Aux 150 adeptes du triptyque s’est rajoutée une centaine de cyclos du dimanche et c’est tout. Bien sympa, le peloton est plus conséquent et Monsieur le Maire de Montbrun est content, il souhaite nous revoir l’année prochaine. 5, 4, 3, 2, 1, c’est parti pour 123 kilomètres et près de 2500 mètres de dénivellation, avec pas moins de 6 cols, les Aires, Ey, Peyruergues, Perty, Saint Jean et Aulan, rien que ça.

Des hommes frais, forcément ça fait la différence, et dès le départ le rythme est donné, la bonne échappée va partir très, très vite. Avant tout, réparons un petit oubli sur le compte-rendu de la 2ème étape de samedi. Un grand, très grand bravo aux associations locales de Bedoin qui, chaque année à l’entame de l’automne, avec « Nettoyons le Ventoux », ramassent les emballages jetés par les cycIistes, mais pas que… Et là, tout le monde peut balayer devant sa porte ! Les Français qui jettent pour faire comme les pros, et les étrangers qui font, en France, ce qu’ils ne font pas chez eux. Tout le monde peut en prendre pour son grade, normal, au total ce sont 9 tonnes de déchets qui sont laissés chaque année. Dernier point, les bénévoles qui se sont coltinés tout ça samedi font sûrement du vélo, mais pas forcément le Ventoux…

La bonne échappée va se lancer dès le col d’Ey, le joli petit col qui marque l’entrée dans les Baronnies puisque la 3ème étape a constamment joué entre Vaucluse et Drôme, là où les 2 premières allaient surfer sur les Alpes de Haute Provence. Les 2 coureurs qui vont se partager les honneurs, Nicolas Reynaud et Damien Poncet en un peu plus de 3h30, ont mis plus de 5′ au vainqueur final, Alexander Duncan, un Anglais qui vit en Suisse, et à qui la France et le Ventoux réussissent particulièrement bien. A tous les niveaux, ça va rouler un peu plus vite que les jours précédents, rien à dire, on espère que ceux, celles qui sont venus pour un jour, reviendront sur la formule 3 jours car l’organisation le mérite. Pendant ces 3 journées où la météo a été parfaite, on a apprécié le côté « cyclo organisée par des cyclistes ou des cyclos pour des cyclos », et ça à tous les niveaux, du fléchage, en passant par les signaleurs placés là où c’était nécessaire, aux marquages au sol avec de la bombe pour signaler les aspérités comme dans la descente du Perty, belle, rapide mais « où le Tour ne passe pas tous les ans », donc pas refaite depuis un bout de temps ! 

Tout au long de cette étape, le terme être en prise d’un bout à l’autre est celui qui revenait le plus souvent autour du repas d’arrivée, excellent au passage, caillette, veau avec des pommes de terre sautées, et tarte aux pommes ou glace, super pour la récupération ! Le col le plus dur étant sans doute le col Saint Jean, moins long mais avec des passages à plus de 10%, histoire de vider les dernières forces, ou alors c’est qu’on en garde vraiment sous la pédale. Et, pourtant, ce n’était pas fini ! Revenus sur la route de Séderon, c’était longues lignes droites avec vent de face, avant de virer à droite vers Mévouillon, où là, c’était vent de côté et faux-plat montant, pas de quoi parler d’un col, mais juste de quoi finir de vider les batteries.

 

En conclusion de ces 3 journées de vélo, on espère que la version 2018 sera tout aussi belle, ce ne sont pas les parcours qui manquent ! On soulignera que cette saison 2017 aura été marquée par de très belles premières en général, et particulièrement, des cyclos par étapes ou à étapes. Mention à toutes celles qu’on a croisées : Explore Corsica, GFNY Provence donc, en attendant la Haute Route Ventoux qu’on a eu la chance de reconnaître et que, Roc d’Azur oblige, on vivra par procuration.

A bientôt sur le vélo, ou à travers l’écran, promis dès la semaine prochaine, on vous parle du calendrier cyclo, vtt, 2018. Vélo 101, c’est déjà demain !