C’est un invité de marque qui a lancé la 5ème étape du Tour de Nice Métropole hier. Christian Estrosi est en effet venu rendre visite à la centaine de participants à ce périple d’une semaine, non pas en tant que député, non pas en tant que maire de Nice, mais en tant que président de Nice Métropole. D’une certaine manière, c’est grâce à lui que les participants ont pu prendre le départ de cette aventure. L’ancien ministre honore de sa présence cette première édition et donne même quelques coups de pédale en début d’étape.

Logés à la Foux d’Allos, les cyclos ont déjà grimpé une partie du col du même nom. Si ce premier tronçon n’a rien d’extraordinaire avec des routes larges, les derniers kilomètres d’ascension sont bien plus agréables. Les participants ont même eu le temps d’admirer les paysages offerts par l’ascension en gravissant les derniers kilomètres à allure modérée pour mettre Christian Estrosi dans le bain. Dans la descente, le peloton dans lequel se trouve l’homme politique plonge à vive allure, jusqu’au moment où ils croisent un troupeau de moutons emmené par les bergers !

Les préoccupations de la centaine de courageux ne sont pas là. Ce qui peut les inquiéter en revanche, c’est l’ascension qui est au menu du jour. Le chrono sera lancé pour atteindre la cime de la Bonette. Si le nom est un diminutif, la difficulté mérite en fait tous les superlatifs. Il s’agit là de la route goudronnée la plus haute de France, ni plus ni moins. Route goudronnée, et non col, car il ne s’agit pas d’un col à proprement parler. Après un passage à Pra Loup et à Barcelonnette, le chronomètre est lancé à Jausiers pour les 21 kilomètres d’ascension.

Les orages annoncés ont poussé les organisateurs à donner le départ de l’étape plus tôt dans la journée, à 8h30 exactement. Si la pluie a été évitée et qu’un timide rayon de soleil a même fait son apparition à 2802 mètres d’altitude, il ne faisait pas bien chaud au sommet, à peine 4°. Heureusement, l’équipe a pensé à tout en permettant aux cyclos de récupérer des vêtements adéquats au sommet. La difficulté de cette ascension ne vient pas de la pente à proprement parler, mais de la longueur et de l’altitude. Il faut donc parvenir à garder son rythme, sans à-coups, sinon la sanction est immédiate. Stanislas Richard poursuit lui son sans-faute en signant la meilleure performance hier. Derrière lui, il n’y a pas beaucoup plus de surprises et on retrouve les mêmes cyclos aux premières positions.

Une fois passé le sommet, les participants ont pu descendre vers la vallée de la Tinée avant de remonter sur Auron, qui avait déjà accueilli l’arrivée de la 2ème étape. Les derniers arrivés auront même été douchés par une petite averse, la première depuis le départ. Comme lors de leur premier séjour dans la station qui accueillera mi-juillet les Championnats de France de VTT, le menu qui leur était réservé était royal. La centaine de courageux ayant pris part à cette belle aventure n’a manqué de rien, bien au contraire. Il y en avait pour tous les gouts : viande froide, charcuterie, salade, saumon, légumes en tout genre, etc. Côté dessert, après une telle étape, la tentation était grande de succomber aux petites douceurs et aux brownies à la crème anglaise. Il valait mieux pourtant éviter, car le voyage n’est pas terminé ! Aujourd’hui, direction Saint-Martin-Vésubie pour 130 kilomètres et 2530 mètres de dénivelé.

Classement :

1. Stanislas Richard en 1h19’31 »
2. Philippe Colevret en 1h20’42 »
3. Aloys Harbonnier en 1h21’11 »
4. Jean-Pascal Roux en 1h24’29 »
5. Ferdinando Marinozzi en 1h24’36 »
6. Juan-Pedro Badt en 1h26’14 »
7. Jérôme Chapart en 1h28’17 »
8. Guy Henon en 1h29’35 »
9. Lionel Ghennam en 1h30’12 »
10. Laurent Escortell en 1h31’51 »