Popularité. Près de 590 messages ont été reçus depuis le début du Tour par l’intermédiaire de l’opération « Courrier du coeur, courrier du coureur » organisée par Dynapost. Aussi, le coureur le plus populaire est sans grande surprise le Français Thomas Voeckler (Team Europcar). Maillot Jaune du Tour de France depuis dimanche dernier, il a reçu pas moins de 95 messages et est de ce fait largement en tête. Suivent Alberto Contador (Saxo Bank-Sun-Gard) et Johnny Hoogerland (Vacansoleil-DCM) qui ont tous les deux reçu 45 messages. Andy Schleck se retrouve à la troisième place de ce palmarès de popularité avec 35 messages devant Mark Cavendisk, 27 messages et le Belge Philippe Gilbert, 22 messages. Pour rappel, au 12 juillet, Thomas Voeckler avait reçu 21 messages de soutien. Maillot Jaune sur la route et dans les coeurs, le Français devançait alors Alberto Contador et ses 11 messages. Philippe Gilbert était 3ème de ce classement avec 7 messages juste devant Sylvain Chavanel et Andy Schleck. Si vous souhaitez envoyer vos messages de soutien, plus de renseignements sont disponibles sur www.dynapost.fr.

Andrey Amador. Lanterne rouge du Tour de France, Andrey Amador (Movistar) positive. “J’ai vraiment eu de très mauvaises sensations ces derniers jours à cause de la douleur qui était forte et tout cela m’a donné un coup au moral, explique-t-il. Après cela, petit à petit, ça allait mieux, mais j’ai beaucoup lutté pendant les deux dernières étapes, particulièrement dimanche. Comme nous l’avons dit avec le docteur, parfois vous faites un pas en avant et deux en arrière. J’étais sur le point d’abandonner. J’espère vraiment que le jour de repos m’a servi et me permettra de rester en course. Le plus simple aurait été de rentre à la maison il y a quelques jours mais je veux terminer le Tour pour mon équipe et mon pays. Le public m’encourage vraiment, je sens qu’ils me connaissent, surtout les fans venant du Pays-Basque où j’ai couru quand j’étais amateur. Ils me supportent énormément, je leur en suis vraiment reconnaissant. Je n’aime pas être le dernier mais c’est une anecdote. Je sais que si j’avais été à 100%, je n’aurais pas été à cette place, et cela me permet de mieux l’accepter. Je préfère être dernier que d’être rentré à la maison dès la première étape, cela m’aurait énormément déçu. »

Col du Galibier. Nicolas Sarkozy était attendu au sommet du Col du Galibier, jeudi soir, pour assister à l’arrivée de la 18ème étape du Tour de France. Pourtant, le Président de la République ne devrait pas être présent, la faute à l’organisation d’un sommet exceptionnel de la zone euro organisé le même jour. Aussi, il parait difficilement imaginable de voir Nicolas Sarkozy délaisser Bruxelles pour les Hautes-Alpes. Concernant l’arrivée au Col du Galibier, les préparatifs se poursuivent. Pendant ce temps là, la gendarmerie a de son côté commencé à surveiller que personne ne se gare à des endroits qui pourraient être dangereux que ce soit pour le public ou les coureurs. Tout est déjà en place pour accueillir les spectateurs, on en attend plus de 500 000 entre Pinerolo et le sommet du Col du Galibier suivant ce qui avait été observé sur la route du Mont Ventoux il y a maintenant deux ans et sur la route du Tourmalet, l’an dernier.

Dans la roue du dossard 101 :

Sur son site internet, Nicolas Roche est revenu, hier, sur sa désillusion du Plateau de Beille. « Quand je me suis réveillé au matin de la journée de repos, il n’y avait plus la moindre trace du cauchemar que j’ai vécu samedi. Les choses ont très bien commencé quand Christophe Riblon et Maxime Bouet se sont retrouvés à l’avant, ils devaient m’aider plus tard dans l’étape. Bien que je ne me sentais pas super, je me situais assez bien au coeur du peloton dans les premières ascensions. Les premiers signes annonciateurs d’une difficulté n’étaient qu’une montagne au loin ». Philosophe sur sa performance pyrénéenne, Nicolas Roche sait que le plus dur les attend. Aujourd’hui, il va devoir rester vigilant afin de ne pas perdre toutes ses chances de terminer dans le Top 10 avant les deux grandes étapes alpestres, jeudi et vendredi.

L’étape du jour :

16ème étape : Saint-Paul-Trois-Châteaux-Gap (162,5 km). Ce n’est pas la plus dure des quatre étapes à venir mais elle peut rapidement devenir piégeuse pour bon nombre de coureurs. Aussi, la météo s’annonce dantesque sur les 162,5 kilomètres de course et pourrait être un facteur déterminant compte tenu de la présence du Col de Manse, un col de 2ème catégorie dans les 20 derniers kilomètres de course. Si son ascension n’inquiète pas vraiment, c’est plus sa descente qui pose question. Sa partie finale est technique et la pluie qui s’abat sur Gap et ses environs pourrait faire des dégâts. Méfiance, donc. Cette étape pourrait finalement convenir à un garçon comme Philippe Gilbert qui pourrait profiter de cette étape pour revenir dans la lutte au maillot vert. A moins qu’une échappée n’aille au bout.