A comme aéroport. Charles De Gaulle. Terminal 2A. Le comptoir El Al, à l’extrémité du terminal. Arrivée demandée 3 heures avant votre envol, la sécurité est très présente et très efficace. Double effet à anticiper, la peur n’évite pas le danger et votre sécurité est omniprésente. Ça sera notre leitmotiv pour tout le voyage, et le plaisir de cette découverte d’Israël vaut très largement le voyage. C’est parti.

B comme Ben Gourion. Un personnage important de l’histoire d’Israël, et le nom de l’aéroport qui vous accueille à Tel-Aviv. Un visa d’entrée attaché au passeport, après 4h15 de voyage. A peine le temps du repas à bord…

C comme coopération. Coopération entre clubs français et coureurs israéliens. Une superbe initiative, comme nous le souligne André Wilmouth dans une interview à retrouver prochainement sur Vélo 101.

D comme décalage horaire. Une paille, seulement une heure. Quand il est 19 heures en horaire d’hiver en France, il est 20 heures en Israël.

E comme eau. Pays de larges et historiques déserts (Judée, Sinaï), Israël se veut autonome de ce point de vue. L’état hébreu se retrouve en pointe sur tout ce qui concerne la désalinisation de l’eau. Israël fournit également de l’eau à la Jordanie.

F comme Formalités. Que ce soit du côté administratif ou médical, rien de particulier si vous venez en Israël pour le tourisme. Pas de vaccins, et un visa d’entrée puis un autre à la sortie.

G comme Galilée. Galilée, ses collines et sa gastronomie. Epices, fruits et légumes sont juste dans leur berceau. Les mariages salés-sucrés sont à goûter. Exemple : des abricots secs cuisinés avec de l’huile d’olive et des tranches d’oignons confites. Un bonheur à déguster.

H comme Hérode. Un des rois d’Israël qui a bâti Massada, le pays qui a vécu de nombreuses occupations : des Phéniciens, des Byzantins, des Romains, des Grecs, des Turcs, des Perses, des Croisés, des Anglais, des Français, etc. Liste non exhaustive.

I comme Israël. Avec 8,5 millions d’habitants, le pays accueille 3 millions de touristes par an, dont 600 000 Américains, et 300 000 français. Tout le monde y trouvera son plaisir, sportif, culturel, religieux, historique, etc.

J comme Jérusalem. La capitale historique d’Israël. 5000 ans d’histoire vous font face depuis Jérusalem Est, ville des trois religions monothéistes : le Judaïsme, 75% de la population d’Israël, l’Islam, 18% et le Christianisme, 3%. Quatre quartiers: juif, musulman, chrétien et arménien. Un conseil, prenez un guide pour mieux découvrir la ville, et prévoyez deux jours. Il y a tant à voir et à visiter, une ville fascinante !

K comme Kibboutz. Les phalanstères à la Saint-Simon locaux, ont donné les coopératives modernes, en Israël, les Kibboutz, encore nombreux. Vous pouvez même dormir dans les hôtels-Kibboutz.

L comme Langue. Langue officielle, l’Hébreu, n’est pas facile à comprendre, à parler encore moins. Un seul mot à retenir : Shalom. En Anglais, voire en Français, tout le monde se comprend. Israël est un pays où le commerce est bien pratiqué, on y arrive toujours !

M comme Mer Morte. Elle est située à moins 425 mètres. C’est le point de départ et d’arrivée de la Gran Fondo Dead Sea qui vous fait prendre 1600 mètres de dénivelé positif en 155 kilomètres. C’est la mer de tous les minéraux : beaucoup de magnésium, de potassium, mais aussi beaucoup de produits naturels pour la peau. La mer morte recule d’un mètre par an. Elle fait encore 600 km2. Israël est passé maître dans le traitement et la désalinisation de l’eau. Un réservoir de 2000 m2 d’eau consommable est en aval de la mer rouge.

M comme Middle East Peace Tour. Une course imaginée par un ancien pro autrichien, Gerhard Schönbacher, sur huit jours en avril 2018. Elle se déroulera à cheval sur trois pays symboles : la Jordanie, l’Egypte et Israël. Sept étapes, dont un contre-la-montre de 25 kilomètres en Egypte. Départ Amman, arrivée Jérusalem avec des étapes sur la mer morte, Petra, Aqaba, Eilat, pour près de 700 kilomètres au total. 300 coureurs sont espérés. Jens Voigt s’est montré très intéressé par le projet. Le sport est un beau symbole de réunification et de rapprochement, le ping pong entre la Chine et les Etats-Unis ou la course de la paix l’ont déjà monté. À suivre.

N comme Néguev. Le désert qui accueille seulement 8% de la population, mais recouvre 40% du territoire, soit 13 000 km2. Majoritairement des nomades bédouins.

O comme oliviers. Le Mont des Oliviers, bien sûr, mais aussi les vertes et les noires surtout. Excellente huile d’olive également, évidemment!

P comme palmiers. La région de Jérusalem en regorge, ne vous demandez plus pourquoi les dattes sont si bonnes !

Q comme quatre mers. Rien que ça : la mer Morte ou mer de sel en hébreu, la mer de Galilée ou lac de Tibériade, la mer Rouge et la Méditerranée.

R comme routes. L’état des routes est excellent. La plupart sont bordées d’une bande pour rouler bien protégé. Globalement, les automobilistes ne semblent pas agressifs. Ils klaxonnent plus pour prévenir qu’autre chose

S comme Scorpion Pass. Pas de danger côté piqûres, si ce n’est une vraie piqûre de rappel. Comme quoi, Israël, c’est bien sûr pour les cyclistes (et les vététistes). C’est une montée de 3, 4 kilomètres sur du macadam abîmé, à 12% de moyenne environ. S aussi comme Shekel, la monnaie locale. Comptez un euro pour 4,5 shekels.

T comme Tel-Aviv. Lla ville moderne par excellence, accolée à Jaffa, l’historique. L’immobilier y est très cher, la ville s’étend de plus en plus vers le nord. Ce qui n’empêche pas d’apprécier la beauté de la marina, où tous les types de restaurants sont proposés.

U comme Unesco. Les endroits d’Israël qui sont au patrimoine mondial de l’Unesco sont innombrables, à commencer par la forteresse de Massada ou Saint-Jean d’Acre.

V comme Voigt. Jens Voigt, excellent ambassadeur de Trek sur cette Gran Fondo Dead Sea. Né en Allemagne de l’est en 1971, un coureur qui préférait sans doute faire gagner un équipier que gagner lui-même (comme Bobby Julich à Paris-Nice). Il a connu la division de son pays, la course de la paix. C’était sa première visite en Israël, sans doute pas sa dernière (cf point M)

W comme WiFi. Il est partout en Israël. Un des pays les plus connectés au monde certainement. L’application Waze est israélienne, la clé USB aussi.

X comme ce que nous étions les uns pour les autres. Des inconnus. Et pourtant, nous avons passé une semaine juste géniale avec les quatre journalistes présents en Israël. Deux Néerlandais pour faire le train sur le plat: Sjors Beukeboom (9ème au scratch tout de même!) et Willem Sipkema. Deux Italiens pour les bosses: Pietro Ilarietti et Matteo Fontana, triathlète qui a manqué de se ravitailler, mais le final était pour lui. Sans oublier notre guide Benny Dagan et tous ceux et celles qui ont contribué à cette fantastique expérience.

Y comme Yad Vashem. À Jérusalem, ce mémorial a été construit en commémoration des 6 millions de juifs victimes de la Shoah, pendant la Seconde Guerre Mondiale. Mais aussi en honneur des justes qui ont contribué à sauver des vies, à commencer par le champion Gino Bartali.

Z comme Zion. Un autre nom de Jérusalem. Le reggae n’est pas loin non plus. Au départ des courses de vélo, c’est une idée à suivre.