Ludovic, avant le lancement ce week-end du Challenge Cyclo’Tour Rotor, quels ont été les points positifs de l’édition 2016 ?
Elle fut bonne dans l’ensemble avec une augmentation des participants malgré une météo capricieuse et généralement humide. Je ne regarde pas trop la fréquentation des autres épreuves mais il me semble que la discipline se porte bien, les fréquentations semblent stagner voire même augmenter. Le milieu se porte bien et l’arrivée de nouvelles tendances comme les épreuves par étapes, le vélo à assistance électrique ou le gravel, présage de belles années encore au cyclosport et au cyclisme pour tous.

Cette tendance des cyclos par étapes va donc dans le bon sens ?
C’est une partie du développement de la discipline qui répond à des besoins économiques et touristiques. Je trouve cela superbe de proposer des épreuves sur plusieurs jours, la preuve, j’en propose quatre sur les sept qui composent le challenge. Sur de telles épreuves, les participants peuvent découvrir plus de parcours et profiter pleinement de leur présence sur le site pour s’adonner pleinement à leur loisir. Depuis trois ans, ce type d’épreuve se développe et 2017 nous annonce encore de nouvelles aventures sur plusieurs jours. Quoi de mieux pour varier les plaisirs de nos pratiquants.

Les élections qui approchent ont-elles compliqué le choix des dates des épreuves du Challenge Cyclo’Tour Rotor ?
Nous avons beaucoup travaillé pour trouver la date idéale, ce que tout le monde cherche car aujourd’hui le facteur de fréquentation n°1 est la date. Les choix faits au printemps se montrent déjà payants avec une très forte augmentation de fréquentation sur nos épreuves de début de saison. La Cyclo’Corse s’annonce dans les mêmes chiffres que l’année dernière, la belle météo de ce mois de mars et début avril favorise les inscriptions de dernière minute. Nous attendons à Bastia plus de 300 cyclosportifs. La Lozérienne Cyclo enregistre quant à elle une augmentation, au 10 avril, de plus de 45 %. Espérons que la courbe se poursuive dans le même rythme. A ce compte-là nous finirons à plus de 800 participants. L’Arvan Villards bénéficie elle de la proximité géographique et en date de l’Etape du Tour. Quoi de mieux que de venir faire trois jours de cyclos sur les grands cols des Alpes (12, 13 et 14 juillet) avant d’enchaîner sur l’Etape du Tour à moins de 80 kilomètres de là…

La Scott-Cimes du lac d’Annecy a quant à elle été avancée à la fin de l’été. Pourquoi ?
En accord avec les partenaires privés et institutionnels, en harmonie avec le calendrier, nous avons décidé d’avancer au dernier week-end d’août cette épreuve créée il y a six ans pour être la clôture du calendrier français. L’épreuve se tiendra donc les 26 et 27 août à Saint-Jorioz. Quoi de mieux que de finir l’été au bord du lac d’Annecy !

L’organisation des Championnats du Monde Granfondo à Albi en août peut-elle booster le cyclosport ?
Certainement, et je l’espère. Mais un Championnat du Monde reste une course Elite alors que notre discipline est basée sur la masse et l’accessibilité à tous.

Y a-t-il de grosses nouveautés à attendre du côté du Challenge Cyclo’Tour Rotor ?
Le Challenge fête son 10ème anniversaire cette année. Le début de saison se fera en Corse dès ce week-end à Bastia pour se poursuivre le 6 mai et le 3 juin en Lozère. On restera dans le Massif central avec les Copains, qui fêteront eux aussi les 30 ans de l’épreuve, et un immense week-end festif à Ambert les 1er et 2 juillet. Ensuite, tout le monde viendra dans les Alpes découvrir les géants de la chaîne montagneuses les 12, 13 et 14 juillet sur l’Arvan Villards, puis la Chambérienne les 29 et 30 juillet. Et la fin de saison s’approchera avec la Scott à Saint-Jorioz les 26 et 27 août. De nombreuses nouveautés seront donc au programme avec les dates comme on en a parlé, l’entrée d’une nouvelle épreuve au calendrier avec la Chambérienne pour découvrir la Chartreuse et les Bauges depuis Chambéry, et les cadeaux, avec une paire de lunettes Ekoï aux couleurs du Challenge offerte à tous ceux qui participeront à au moins cinq des sept épreuves. Une belle année qui s’annonce donc sous le signe des anniversaires et du terroir, comme toujours.