Que pouvez-vous nous dire sur cette nouvelle cyclo, concernant son format et ses ambitions ?

Elle durera 7 jours avec, au programme, les cols les plus mythiques de la région niçoise, dont les ascensions seront chronométrées, et entre, des portions de récupération.

On ambitionne de renouveler cette manifestation en ayant un tracé différent lors de chaque édition. Il y aura tout de même des pré-requis, comme l’arrivée sur la Promenade des Anglais, la montée de la Bonette et quelques autres cols. On aimerait faire découvrir, chaque année, de nouveaux coins de l’arrière pays niçois aux participants.

Sur certaines étapes, il pourra donc y avoir plusieurs montées de col qui feront le classement final ?

D’ores et déjà, on aura 2 cols chronométrés par jour, un récompensé le soir même, et un autre qui le sera en fin de séjour, et qui servira un peu de fil rouge, se construisant au fil des étapes.

Votre but est de proposer une prestation complète avec participation sportive, hébergement et restauration, ce qui va vous pousser à travailler la qualité de l’accueil au détriment d’une certaine quantité de coureurs, n’est-ce pas ?

Exactement, on va privilégier la qualité de l’accueil avec 3 packs (éco, essentiel, premium), ou, a minima, il y aura un sac offert, et un maillot G4 à la qualité de textile qui ne se dément pas. Ensuite, on va avoir de la cryothérapie, des massages, et tout un environnement pour faciliter le séjour et la récupération de l’athlète. A noter que durant la course, il y aura à chaque ravitaillement, un espace dédié aux femmes.

Comment vont s’effectuer les classements ?

Il y aura des classements hommes et femmes avec, tous les jours, un maillot du vainqueur de l’étape (un col chronométré), et un autre qui se jouera au fil du temps sur le second col chronométré.

Quel public allez-vous viser ?

On veut avoir des cyclosportifs ou de très bons cyclotouristes, français et italiens certes, mais aussi venus des Emirats Arabes Unis, d’Australie, des Etats-Unis, d’Espagne, d’Allemagne, voire d’Angleterre et de Belgique. C’est vraiment ouvert à tous.

Pensez-vous que ce format de course, avec portion chronométrées et sections de transition, soit l’avenir des cyclosportives ?

Je pense qu’il en faut un peu pour tous. Il y a des organisateurs qui veulent faire exclusivement du sportif et de la course, et d’autres qui veulent vivre une expérience humaine et sportive intéressante  et intense. Notre territoire se prête parfaitement à ce concept là, à savoir, avoir un côté ludique dans la confrontation du chronomètre avec soit un contre la montre sur la Bonette, soit par rapport à des adversaires qui sont dans le peloton. Mais, à côté de ça aussi, pouvoir bénéficier de l’environnement  dans lequel on roule, et avoir le temps de le regarder et de s’en imprégner.

On connait le nombre de pros qui vivent sur la Côte d’Azur, allez vous faire en sorte, pour renforcer cette convivialité, d’avoir la présence de certains d’entre eux ?

Tout à fait. On a 8 ambassadeurs qui sont prévus et que Geoffroy Lequatre va nous ramener. Ils rouleront toute la semaine avec des petits groupes de 20 à 25. Ainsi, tous pourront bénéficier de leurs conseils, que se soit pendant l’épreuve, ou le soir lors du briefing. Il faut savoir que le peloton, dans son intégralité, mangera ensemble le soir.