Le nom change, mais la course reste (presque) la même. Ne l’appelez plus Paris-Bruxelles, mais Brussels Cycling Classic. La course d’un jour a vu son appellation changée en raison d’une réglementation UCI. La fédération internationale a poussé l’organisation à réduire la course de 225 à 200 kilomètres. Le départ ne peut donc plus être donné de Soissons et la course se déroule donc en intégralité en territoire belge. Vous l’aurez compris, l’ancienne appellation est devenue désuète et il fallait donc obligatoirement la rebaptiser. Mais ce très léger lifting ne changera en soi pas grand-chose au final et les sprinteurs sont toujours attendus à Bruxelles, au pied de l’Atomium construit à l’occasion de l’exposition universelle de 1958. Ceux-ci ne se sont d’ailleurs pas trompés et sont encore présents en masse aujourd’hui en Belgique.

Bien sûr, le parcours comporte quelques petites ascensions, mais la vraie difficulté viendra des conditions météo exécrables qui règnent outre-Quiévrain ce samedi. Pluie et froid sont au menu, mais ne découragent pourtant pas trois hommes, fermement décidés à déjouer les pronostics. Jonathan Castroviejo (Movistar Team), Bjorn Thurau (Team Europcar) et Julien Vermote (Omega Pharma-Quick Step) vont faire un bon bout de chemin ensemble avant d’être rejoints par Koen Barbe (Crelan-Euphony), Florent Barle (Cofidis) et Laurens De Vreese (Topsport Vlaanderen-Baloise) un peu plus tard. Six minutes, c’est l’avance maximale qu’accorderont les Lotto-Belisol d’André Greipel, grand favori aujourd’hui, à cette échappée.

Sur les longues lignes droites qui mène le peloton vers la capitale belge, les fuyards vont voir le peloton fondre sur eux. Les rescapés de l’échappée ne vont pas démériter pour autant et seront repris à 7 kilomètres de la ligne sur les longs boulevards bruxellois, malgré les efforts de Jonathan Castroviejo. Lars Boom (Belkin) va cependant secouer le peloton en tentant une dernière offensive à quatre kilomètres de la ligne. Mais il est écrit que cette Brussels Cycling Classic ne peut échapper à un sprinteur. On peut donc assister à la revanche de la Vattenfall Cyclassics. À Hambourg, John Degenkolb (Argos-Shimano) avait devancé d’un chouïa André Greipel. À Bruxelles, les positions s’inversent et le Gorille s’impose facilement devant son compatriote. Nacer Bouhanni (FDJ.fr) prenant la 3ème place.

Classement :

1. André Greipel (ALL, Lotto-Belisol) en 4h26’10 »
2. John Degenkolb (ALL, Argos-Shimano) m.t.
3. Nacer Bouhanni (FRA, FDJ.fr) m.t.