Peter Velits. Cinq ans après être monté sur le podium du Tour d’Espagne auprès de Vincenzo Nibali (3ème puis 2ème après déclassement d’Ezequiel Mosquera), le Slovaque Peter Velits (BMC Racing Team) a endossé le premier maillot rouge de la Vuelta. « Nous avions reconnu le parcours à quatre reprises et avions décidé de partir très vite avec trois coureurs, Amaël Moinard et Samuel Sanchez notamment. Ils se sont sacrifiés pendant les premières minutes. C’était ce qu’il fallait faire. Nous avons démontré une nouvelle fois pourquoi nous sommes champions du monde de la spécialité. Nous avons continué de tourner et le maillot rouge est tombé sur moi sans que cela soit programmé. C’est un peu étrange de me retrouver leader d’un Grand Tour de cette manière mais je serai très fier de porter le maillot rouge dimanche. »
Neutralisation. Aucune des grandes formations favorites n’aura pris de risque sur le tracé du contre-la-montre par équipes de Marbella hier soir, sachant que les temps ne seraient pas pris en compte pour le classement général. Plus prudents que les autres, les Sky sont allés chercher l’une des dernières places au tableau, 20ème à 1’07 », quand les Movistar ont fini 9ème à 18 secondes et les Astana 13ème à 30 secondes. « Notre objectif, c’était la sécurité, admet Geraint Thomas. Quand les organisateurs ont annoncé qu’ils ne retiendraient pas les temps au général, nous avons décidé de faire le chrono prudemment. J’ai roulé la plupart du temps les mains sur les cocottes car c’était vraiment chaotique, avec les graviers et le sable. Si tout le monde avait roulé à fond ça aurait pu être très dangereux. Maintenant, ça reste une grosse déception d’entamer un Grand Tour comme ça car nous aurions vraiment aimé donner le meilleur. »

Mike Teunissen. Venu courir après les opportunités, le Team LottoNL-Jumbo pensait pouvoir bénéficier de la frilosité d’un certain nombre d’équipes pour signer une grande performance hier à Marbella. L’équipe a pris la 4ème place à 8 secondes, tractée par le récent lauréat du prologue du Tour de l’Ain Mike Teunissen. « Ce n’était pas possible de rouler à fond avec neuf coureurs sur un tel parcours, admet le jeune homme. L’idée était donc de rapidement distancer trois coureurs et de finir à six. C’est ce que nous avons fait. Nous avons fait un bon chrono mais ce n’était pas suffisant. Il a fallu adapter notre vitesse à la réalité de ce parcours. »
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