Vélo d’Or. Les lauréats du Vélo d’Or Mondial et du Vélo d’Or Français sont connus. Bradley Wiggins remporte la récompense suprême. Auteur d’un quadruplé historique Paris-Nice, Tour de Romandie, Critérium du Dauphiné, Tour de France, il devance Tom Boonen. Le champion de Belgique a réalisé le doublé Tour des Flandres-Paris-Roubaix en avril. Joaquim Rodriguez, vainqueur du WorldTour complète le podium. Du côté français, Thomas Voeckler s’impose de justesse. Julie Bresset, championne olympique et championne du monde a bien failli accrocher la récompense. Elle est citée treize fois en 1ère position par les journalistes participant au vote contre seulement huit fois pour « Ti Blanc ». Arnaud Démare, lauréat de la Classique de Hambourg et Thibaut Pinot, 10ème du Tour, se partagent la troisième place.

WorldTour. Paramètre primordial pour appartenir au cercle restreint des équipes WorldTour, la valeur sportive des équipes a été calculée par l’Union Cycliste Internationale. Pour ce faire, la fédération a pris en compte les résultats obtenus en 2011 et 2012 par les douze meilleurs coureurs de chaque effectif pour 2013. Il en émane une liste de quinze équipes promises à une place au WorldTour la saison prochaine, à condition qu’elles remplissent dorénavant les critères éthiques, financiers et administratifs. Cette liste des quinze rassemble les formations suivantes : Ag2r La Mondiale, Astana, BMC Racing Team, Cannondale, Euskaltel-Euskadi, Garmin-Sharp, Lampre-Merida, Movistar Team, Omega Pharma-Quick Step, Orica-GreenEdge, ex Rabobank, RadioShack-Nissan, Team Katusha, Team Sky et Vacansoleil-DCM.

Ballotage. Outre les quinze équipes (quasiment) assurées d’évoluer dans le WorldTour la saison prochaine, la Commission des Licences devra retenir trois équipes parmi les cinq classées de la 16ème à la 20ème place, dans l’ordre de leur valeur sportive Argos-Shimano, Lotto-Belisol, FDJ, Team Europcar et Team Saxo-Tinkoff. Là encore, chacune de ces équipes devra satisfaire aux critères éthiques, financiers et administratifs. La sanction est lourde pour l’équipe Saxo Bank de Bjarne Riis, dernière de la liste et absolument pas certaine d’évoluer en 1ère division en 2013. Le groupe sportif danois souffre directement de la suspension infligée à Alberto Contador, de l’absence de son leader une partie de la saison et de la perte par ce même leader d’une partie des points UCI qui permettaient à Saxo Bank de jouer dans la cour des grands.

Team Europcar. Si Saxo Bank espère faire partie des dix-huit équipes de l’élite, Europcar a déjà annoncé qu’elle resterait quoiqu’il arrive en Continental Pro la saison prochaine. Début octobre, l’équipe dirigée par Jean-René Bernaudeau affirmait que le calendrier WolrdTour était « trop lourd et trop chargé ». Le manager général explique. « Pour une équipe de vingt-cinq coureurs comme la nôtre, c’est compliqué de supporter le poids du calendrier WorldTour. Nous n’avons pas un volume de coureurs suffisant ». Le Team Europcar devra alors compter sur des invitations pour participer aux courses les plus prestigieuses. « Nous comptons bien être présents sur Tirreno Adriatico, Liège-Bastogne-Liège ou le Tour des Flandres », annonce Jean-René Bernaudeau.

Roberto Ferrari. L’équipe Lampre-ISD se renforce dans les sprints en faisant signer Roberto Ferrari (Androni Giocattoli). « Je suis très content, c’est la meilleure évolution que je pouvais apporter à ma carrière. J’ai connu de belles satisfactions ces dernières saisons, maintenant je veux connaître de nouvelles expériences », affirme le sprinteur. Le principal fait d’armes de Ferrari reste sa victoire dans la onzième étape du Giro cette année. La nouvelle de son arrivée dans le WorldTour ne fait pas que des heureux. Sur Twitter, Mark Cavendish prouve qu’il n’a pas oublié cette étape du Tour d’Italie où Ferrari l’avait fait chuter en changeant de trajectoire. « Alors que je pensais avoir mis derrière moi une année de festivals de crashs dans les sprints, je vois que Roberto Ferrari a signé dans une équipe du WorldTour la saison prochaine », lâche le Britannique.

Steven De Jongh. Comme l’annonçait le Daily Telegraph ce week-end, Steven De Jongh quitte la formation Sky. Le directeur sportif est passé aux aveux et a reconnu s’être dopé au cours de sa carrière. « Steven De Jongh a quitté le Team Sky après trois saisons passées en tant que directeur sportif, a annoncé l’équipe britannique. Après que l’équipe eut réaffirmé sa position dans la lutte contre le dopage, Steven a révélé avoir pris des substances interdites au cours de sa carrière professionnelle ». En fin de semaine dernière, Bobby Julich avait quitté son poste d’entraîneur pour les mêmes raisons. C’est le troisième départ au sein du staff de l’équipe britannique en quelques jours. Sean Yates, lui aussi directeur sportif, s’est retiré du monde du cyclisme. Comme coureur, De Jongh a remporté Kuurne-Bruxelles-Kuurne à deux reprises ainsi que le Grand Prix de l’E3.