Ivan Basso. Victime d’une chute mercredi dans la troisième étape du Tour de Catalogne, Ivan Basso (Liquigas-Cannondale) s’est rendu à l’hôpital hier pour y effectuer des radios de son genou droit, meurtri dans l’incident. « Le scanner a détecté une légère effusion liée à la contusion dont il a souffert après la chute, a expliqué le médecin de l’équipe italienne Roberto Corsetti. Nous n’avons relevé aucun dommage sur les os, les tendons ou les ligaments. » Pour effacer les traces de sa gamelle, Ivan Basso va donc devoir subir des sessions intensives de physiothérapie, ce qu’il a commencé dès hier et poursuivra les jours prochains par mesure de précaution. Comme programmé, le Lombard pourra poursuivre son entraînement et rejoindre un stage en altitude planifié à partir de lundi. Son premier objectif approche puisqu’il a fait du Giro son ambition numéro une.

Thor Hushovd. Privé de Milan-San Remo en raison d’un état grippal contracté sur Paris-Nice, Thor Hushovd (BMC Racing Team) fera son retour cet après-midi au Grand Prix E3. Un retour qui doit avant tout lui permettre de retrouver une condition rapide avant Gand-Wevelgem, la classique pour laquelle il semble davantage taillé dimanche. « J’ai été assez malade la semaine dernière, si bien qu’il m’a été difficile de faire tout l’entraînement, a-t-il confié. Maintenant, mon corps est revenu à la normale. Je pense que le Grand Prix E3 sera juste une occasion de courir et de voir comment mon corps fonctionne et ce que je dois faire pour trouver mon niveau normal pour Gand-Wevelgem. » L’équipe BMC aura dans l’idée de retrouver un bon moral après les pépins qui se sont acharnés sur elle.

Tour de France. On est à moins de 101 jours du Départ du 99ème Tour de France. Aussi, à J-100, le Tour de France s’est déjà plongé dans l’ambiance belge. Mercredi soir, le trophée qui sera remis au vainqueur du prologue de Liège a été présenté à Paris. La sculpture imaginée et conçue par le verrier Louis Leloup, un trio gagnant, a été constituée à Paris. Entre Eddy Merckx, Bernard Hinault et Bernard Thévenet, c’est un palmarès pesant douze Tours de France qui a porté pour son baptême la création de l’artiste liégeois. Hier, une délégation de prestige a embarqué dans un Thalys habillé aux couleurs du Tour de France en direction des Ardennes belges pour une reconnaissance symbolique du parcours qu’emprunteront les coureurs. A noter que trois décompteurs ont été déclenchés dans la ville de Liège.

Eddy Merckx. Dans une biographie parue hier en Belgique (« Eddy Merckx, The Cannibal », par Daniel Friebe), on apprend pour la toute première fois qu’Eddy Merckx… n’aurait jamais dû courir ! Le plus grand champion de l’Histoire du cyclisme souffrait en effet du cœur, un problème diagnostiqué dès le début de sa carrière : une cardiomyopathie hypertrophique non obstructive. « Il n’y avait pas de symptôme mais il existait un vrai risque de mort subite », raconte le docteur Giancarlo Lavezzaro dans ce livre, affirmant par ailleurs qu’Eddy Merckx n’aurait jamais été mis au courant de la gravité des problèmes qu’il encourait. Le même Lavezzaro estime que le Cannibale n’aurait jamais pu courir de nos jours s’il avait dû se soumettre aux examens auxquels sont soumis tous les licenciés. Le champion belge est aujourd’hui âgé de 66 ans et se porte bien !