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Paris Roubaix challenge


Paul MARPAUD
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Dans « Cyclisme sur route » qui date de 1986, Claude Genzling rapporte que Fausto Coppi «affectionnait de rouler avec des boyaux de 32 mm de section, et pas seulement sur Paris-Roubaix, privilégiant ainsi le confort». Ce n'est donc pas tellement une histoire de mode imposée par les fabricants, mais essentiellement un ressenti. Il y a une part de subjectif, c'est sûr, mais une grosse part d'objectif : avec une plus grosse section, la pression peut diminuer et donc le confort global augmente. Plus qu'appréciable sur les secteurs pavés.

Je roulais sur du 23 jusqu'en 2010, et je suis passé au 25 parce que j'en avais assez d'être secoué comme un prunier sur les pavés. J'habitais au beau milieu d'une zone pavée à l'époque, à Tournai, pas loin des Ardennes flamandes que j'ai découvertes par la même occasion. La différence s'est fait sentir tout de suite! Je serais passé au 28 sans hésiter si mon cadre le permettait. Tant que je passerai le plus clair de mon temps sur les routes belges, je ne repasserai pas au 23. Si je devais me fixer à nouveau en France, à Grenoble par exemple d'où je suis originaire, je le ferai probablement.

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C'était mon 2éme Paris Roubaix après celui du VC Roubaix en 2014 avec le même train de pneus, des Conti 4 saisons en 25,gonflés à 6,5bars, aucune chute ni crevaison pour les 2 éditions qui ont été arrosées à chaque fois. En prenant quelques précautions et en restant en haut ça se passe très bien en redoublant de prudence dans la trouée, particulièrement glissante ou j'ai vu beaucoup de chutes, et malgré les difficultés j'ai pris un pied terrible. Je n'y reviendrai certainement plus car habitant la Cote d'Azur ça fait des km et à 67ans ce n'est plus de mon âge, mais ça va me manquer.

Concernant l'organisation d'ASO dont j'avais lu beaucoup de critiques avant, je n'ai pas grand chose à lui reprocher, peut-être légèrement dépassée par les 4500 participants, mais c'est tout. Je ne critiquerais pas le VCR qui fait selon ses moyens notamment en matière de fléchage, mais si en juin 2014 je m'étais égaré plusieurs fois, samedi pas de soucis avec le fléchage adopté depuis longtemps par ASO et les nombreux signaleurs un peu partout.

J'ai pu assisté au record de France l'heure sur le vélodrome couvert, 49,400 je crois par un amateur de la Loire, dans les temps de Moser à peu près.

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J AI PARTICIPE AU PRC SAMEDI ET C ETAIT SUPER ME SUIS REGALE A PASSER SUR LES SECTEURS MYTHIQUES MALGRE LA METEO POURRIE DU DEBUT DE JOURNEE CELA C EST BIEN PASSE POUR MOI ,LA TROUEE D ARENBERG C EST QUELCHOSE !

J AI FAIT LE 140 KM ET JE DOIS AVOUER QUE LES DEUX DERNIERS SECTEURS ONT ETE DUR PAS LES JAMBES MAIS LES BRAS DIFFICILE A SUPPORTER MALGRE LA DOUBLE GUIDOLINE.

PAS DE CREVAISONS (pneus specialized espoir en 28mm) roues aksium

SUR LES QUELQUES 4500 PARTICIPANTS SEULEMENT 450 FRANCAIS !!

J INVITE TOUT LE MONDE A LE FAIRE AU MOINS UNE FOIS ET RESPECT AUX PROS QUI TERMINENT LA COURSE LE DIMANCHE!! A 44 DE MOYENNE

 

 

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Salut Aurélien,

"La question que je me pose c'est comment font ceux qui slaloment avec des vélos de route sur les pavés ? J'en ai vu certains se faufiler avec une facilité déconcertante !"

C'est une simple question de matériel, d'expérience et de technique... Tes "mauvais" choix de pneumatiques et de pressions t'ont fortement handicapé... Surtout sur des pavés un "peu" mouillés...

Il faut savoir que les conditions n'étaient absolument pas "apocalyptiques"... Juste un peu de bruine sur le début du parcours et des pavés à peine mouillés... Rien à voir avec les éditions véritablement pluvieuses où l'on ne voit même plus les pavés sous les marres d'eau...

Pour ma part, habitant sur le parcours juste avant l'entrée du carrefour de l'arbre, j'ai fait 2 fois le 140 km jeudi et vendredi pour accompagner les équipes pro en reconnaissance depuis la trouée d'Arenberg... Et le 163 km samedi avec toi... Soit au total 110 km de pavés en 3 jours... Sans séquelles physiques: j'aurais pu recommencer dimanche... Comme quoi tout est simplement une question d'expérience et de technique...

Habitant le Nord, je dois avouer que je suis beaucoup moins à l'aise dans une descente de col que sur les pavés... Une simple question d'habitude...

Bonne récupération... Et vivement l'année prochaine sur les pavés !!!

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"Détestant être secoué sur le vélo et détestant déglinguer mon matériel, si je devais faire ce "machin" ce serait à vtt. Mais même à vtt cela ne me passionne guère."

Avec du bon matériel bien réglé... On ne déglingue rien... C'est une "fausse excuse" souvent utilisée par ceux qui n'ont pas l'envie dans la "tronche"... Qui elle est indispensable...

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C'est évident qu'il y a plus de risques sur les pavés, coté matériel et coté bonhomme, mais en 2 éditions avec quelques précautions je n'ai absolument rien déglingué du tout, dès le lendemain j'étais sur le parcours des pros sans rien resse ntir de  la veille sauf un peu de mal aux jambes. LBL sera certainement une belle expérience mais ce ne sera que du bitume, sur Paris-Roubaix tu as le sentiment de participer à  "autre chose"

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Si c'est comme l'année dernière, il n'y aura pas que du bitume sur Liège-Bastogne-Liège. L'épreuve commence carrément par un mur pavé mal commode… emprunté en descente, où j'ai vu plusieurs cyclos complètement à l'arrêt. Et il y a le centre-ville de Stavelot qu'on traverse, qui est fait de gros pavés. Rien de comparable à Paris-Roubaix, bien sûr, mais ça peut surprendre ceux qui ne sont pas prévenus.

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Une vraie boucherie cette année. Le surnom l'enfer du nord lui convient tellement bien. Un nombreux de chutes incalculables, autant sur les pavés que sur le bitume. De la pluie, du vent, de la boue... Bref content d'avoir rallier l'arrivée sans chutes, juste deux crevaisons pour moi (en même temps, j'avais mis des 23 -_-')

Un petite pensée pour les mecs qui se sont fracassés sur Aremberg, devait en avoir un tous les 50 mètres. Du coup je n'ai pu rouler que sur le coté droit du secteur pavés. Et plusieurs fois j'ai penser prendre le bitume tellement ce secteur était pourri. Le plus compliqué pour moi.

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Je suis parti assez tard (8h30) et ai perdu un peu de temps à cause de ma chute. Du coup, franchir Arenberg sur le vélo était quasiment impossible avec mes 25' à l'heure à laquelle j'y suis arrivé. Trop de boue, trop glissant, trop de monde, bref je n'en garderai pas un grand souvenir malheureusement...

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  • 2 weeks later...

Paris-Roubaix est une galère comme toutes les classiques, c'est un challenge (sans mauvais jeu de mots!) à chaque édition.

Personnellement je l'ai fait en 2014 (pavés secs) sans aucun incident avec beaucoup plus de plaisir que le Ronde que j'avais fait en 2013 dans un froid sibérien avec des montées complètement bouchées par une sur-fréquentation des participants (16000 cyclos, c'est franchement trop! Mais business is business) et obliger d'attendre 10mn pour les ravitos...

J'ai fait Liège cette année, pas de pavés mais beaucoup de routes pourries (de Classiques en somme!) aussi !

A Roubaix, j'ai fait 2 fois le circuit des 140km (2012 avec des potes et 2014 sur PRC), j'ai préféré ma dernière prestation. Franchir les pavés demande de l'entraînement et de la pratique, cela demande aussi une certaine technicité de pilotage. J'ai fait beaucoup de VTT et cela m'aide sur ce genre de circuits. J'ai couru pendant 15 ans depuis les minimes en FFC, ça donne aussi du métier pour frotter. Niveau matériel : pneus de 25 continental (pas de mauvaise surprise!) et mon vieux cadre alu Dedacciai plus souple que le carbone. Pression : 5bars. Roues classiques jantes plates 32 rayons. Pas de double guidoline ou de gants spéciaux.

Faire cette cyclo demande une préparation certaine, et d'avoir un certain état d'esprit, voire une passion pour ce genre de courses atypiques (comme c'est mon cas). Quand toutes ces conditions sont réunies, on prend vraiment du plaisir dans ce genre d'épreuves.

Je note vu la faible participation des Français (450 sur 4500) que notre pays n'a plus vraiment la mentalité et la culture des classiques...On n'est pas prêt de voir un Français succéder à Fred Guesdon...Dommage, car avec les grand tours, ce sont les seules courses qui retiennent l'attention du public.

 

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