire en 4h12’13 ». Devant Michel Bellina et Kenny Nijssen. Victoire de Vincent Arnaud en 3h22’58 » sur le petit parcours.

Les commentaires élogieux et unanimes laissés par les concurrents se sont avérés juste. La Drômoise est une épreuve difficile car vallonnée. Mais une très belle cyclo où il fait bon finir sa saison, sur les routes rurales d’une très belle région, et dans une ambiance fort agréable. Le terroir n’est pas oublié. Outre le repas d’arrivée autour de produits locaux, chaque participant est reparti avec un coupe-vent pour affronter les mois à venir et… l’incontournable bouteille de Clairette de Die.

Classement 147 km :

1. Stéphane Tempier en 4h12’13 »
2. Michel Bellina (ASC Macot La Plagne) en 4h13’50 »
3. Kenny Nijssen en 4h13’50 »
4. Jean-Francis Pessey en 4h13’53 »
5. Jérôme Phanon en 4h16’27 »
6. Jean-Luc Chavanon (Chamrousse Team Cyclosport) en 4h17’46 »
7. Gilles Foucault en 4h17’47 »
8. Nicolas Reynaud en 4h17’50 »
9. Rodolphe Lourd en 4h17’53 »
10. Lionel Genthon (BAC 01) en 4h22’26 »

44 et 1ère Dame. Céline Schuller en 4h52’27 »

Classement 119 km :

1. Vincent Arnaud en 3h22’58 »
2. Brice Aerts en 3h23’36 »
3. Christophe Menini en 3h30’49 »

4 et 1ère Dame. Edwige Pittel en 3h30’56 »