L’étape du jour… 6ème étape : Abbeville-Le Havre (191,5 km)

Gare au vent, une fois encore, alors que le Tour de France reprend l’air du large aujourd’hui d’Abbeville (Somme) au Havre (Seine-Maritime). Une étape qui devrait réserver à nouveau son lot de sensations, la course épousant le littoral normand au cours des 72 derniers kilomètres, avec une vue imprenable sur les falaises, parmi lesquelles celle d’Etretat, véritable bijou de la nature. Si c’est un vent modéré de nord-ouest qui est annoncé cet après-midi, ce qui devrait provoquer de moindres dégâts que dimanche sur les digues de Zélande, le final corsé vers le Fort de Tourneville (850 mètres à 7 %) devrait éclipser les purs sprinteurs pour favoriser des finisseurs à l’aise en bosse comme Bossaon-Hagen, Degenkolb, Démare ou Sagan, un coureur comme Matthews étant affaibli par les chutes depuis plusieurs jours.

Le sondage… sur quel objectif Thibaut Pinot doit-il se concentrer ?

Pris dans une cassure dimanche en Zélande (1’28 »), tétanisé par la chute de son coéquipier William Bonnet lundi vers le Mur de Huy (1’33 »), victime d’un problème de dérailleur sur les pavés de Viesly à Quiévy mardi (3’23 »), et encore impliqué dans une glissade à 25 kilomètres de l’arrivée à Amiens mercredi, sans conséquence en temps, Thibaut Pinot (FDJ) n’est semble-t-il plus dans le coup pour viser une place au classement général (30ème à 6’30 »), bien que vous soyez encore 12,54 % à l’encourager à poursuivre cet objectif. Vous êtes néanmoins en majorité, 52,6 %, à souhaiter voir Thibaut Pinot privilégier des victoires d’étapes quand 34,86 % d’entre vous le rêvent en maillot à pois à Paris. Notre sondage du jour : approuvez-vous la décision du peloton d’avoir « neutralisé » l’étape vers Amiens ?

Le Vélo 101-solite… l’hommage des Orica-GreenEdge

C’était l’étape du souvenir hier entre Arras et Amiens, à travers les lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale, parmi lesquels le Mémorial national australien de Villers-Bretonneux, au kilomètre 170. A cette occasion, les Aussies d’Orica-GreenEdge ont porté toute la journée un brassard noir pour honorer la mémoire des 46000 combattants australiens morts au front il y a 100 ans.

La vidéo embarquée… le parcours du combattant

De la folie furieuse ! Voilà dans quoi s’engage bien souvent le premier coureur à couper la ligne d’arrivée d’une étape du Tour de France. A Amiens, André Greipel (Lotto-Soudal) est celui-là. Il bénéficie alors d’une escorte pour rejoindre le podium et fendre, dans la bousculade, la meute de journalistes pressés de recueillir sa première impression.