A cinq jours des Championnats de France dont elle est l’une des grandes favorites, l’Héraultaise nous fait part de son début de saison au sein de sa nouvelle équipe : Gauss-RDZ.

Christel, comment s’est passée votre intégration au sein de l’équipe italienne Gauss-RDZ ?
Assez bien, c’est vrai que la barrière de la langue n’est pas évidente puisque l’italien je n’y connaissais rien et ma directrice sportive ne parle pas anglais ! Donc c’était un peu dur au début, j’ai appris un peu l’italien, ça se passe beaucoup mieux maintenant grâce à la langue, et puis avec mes équipières il y en a quelques-unes qui parlent anglais donc on arrive à bien se comprendre.

Quelle est votre place exactement au sein de cette équipe ?
Ca va dépendre des circuits. Des circuits comme là en Espagne, l’Eikumeen Bira, j’étais la leader vu qu’à la Coupe du Monde j’étais bien placée. Donc elles ont joué ma carte, c’était vraiment sympa. Et après c’est vrai que l’on a une autre russe, Tatiana Antoshina, qui a fait deuxième au Tour des Flandres. Suivant les circuits, c’est plutôt elle la leader. Et normalement pour le Giro italien ce sera elle notre capitaine.

Vous venez de terminer 7ème de l’Emakumeen Bira en Espagne, c’est de bon augure pour les prochaines échéances mondiales ?
Oui parce que là j’étais vraiment avec les meilleures mondiales, il y avait toutes les meilleures équipes. C’est un circuit qui me plaît bien donc c’est vrai que c’est un bon résultat. Là il va avoir les Championnats de France, donc je suis en forme, et après, le Giro d’Italie qui, pour l’équipe, est très important. Et puis il y a aura les mêmes équipes internationales donc j’espère que ça va bien se passer.

Pour le moment quel bilan tirez-vous de cette première moitié de saison ?
Un bon bilan ! Ce qui est bien c’est que j’ai pu faire des tactiques de course intéressantes sur des Coupes du Monde, sur des courses internationales. Et c’est vrai que c’est plus intéressant et ça permet de bien progresser.

On imagine que les Championnats de France qui ont lieu la semaine prochaine sont le prochain gros objectif de la saison ?
Oui voilà, j’espère être vraiment en forme jeudi pour le chrono et j’espère que tout se passera bien. Et puis après on va voir comment ça se passe pour la course en ligne. C’est vrai que l’on n’est que deux de l’équipe Gauss face à l’équipe Vienne-Futuroscope… Donc j’espère que le circuit va être assez dur pour pouvoir tirer mon épingle du jeu.

Vous connaissez le parcours de Boulogne ?
Oui je l’ai fait il y a quatre ans. Il était assez dur, mais il paraît qu’il a changé. Je pense qu’il va être tout aussi difficile puisque il y a des côtes assez raides et c’est très vallonné donc il n’y a pas beaucoup de temps de récupération.

On vous voit actuellement sur une course FSGT organisée par votre club, le Béziers Méditerranée Cyclisme, c’est important pour vous de venir sur ces courses ?
Oui. C’est important pour l’ambiance, pour les retrouver. Ca fait toujours plaisir de les revoir. Et puis en plus je peux faire un contre-la-montre, on n’a pas l’habitude d’en faire. Là c’est juste avant les Championnats de France donc c’est un entraînement intéressant à faire juste avant les France.

Et après les France, quel est votre programme de fin de saison ?
Après les France il y a le Giro d’Italie avant de faire une petite coupure car j’ai la saison de cyclo-cross à préparer. Au mois d’août on va préparer les Championnats du Monde sur route  avec la Coupe du Monde à Plouay, le Trophée d’Or et puis au mois de septembre quelques courses à étapes avant les Championnats du Monde.

Propos recueillis par Léos Maere à Roujan le 19 juin 2011.