L’étape du jour… 5ème étape : Arras-Amiens (189,5 km)

Voilà enfin une occasion de souffler ! Après quatre jours d’une rare intensité sur les routes du Tour de France, l’épreuve s’offre une journée de répit, la première totalement dévouée aux sprinteurs pour un rush massif dans les règles de l’art. Entre Arras (Pas-de-Calais) et Amiens (Somme), la course traversera des territoires théâtres de batailles décisives durant la Première Guerre mondiale. Des routes relativement planes, aucune côte n’étant référencée au classement de la montagne, mais dont l’exposition au vent pourrait toujours réserver quelques surprises, bien qu’un sprint massif soit grandement attendu du côté d’Amiens. Bennett, Bouhanni, Cavendish, Coquard, Degenkolb, Démare, Greipel, Kristoff ou encore Sagan sont attendus pour une confrontation musclée ce soir en Picardie.

Le sondage… les coureurs français ont-il déjà perdu le Tour ?

Cela ne fait pas le moindre doute dans votre esprit, c’en est déjà fini des chances de victoire française dans le Tour de France, trente ans après le dernier sacre tricolore de Bernard Hinault en 1985. Les difficultés de Thibaut Pinot (FDJ) au cours des trois premières étapes en ligne – déjà 6’30 » de retard – vous poussent à estimer nulles à 84,72 % les chances d’une victoire française à Paris le 26 juillet. Pourtant le Tour ne fait que commencer et le bon comportement d’ensemble de Warren Barguil (Giant-Alpecin), 11ème à 1’19 », Jean-Christophe Péraud (Ag2r La Mondiale), 19ème à 2’19 », ou Romain Bardet (Ag2r La Mondiale), 21ème à 3’06 », suffit à entretenir l’enjeu pour 15,28 % de nos lecteurs. Nous vous demandons toutefois aujourd’hui sur quel objectif Thibaut Pinot doit-il à présent se concentrer ? A vous de le dire.

Le Vélo 101-solite… message on a bottle

A l’occasion du Tour de France, l’équipe Lotto-Soudal a invité ses supporters à lui adresser, sur un sticker, des messages d’encouragement à l’attention d’un coureur spécifique ou de l’ensemble de l’équipe. Chaque bidon de la formation belge est ainsi décoré d’un sticker très personnel. Dimanche vers la Zélande, André Greipel roulait avec le fameux « à la fin c’est l’Allemagne qui gagne » ! Un message prémonitoire.

La vidéo embarquée… au cœur de l’Enfer

Il fallait avoir l’âme guerrière pour combattre une partie des pavés de l’Enfer hier. Pour preuve cette vidéo embarquée sur le vélo de Simon Geschke (Giant-Alpecin). L’Allemand nous fait vivre de l’intérieur la nervosité du peloton à l’approche des secteurs puis sur les pavés. Ça perce, ça frotte, ça roule, ça tombe et forcément, ça secoue !