Un souffle d’histoire sur les routes du Tour

Le col des Glières, six kilomètres 6km à 11,2 % de moyenne fera peut-être peur aux coureurs du Tour. Son sommet n’est situé qu’à « 1440 mètres d’altitude » mais la pente ne passe jamais sous les 10 %. Dans le final les deux derniers kilomètres non goudronnés, le peloton sera plongé dans le quotidien des coureurs des années 50. Un sacré retour dans le temps. C’est la première fois que ce col sera escaladé par les coureurs du tour. Le col des Glières présente deux aspects : le sportif évidement, on espère du spectacle et aussi historique, le plateau des Glières était un haut lieu de la résistance pendant la Grande Guerre.

Le contre-la-montre par équipes est de retour !

Le contre-la-montre par équipes est de retour pour cette 105ème édition. Cette spécialité mise de côté depuis trois éditions revient au goût du jour. La dernière fois que les coureurs du Tour de France se sont élancés pour cet effort chronométré, c’était entre Vannes et Plumelec en 2015.  Cette année, le peloton va parcourir 35 kilomètres au départ de Cholet. Des écarts devraient déjà se créer.
Si le Tourne ne se gagne pas sur un contre la montre par équipe, on peut le perdre. A la suite de cette étape, une première hiérarchie sera établie entre les favoris. A ce moment-là, les stratégies à adopter devraient évoluer. Certains devront reprendre du temps et ça pourrait annoncer une course plus débridée dès les premières étapes de montagnes.

Les points comptant pour le classement du meilleur grimpeur seront doublés dans le dernier col des trois dernières étapes de montagne. Cela concerne : le col du Portillon lors de la 16ème étape entre Carcassonne et Bagnières-de-Luchon, le col de Portet pour de la 17ème étape entre Bagnières-de-Luchon et Saint-Lary-Soulan et enfin le col de l’Aubisque lors de la 19ème étape entre Lourdes et Laruns.