Que retiens-tu de ton début de saison ? Où tu as fait le choix de courir quasi exclusivement en Belgique ? 

En début de saison j’ai décidé de courir énormément de cross UCI afin de marquer des points qui sont importants en vue des Coupes du Monde, puisque le classement UCI détermine l’ordre d’appel sur la grille de départ. Je cours en Belgique principalement car depuis le mois de Juin je réside exclusivement là-bas, ce qui me permet de me trouver à côté de tous les cyclo-cross quasiment. 

Dans quel état de forme es-tu à l’approche du championnat d’Europe ? 

J’aborde le championnat d’Europe je l’espère avec une bonne condition, nous avons avec mon équipe, mon entraîneur et moi-même convenu d’un programme pour être la plus performante dimanche. 

Connais-tu le parcours ? L’as-tu vu en vidéo ?

Je ne connais pas le parcours. J’ai regardé des vidéos et vu des photos sur les réseaux sociaux. Je découvrirais le parcours une fois sur place, je pense que ce sera plutôt très roulant. 

Marion Norbert-RiberolleMarion Norbert-Riberolle | © Jens Morel

Quelles seront tes ambitions là bas dans la catégorie u23 ? 

La course avec les U23 est toujours une course particulière car pour la première fois de la saison nous courons sans les élites. Pour beaucoup il va falloir imposer son rythme et non pas se contenter de suivre. J’espère tout simplement rentrer dans le top 5. 

Combien de fois par semaine sors-tu ton vélo de cyclo-cross ?

Cela dépend des objectifs que j’ai et de la suite du programme.

Parles-nous de ton équipe belge, comment est l’ambiance ? Quel est le projet que tu as avec eux ? 

L’équipe Vondelmolen Cycling Team est une structure 100% féminines, manager par Geert Wellens. L’ambiance est vraiment différente de ce que j’ai pu connaitre, c’est génial. L’ensemble du staff, manager, les mécanos, les partenaires, sont à 100% à notre écoute et nous avons pu depuis maintenant deux mois mettre en place un protocole de préparation en amont de la compétition. Cela me permet d’arriver sur la ligne de départ sans le moindre stress, sans se soucier des détails. Ils sont tous derrière moi à me soutenir et m’encourager. J’ai la chance peut-être, d’être comme ils disent « la petite française ». Le projet que nous avons est à long terme.

Marion Norbert-RiberolleMarion Norbert-Riberolle | © Jens Morel

Quel sera la suite de ton programme pour le mois de Novembre ? 

Le mois de novembre est un mois assez soutenu pour la Coupe du Monde, après les Europes je serais présente sur la Coupe de France à Pierric le 11 qui sera une de mes rares apparitions en France, suivi de la Coupe du Monde de Tabor et l’EKZ Cross Tour d’Hittnau le même week-end, puis la Coupe du Monde de Koksijde le 25.

Si tu devais gagner une course cet hiver, ce serait laquelle ?

Le choix est difficile car toutes les courses auxquelles je participe ont du prestige, on rêve de les gagner un jour.

Le matériel est un facteur important de la performance, encore plus dans les sous bois. Quelle attention y portes-tu ? 

Le matériel a une véritable importance, pour les vélo j’ai la chance d’avoir des Stevens qui appartiennent à mon équipe. Je possède un large choix dans la gamme de roues ICON Wheels, tout comme celui des braquets. La société TA me fourni une grande variété de ce produit. J’accorde aussi une grosse importance aux boyaux que j’utilise, j’ai choisi de faire confiance à la société Française Hutchinson qui me fourni des Racing Lab. Je suis maniaque sur mon matériel, je ne supporte pas que mon vélo soit sale ou abimé. Même lors d’un déplacement quand l’on touche à mes vélos alors qu’ils sont très bien réglés. C’est aussi l’avantage avec l’équipe, il y a deux mécanos attitrés qui sont les seuls autorisés à s’occuper de mes vélos, en qui j’ai totalement confiance. Nous sommes également soutenu par la Bardahl – Bcycling Bike Care et nous disposons d’une large gamme de produits pour entretenir le matériel. Enfin je me suis permis de faire un petit clin d’oeil à la Belgique, pays où je réside maintenant, en ayant des bouchons de guidoline flamand et belge, d’ailleurs je remercie la société Velox pour leur soutien.

Par Maëlle Grossetête