Vainqueur à Praia de Mare, Sam Bennett (Bora Hansgrohe) a de nouveau fait parlé sa pointe de vitesse, ce jeudi, sur le circuit d’Imola. L’Irlandais a surpris ses concurrents directs en lançant le sprint de très loin, dans le sillage des deux fuyards, Mohoric et Betancur, alors à l’avant. Personne ne l’a revu avant la ligne d’arrivée. « J’avais prévu un sprint massif, mais c’était un final difficile a expliqué le jeune sprinteur de la Bora Hansgrohe. Je ne savais pas combien d’énergie il me restait, mais je ne voulais pas qu’une autre étape m’échappe. J’ai lancé tôt et je ne savais pas si je pouvais tenir ou non. Je pense avoir surpris certains coureurs et cela a joué en ma faveur. C’est une belle manière de gagner et ça me met en confiance. »

Van Poppel surpris par l’Irlandais

Deuxième sur la ligne d’arrivée à Imola, Danny Van Poppel (LottoNL Jumbo) était le mieux armé dans les dernières chicanes du circuit pour régler le sprint final. Il a bénéficié du bon travail d’Enrico Battaglin pour se placer dans les premières positions du peloton mais le Néerlandais a été « surpris » par Bennett. « Il m’a surpris en démarrant son sprint si tôt. Le final était délicat à négocier, j’ai d’ailleurs beaucoup souffert. Mais je sens que je peux le faire et que nous nous rapprochons d’une victoire. La prochaine étape sera une nouvelle opportunité à saisir. Je suis déçu d’avoir été surpris car je pensais que c’était trop tôt. Mais j’étais fort. Honnêtement, je pense que nous pouvons être satisfait de cette 2ème place. Sam Bennett était très fort aujourd’hui » a salué l’ancien coureur de la Sky. 

Viviani en perdition

Maillot cyclamen sur les épaules, Elia Viviani (Quick Step Floors) a connu de nombreuses difficultés ce jeudi dans le final de cette 12ème étape. Dans le Tre Monti, l’Italien a été décroché. S’il a réussi à revenir sur le replat, il n’avait plus les jambes pour suivre l’allure infernale au sein du peloton. « Apparemment, Elia a eu un jour sans a avoué Florian Sénéchal, 9ème de l’étape.  Peut-être qu’il n’aime pas trop la pluie, on ne sait pas. On a ensuite été informés à la radio qu’on devait jouer la carte Michael Morkov, mais à 400m de la ligne il s’est fait vraiment serré par Bonifazio. »

La 13ème étape 

L’étape ce vendredi ne présente quasiment pas de difficulté sur les 180 kilomètres entre Ferrara et Nervesa de la Battaglia. Les sprinteurs voudront une nouvelle fois faire parler leur vitesse dans les derniers hectomètres. Si le temps est de la partie, les leaders devraient passer une journée plutôt tranquille. Attention tout de même au grimpeur de 4ème catégorie, placé à 20 kilomètres du terme, qui pourrait mettre sur orbite des puncheurs comme Wellens (Lotto Fix All), Ulissi (UAE Team Emirates) ou autre Visconti (Bahrain Merida). -Léo Labica