Lancée en février avec quelques cyclos dans le sud-ouest de la France, la saison 2018 de cyclosport se poursuit avec un rendez-vous incontournable le 4 mars. Dans la région parisienne, la 8ème édition de la Jacques Gouin s’élancera du Parc de Villeroy à Mennecy. Le format reste le même, avec 115 kilomètres chronométrés au cœur du parc naturel régional du Gâtinais Français. Le parcours a tout de même été légèrement modifié par l’organisation cette année. Les cyclosportifs feront une petite incursion dans la Seine et Marne.

La Jacques Gouin se met aux couleurs belges

Chaque année, la Jacques Gouin se démarque par son folklore et cette année, l’organisateur Eric Ramos a décidé de mettre à l’honneur un pays qui respire cyclisme. « On a essayé de faire un thème complet autour de la Belgique. Depuis plusieurs années, il y a toujours un groupe de Belge qui vient courir sur la cyclo. Ils sont vraiment très sympas, disciplinés, très agréables. Ils ont toujours valorisé notre épreuve » a déclaré Eric Ramos pour Vélo101. L’organisation a mis les petits plats dans les grands pour fêter le plat-pays. Au programme, le passage d’un secteur pavé pour se mettre dans l’ambiance des classiques flandriennes. « Nous avons inclus un secteur pavé à 15 km de l’arrivée qui dure 1 km environ. Dès le matin, nous allons mettre en place tout ce qu’il faut sur le secteur, avec des oriflammes, un coin musique rock au milieu du secteur, un pôle de dépannage et un service croix rouge ». 

Il n’y a pas qu’en course que la Jacques Gouin sera aux couleurs belges. L’équipe d’organisation a également décidé de se déguiser, comme c’est désormais la tradition. « Il y aura Tintin, le capitaine Hadock ou encore la Castafiore » venus tout droit des aventures d’Hergé, pour rester dans le thème. Après avoir passé la matinée sur les routes d’Essonne et de Seine et Marne, les finishers pourront profiter d’un bon repas chaud, sur les coups de midi pour les plus rapides. Ici aussi, la Belgique est représentée avec « fricadelles, frites et bières » pour reprendre des forces durant l’après-midi. Les cyclosportifs seront invités à rester après la course, puisque le week-end se terminera avec le traditionnel spectacle de clôture lors de la remise des récompenses. « Cette année, ce sont les Chasses Patates qui viennent, un groupe de rock assez déjanté qui est habillé en cycliste. Ils viennent du nord de la France et il y a même des Belges qui en font parti ».

L’organisation sur route au point

Si la fête et les à-côtés sont au rendez-vous, Eric Ramos ne lésine pas sur les moyens mis en place pour la cyclosportive. Le groupe d’organisation dirigera le peloton tout au long de la journée avec « une vingtaine de motos, et cinq à six voitures d’organisation. On a également sécurisé les 115 points de carrefour que l’on va traverser » afin d’éviter toute complication avec le trafic routier, qui n’est évidemment pas figé lors du passage des coureurs. La taille de ce peloton n’est d’ailleurs pas encore connue. Les inscriptions se font principalement sur place et la météo exécrable du mois de février n’a pas encouragé la participation jusqu’alors. Mais la météo pourrait se faire moins capricieuse dimanche prochain où « la douceur devrait faire son retour ». Eric Ramos « espère regrouper 450 coureurs comme l’année passée » afin de passer un week-end festif dans la région parisienne. -Léo Labica

Si vous souhaitez vous inscrire, rendez-vous ici. Et bon courage à tous !