5h30, près de la ligne de départ Denis Greffet, Mavic, assure le service avant-course pour ceux qui ont un souci de dernière minute. Denis, un des vingt-deux anges-gardiens disséminés sur les différents points d’assistance en fixe. Côté course une voiture d’assistance, un scooter et en poste neuf véhicules ateliers d’assistance mobilisés.

Au pied de la Colombière, le poste d’assistance Mavic s’installe. C’est le calme avant la tempête ! À partir des neuf véhicules ateliers d’assistance, deux techniciens vont donner à beaucoup de coureurs l’énergie d’aller plus loin.

Le Chinaillon, pied de la Colombière, kilomètre 43. Le ravito liquide, pour les premiers pas forcément nécessaire, sauf pour celui qui perd son bidon sur les nombreux gendarmes couchés. Il sera en revanche très utile pour ceux qui vont l’aborder après 10 heures.

Trek est partenaire majeur de l’Etape du Tour et Trek Travel gère les 75 invités (la plupart Américains) qui sont venus se mêler aux autres nationalités (60 en tout). Parmi ces cyclos, un anonyme ou presque John Burke, le big boss de Trek. Au menu VIP, des sandwichs au jambon, au fromage, des barres Clif Bar, excellentes, des gels, des bonbons énergétiques. Sophie est aux fourneaux, avec le sourire, en plein coeur de la Colombière.

Autre traitement VIP au sommet de la Colombière au kilomètre 47. La Fuga accueille 50 clients. Là aussi, tout est préparé aux petits oignons. Sport Tour International et Thomson Bikes Tour sont aussi des licenciés officiels.

Milieu de la descente de la Colombière, les pompiers professionnels ou volontaires sont largement présents sur tout le parcours. Notamment sur les premiers secours. Cette descente et plus particulièrement les kilomètres 49 et 50 ont été très accidentogènes. Ici les pompiers de Marnaz.

La Colombière est derrière nous. 2 partout entre les gendarmes et les bénévoles. A la fin du match, y’a plus d’égalité qui vaille. 800 bénévoles ont été mobilisés par les communes impliquées par l’Etape du Tour. De l’autre côté, 140 gendarmes sont mobilisés.

Scionzier, deuxième ravitaillement solide et quatrième des huit ravitos au total. Les bénévoles alimentent le ravito au fur et à mesure, de façon à ce que les coureurs trouvent tout ce dont ils ont besoin et le plus rapidement possible. Tout ça sans descendre de vélo ou presque.

Le ravito avec cette amplitude de victuailles, de coureurs, de stress ou pas, une animation en soi, mais tellement importante, là aussi, pour avoir l’énergie d’aller au bout.

Kilomètre 65. Un peu plus de la moitié a été effectuée. La longue descente du col de la Colombière passée, le véhicule d’assistance- atelier Mavic est prêt. Les outils sont de sortie et les deux samaritains prêts à dépanner les cyclistes en rade. On parie que les câbles de freins, les patins entre autres ont beaucoup souffert.

UMPS, rien à voir avec un parti, pris ou pas ! Unité Mobile des Premiers Secours, à Scionzier toujours. De la bobologie, certes, à traiter mais pas que. Un rouage essentiel de l’organisation. Personne ne souhaite avoir à faire à eux, tout le monde est bien content qu’ils soient là en cas de chute ou autres situations de difficulté.

Scionzier toujours. Mi-parcours. On est dimanche 10 juillet et pourtant les cars scolaires sont prêt à démarrer. Histoire de ramener les mauvais élèves qui ont surestimé leurs capacités, ou sous-estimé les difficultés, selon. Les bus de rapatriement ramènent tous les coureurs à l’arrivée. Pas besoin de ticket, on rentre avec son vélo, bien sûr, sain et sauf, l’essentiel est préservé. Un service discret, bien en retrait de la route et pour cause, le coureur arrive au ravito, déclare qu’il abandonne et monte dans le bus. Mieux préparé l’année prochaine, c’est promis.