Thomas, les Actes 1 et 2 de l’Etape du Tour approchent à grands pas, où en êtes-vous des inscriptions ?
Il nous reste des places disponibles, les derniers intéressés sont invités à s’inscrire sur le site Internet. Nous n’avons pas atteint les 10000 inscrits sur chacune des deux épreuves mais nous n’en sommes pas si loin. Les deux parcours de cette édition 2012 sont la clé de ce succès.

On a vu lors de la reco que le parcours de l’Acte 1 est rallongé, dites-nous en plus…
Effectivement, après les réunions en préfecture cet hiver, le parcours a été rallongé de 5-6 kilomètres. D’importants travaux de voiries prévus à La Chambre, entre la Madeleine et le Glandon, nous obligent à un petit crochet… Heureusement sans dénivelé supplémentaire ! Le kilométrage supplémentaire reste raisonnable, le Tour de France fera également cette petite boucle.

Quelles seront les nouveautés pour ces éditions 2012 ?
La principale nouveauté sera la mise en place du challenge Grimpeur. Nous souhaitons accentuer le caractère premier de cette épreuve : la montagne. Pour cela, nous allons renforcer notre dispositif de chronométrage et installer des tapis pour chacune des ascensions. Ainsi, chaque participant pourra comparer ses temps de montées avec ses amis, avec les autres grimpeurs du peloton. Un classement spécifique sera mis en place, cumulant les temps totaux de montées des quatre ascensions.

Le fait de jouer sur les Alpes et les Pyrénées est-il un plus ?
Il est clair que les cols mythiques des Alpes et des Pyrénées sont l’attrait principal pour les milliers de passionnés qui nous rejoignent. L’Etape du Tour est une épreuve de haute montagne et gravir ces cols est une motivation énorme, un grand défi.

Cela condamne-t-il les massifs intermédiaires chers à Christian Prudhomme mais dont les cyclos rêvent moins ?
Non, nous reviendrons certainement dans les massifs intermédiaires et cela nous permettra de proposer des parcours pour un autre public, deux actes avec des profils différents comme en 2011. Si la météo avait été favorable l’été dernier entre Issoire et Saint-Flour, les cyclos auraient découvert un terrain de jeu merveilleux, c’est un bon exemple.

Quel sera le principe des challenges du cumul des deux actes d’un côté et du meilleur grimpeur de l’autre ?
L’objectif est simplement de mettre en lumière les personnes qui cumuleront les participations aux deux actes et, comme pour le challenge Grimpeur, d’établir un classement spécifique.

Au plan touristique, avez-vous des retours quant au fait que les cyclos vont rester sur place pour regarder le Tour des pros ?
Les épreuves auront lieu trois-quatre jours avant le passage des pros, c’est idéal pour prévoir un séjour double. Les villes et les offices de tourisme ont décliné des offres permettant des hébergements sur la semaine à des tarifs très abordables, notamment les appartements sur la station de La Toussuire.

Le 14 juillet entre Pau et Bagnères-de-Luchon, comment sera fêtée la fête nationale ?
Il est très compliqué pour nous de passer sur ces territoires le samedi 14 juillet. Les villes traversées vont cumuler les festivités, c’est le début d’une période chargée en vacanciers, il y aura donc du monde au bord de la route pour encourager les participants.

Propos recueillis le 19 juin 2012.