Cette épreuve proposait un départ de Peille (06) et une arrivée située au col de la Madone. Deux parcours étaient au programme, un de 80 kilomètres pour 2400m de D+ et un autre de 125 kilomètres pour 3400m de D+ !

Le tout tracé sur des cols de l’arrière pays niçois qui ne sont pas les plus réputés, ni les plus longs, mais sillonnant des petites routes très atypiques. Les organisateurs ont réussi à inviter Philippe Gilbert, Tim Wellens et Alexandre Blain qui est également co-organisateur de l’épreuve. Les retraits de dossards se font la veille ou le matin avec, en dotation, un bidon et une barre énergétique offerts par ON-Energy, partenaire de cette trilogie, mais aussi la casquette avec le nom de l’épreuve fourni par Café du cycliste.
Les deux parcours partaient en même temps, ce qui formait un gros peloton de presque 300 coureurs malgré le temps frais et grisâtre.

Côté course, les professionnels ont pris les commandes pour imposer des tempos élevés mais réguliers dans les premiers cols. Après la bifurcation entre les deux parcours, les choses sérieuses ont commencé, et dès le pied du très long col Saint Roch, c’est Tim Wellens qui imposait un rythme énorme. Certains diront que les pros ne doivent pas faire la course, mais s’ils ont un dossard et sont classés, qu’est ce qui leur en empêche, hormis leur amour propre, peut-être…

De ce fait, seuls quelques coureurs restaient au contact, avant que ce dernier ne file seul vers la victoire. La présence de très grands noms de cyclosportifs transalpins avec de grosses références apporte un top 10 avec peu de français ! Ainsi, comme vous pourrez vous en apercevoir en regardant le classement, en fin d’article, cette Mercan’Tour Madone avait un plateau de coureurs de très haut niveau.

La ligne d’arrivée était sise au sommet du col de la Madone, avec un ravitaillement fourni que très peu ont pris du fait du vent froid et de l’humidité ambiante. A ce sujet, tous les ravitaillements étaient bien signalés et bien placés avec du pain d’épices, du chocolat, de la boisson énergisante mais aussi des fruits secs…
En revanche, c’est sur l’aire de départ que le repas était servi, sous une tonnelle, mais pas de salle, ni de douche. Dommage, car après plus de 4h de course pour les meilleurs et plus de 3000m de D+, une douche chaude n’aurait pas été du luxe ! Le repas était un peu frugal, un bol de carottes râpées, une assiette de spaghettis au pistou, une portion de fromage et une part de brioche. De quoi rester sur votre faim, si vous aviez fini en hypoglycémie !

La remise des prix a récompensé les podiums scratch (où les professionnels ont été retirés pour la dotation des lots), puis les catégories d’âges avec des catégories propres à l’organisation des Mercan’Tour.

Certes, les parcours sont magnifiques, la sécurité et les carrefours très bien assurés, en revanche, il manque un peu de convivialité sur le village de départ-arrivée qui ferait sûrement venir plus de monde sur cette trilogie.

Ci-dessous les classements des deux parcours :

http://lamercantourcyclo.com/wp-content/uploads/2017/05/Classements-pour-internet.pdf
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