Nous avons des bosses, du plat et des paysages extraordinaires, pourquoi changer ? Rester sur le même parcours est avant tout un gage de sécurité car nous maîtrisons parfaitement le tracé. Cela permet aussi aux participants de comparer leurs performances d’une année sur l’autre.

Quelles sont les contraintes d’organiser une cyclo à proximité d’une grande ville ?
La principale contrainte qui nous a été imposée en matière de sécurité était de fermer totalement la zone de départ. C’est la raison pour laquelle, dès l’édition 2017, les sas de départ seront placés directement à l’intérieur du stade d’athlétisme. Finalement, ce sera sûrement une bonne chose puisque nous aurons un départ beaucoup plus spectaculaire sous les gradins du stade. Enfin, nous devrons également assigner un vigile à l’entrée du village des exposants. Pour le reste, nous n’avons pas eu plus de contraintes que l’an dernier étant donné que la course ne se déroule pas dans le centre-ville d’Aix-en-Provence.

Quelles ont été les principales remarques faites sur la Provençale 2016, et lesquelles ont été prises en compte ?
Beaucoup de personnes en avaient assez du sac à dos que nous offrions chaque année. Pour cette 5ème édition, nous avons mis les bouchées doubles sur la dotation. Nous continuerons d’offrir le bidon Fenioux rempli de produits de leur gamme, mais nous offrirons également pour les 1200 premiers retraits une batterie externe Energizer (valeur de 12,90 €). Haribo sera également de la partie avec une dotation pour chaque coureur. Par ailleurs, les participants nous avaient félicité sur la sécurité mais c’est un point tellement important que nous avons encore renforcé ce secteur avec plus de signaleurs, notamment, et une arrivée sur la piste d’athlétisme moins « acrobatique ».

Combien de personnes sont mobilisées pour l’ensemble de la Provençale ?
Nous aurons près de 250 signaleurs pour sécuriser le parcours, et près de 100 bénévoles sur le pied de guerre du vendredi au dimanche pour s’occuper du retrait des dossards, de l’accueil des participants, des ravitaillements, etc. Nous travaillons beaucoup avec les autres clubs de la région lors de toutes nos organisations, notamment le CSPA (Cyclo Sport du Pays d’Aix), qui nous amène chaque année de nombreux bénévoles. Une relation de confiance et d’entraide s’est installée depuis des années et nous savons que nous pouvons compter sur eux et qu’ils peuvent compter sur nous lorsqu’ils en ont besoin. Nos propres licenciés sont également très actifs et nous les récompensons de nombreuses manières (inscriptions gratuites, repas en fin d’année notamment).

A ce jour, quelle est la proportion de femmes sur la Provençale, et que mettez-vous en place pour les attirer ?
Actuellement, nous avons 7 à 8 % de femmes sur l’ensemble des participants déjà inscrits. Cette proportion augmente chaque année. L’an dernier, nous avions fait une dotation spéciale pour les femmes. Cette année, nous ferons des lots spéciaux lors des podiums féminins.

Le repas d’après-course, proposé en option, n’est pas pris par tout le monde. Cela nuit-il à la convivialité au moment de la remise des prix ?
Nous avons pu constater que beaucoup de personnes ne prenait pas le repas après la course, en effet. Plutôt que d’augmenter le tarif de toutes les inscriptions, nous préférons faire un repas un peu plus haut de gamme avec un large choix de plats (réalisé par un restaurateur d’Aix-en-Provence, le Bistrot Méjane) et le servir uniquement aux personnes intéressées. C’est aussi un moyen de lutter contre le gaspillage de nourriture car nous pouvons ainsi commander exactement le nombre de repas nécessaires. Je rappelle d’ailleurs que le tarif du repas (11 €) est à prix coûtant.

Quels conseils peut-on donner pour ceux qui attendent la dernière ligne droite pour s’inscrire ?
Ne tardez pas trop pour vous inscrire, car l’inscription sur place coûtera 6 € supplémentaires. De plus, nous ferons des dossards personnalisés comme l’an dernier. Mais seuls les participants inscrits avant le 16 avril pourront en bénéficier. Enfin, il ne sera pas possible de faire une demande de dossard prioritaire dans la dernière semaine avant la course.