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"Je suis sorti faire du vélo, j'ai vécu l'enfer"


Bernard VAILLANT1639476554
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"On part des besoins et on cherche à y répondre !" belle récitation de la leçon que tu as bien apprise comme un bon soldat du système que tu as été, dans un placard si j'ai bien compris ta situation professionnelle, avant que l'âge ne te rattrape. Les besoins dont tu parles sont avant tout un besoin de se différencier dans la conformité, les objets répondus selon le système (et ses petits soldats dociles ou manipulés) à la demande ont selon Riesman une unique valeur différentielle, aucune de nécessité (de besoin). Contrairement à l'égalité politique la différenciation protège le système et évite que les gens se rebellent contre lui, on fait entrer les gens dans la règle du jeu que tu as défendu durant tes courtes années d'activité professionnelle, ça les dresse. Encore qu'il faille distinguer entre les hommes et les femmes, les hommes dans leurs choix sont agonistiques, les femmes procèdent plus par la "mise en valeur" (concurrence féminine) vis-à-vis des hommes qui sont eux en compétition (se plaire pour mieux plaire donc). A noter ici que pour cela l'homme va choisir sa femme comme ses autres objets, voiture etc. les besoins dont tu parles visent plus des valeurs que des objets, une adhésion à ces objets, il n'y a pas de liberté de choix car celle-ci est annulée (Gervasi). En fait les choix sont imposés par la persuasion, un individu fait partie de tel ou tel groupe et/car il consomme tels biens, et il consomme tels biens car il fait partie de tel groupe. J'ai déjà expliqué ici que le problème du capitalisme contemporain n'est plus la contradiction entre la maximisation du profit et la rationalisation de la production mais entre une productivité virtuellement illimitée et la nécessité d'écouler les produits. Pour ça il faut retirer à l'acheteur le pouvoir de décision et le transférer à l'entreprise. On inverse les rôles donc: ce n'est plus le consommateur qui demande (tu es donc dans l'erreur, mais qui en eut douté?) mais l'entreprise qui contrôle les comportements du consommateur, c'est ce qu'on appelle la filière inversée. Un outil important dans ce but est la publicité et son action anticoagulante qui va empêcher toute stabilisation de la demande. Le choix du consommateur est donc une mystification, on lui impose la liberté de choix. J'ai essayé de te faire un résumé d'un domaine dont tu sembles dépourvu de la plus petite et plus élémentaire notion, ce ne serait pas un défaut en soi, surtout venant de quelqu'un qui comme toi démontre à chaque écrit qu'il sait beaucoup plus rien sur tout que quelque chose sur rien, si cette personne ne tentait pas de convaincre les autres du contraire. A moins que l'unique personne à convaincre soit toi-même? pour finir, je ne sais pas si tu comprendras mon intervention, j'ai de gros doutes, mais si le sujet t'intéresse, ce qui m'étonnerait aussi, le mieux ainsi que je te le disais l'autre jour, est de passer moins de temps ici et plus devant des livres, au moins traitant des sujets dont tu désires parler en public. Comme tu prétends parler de tout et sur tout surtout, tous les efforts à cette fin que tu n'as pas fait dans ta jeunesse et vie d'adulte risquent d'être trop prenants en temps pour quelqu'un qui vu son âge n'en dispose plus tellement.
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Bien sûr ... mais pas dans le sens de perversion qu'imagine notre intellectuel.

On dira que le marketing révèle les besoins.  

Après ... rien empêche les gens d'y être insensible.

C'est mon cas pour l'essentiel mais il m'est arrivé d'"acheter" ... parce que ça répondait effectivement à un besoin ... ne serait-ce que de plaisir !

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Je n'ai pas étudié les mécanismes de la société de consommation d'un manière aussi approfondie que toi, mais la description que tu en fais explique me semble-t-il le déclin de la "gauche" politique.

A son origine, le mouvement socialiste s'enracinait dans les vrais besoins du peuple. Il s'agissait de sortir de l'exploitation par une minorité dominante pour seulement vivre décemment. Ce mouvement était capable de fédérer, la cohésion des membres était bénéfique à leur entreprise.

L'enjeu est différent aujourd'hui : le niveau de vie est globalement correct pour le plus grand nombre dans les sociétés industrialisées et chacun vit dans le mirage de sa réussite individuelle. On nous assure aussi que nous traversons (continuellement ?) une crise économique et que le seul moyen de nous en sortir est la croissance.

Le fossé continue de se creuser entre les riches et les pauvres, ça n'a pas changé, mais ce qui rapproche les riches et les pauvres, c'est l'illusion commune que le bonheur dépend de la croissance. Le souci des "pauvres" (des sociétés riches, j'insiste) n'est plus de survivre, mais d'avoir le sentiment de perdre au jeu face aux riches. Les pauvres ne réclament plus aux riches un partage plus équitable des richesses, ils déplorent de perdre à un jeu dont ils ne remettent pas les règles en question.

Dès lors, quel pourrait être le sens des combats socialistes ? Que pourraient revendiquer les ouvriers qui se rendent à leur travail en Audi, BMW et autres Mercedes (j'exagère à peine à dessein) ?

La quête du travailleur des pays riches est actuellement très proche de celle des grands patrons. Et celui qui se plaint du système actuel refuse le plus souvent de reconnaître qu'il en est complice. Je me distancie sur ce point de ta conviction que nous sommes "manipulés" à notre insu.

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Il est vraiment drôle notre pseudo savant ! Il prend quelques bribes provenant de tel ou tel économiste ou philosophe, bribes donc retirées d'un contexte, et il nous balance un galimatias pas structuré pour deux sous et donc incompréhensible. C'est un peu notre nouveau "bourgeois gentilhomme".

Je lui suggère de fuir cette société diabolique et d'aller s'installer chez Kim Jong Un et d'aller théoriser là-bas ... il aura un écho ... il consommera ce que l’État veut bien lui donner, aura le travail que l’État lui assignera.

Bref : Gugusse délire.

Tiens ... ça me rappelle ... j'ai connu une société sans besoin de marketing, idéale ... en 1979 ... je me pointe à Katowice ... on est invité ... on cherche un fleuriste ...1 œillet disponible ... arrivage de paniers en osier ... bagarre des femmes qui faisaient la queue pour avoir le dernier ... nos hôtes ont besoin de nourriture ... 3 heures de queue pour avoir un poulet.

Le société qui est la nôtre présente au moins l'avantage d'être une société responsabilisante. Si, par exemple, on ne se responsabilise pas sur l’environnement ... exit ... .

Mais tout ça est loin du témoignage initial de ce post. 

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 en 1979 ... je me pointe à Katowice ... on est invité ... on cherche un fleuriste ...1 œillet disponible ... arrivage de paniers en osier ... bagarre des femmes qui faisaient la queue pour avoir le dernier ... nos hôtes ont besoin de nourriture ... 3 heures de queue pour avoir un poulet.

Comme le disait Coluche, un sandwiche polonais, c'est deux tickets de pain avec un ticket de jambon entre les deux 😃😆

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Par gauche politique entends-tu "nos" gauches traditionnelles européennes ou le socialisme démocratique des ex républiques socialistes? on peut cependant les mettre ensemble. Le déclin du "socialisme" est moins dû à des difficultés qui lui ont fait perdre la guerre de l'idéologie qu'à une tare sui generis de principe dans sa conception même qui ne pouvait qu'entrainer cette défaite. Le tort du socialisme, l'erreur congénitale est "qu'il" voulait changer les choses, les améliorer, faire autrement dans le sein même du système qu'il combattait. Il voulait changer le capitalisme en utilisant les règles du jeu capitaliste. Plus, le socialisme ne remettait pas en cause la cause du capitalisme et la cause des malheurs qui le nourrissent. L'erreur a été, et les hommes en général commettent la même erreur partout et tous les jours, c'est de penser que le monde tel qu'il est dans sa conception et acception est tel qu'il doit être, qu'il est ainsi et pas autrement, que toute transformation doit se faire en son sein et par rapport à lui. Dit autrement on établit comme chose naturelle et immuable le pouvoir entre les hommes, de certains par rapport aux autres, la loi du plus fort, la circulation des produits, leurs échanges, échanges qui participent à l'établissement d'une hiérarchie humaine. On accepte l'idée de l'injustice naturelle transformée en sociale, après tout le pouvoir du plus riche n'est pas autre chose que la loi du plus fort appliquée aux sociétés humaines, plus forte encore que la loi du muscle, la loi de la possession peut appartenir au plus faible en muscles. L'esprit humain pervers transforme une loi naturelle en loi particulière. On accepte donc l'idée de ce monde inégal par décision, même si certains (ex URSS, socialismes européens etc.) se rendent compte des problèmes qu'il entraine et veulent les corriger. Mais le tort et l'erreur fatale qui a fait que ce monde ne peut pas être changé de cette manière a été d'essayer de le faire donc selon les propres principes de ce monde. Ca ne pouvait pas fonctionner car le système capitaliste a prévu bien des moyens de défense en cas d'attaques externes ou internes. C'est pourquoi le communisme ne vaut pas plus que le capitalisme, les crimes commis aux nom des deux idéologies se ressemblent pour la simple raison que les deux idéologies ont l'argent et le pouvoir comme base de fonctionnement. Le problème n'est pas le nom de l'idéologie ni même ses objectifs, c'est en quelque sorte que les dés sont pipés, le mensonge inné. Le mal et la source des problèmes est l'argent, le pouvoir et la relation entre les deux, tant que le monde tournera avec ces deux forces les problèmes humains, injustices, guerres, terrorismes etc. continueront. Quand il y a un fruit pourri dans le panier à fruits la solution passe moins par le renouvellement des fruits que par le retrait du fruit pourri cause de contamination des autres. Le socialisme (ou autre nom) aurait dû, devrait passer par une autre idée du monde et des rapports entre les hommes. En voulant changer les choses en gardant l'argent et le pouvoir comme principes directeurs il allait, va et ira droit dans le mur, mur qui tombera en novembre 1989. La société actuelle, politique et économique, et plus, philosophique, n'est pas une fatalité, elle n'a pas toujours existé et il n'est écrit nulle part qu'elle doit être comme elle est. Elle est ce que les hommes en font, celle d'aujourd'hui est donc ce que les hommes ont voulu qu'elle soit. De la même manière si les hommes en veulent une autre la décision et le pouvoir de le faire est entre leurs mains. Chose très compliquée (mais pas impossible) tant les habitudes sont prises et les forces fortes pour maintenir ce système. Entre les vrais propriétaires du système (le marché, les politiques à sa botte) ses soldats (les entreprises) ses petits soldats (les entreprises également et tous le petit commerce) ses rabatteurs (presse, médias en général) ses inféodés crédules (qui pensent qu'ils vont profiter du système, que leur chance va arriver) et ses esclaves (tous les gens en général) le système a encore de beaux jours devant lui, ses tragédies, guerres, terrorisme, injustices aussi.
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"L'aveuglement consumériste" est décidé et organisé par le système et la société du même nom, mais est fictif, ou non nécessaire. Les besoins de l'homme sont "stabilisables" car l'homme est économe par nature et se contenterait de ce qu'il a s'il n'y avait pas sans cesse et sans arrêt des accélérateurs artificiels (de consommation). Si le besoin n'est pas celui de tel objet mais celui de la différence alors les besoins ne finissent jamais. La consommation n'est pas une jouissance mais un ordre de significations comme peuvent l'être le langage ou la parenté en société primitive. De là l'obligation pour l'homme de consommer sans cesse dans notre société car sinon en se contentant de ce qu'il a il devient asocial. Pour rendre l'homme consommateur plus anomique encore des systèmes comme le crédit ont été inventés. Le crédit à la consommation est un dressage socio-économique de chaque nouvelle génération qui sans lui pourraient échapper, s'extraire de la consommation, le crédit permet, oblige à consommer. Des personnes qui échappent à la consommation deviennent des asociaux car inexploitables comme forces consommatrices. De là aussi tous les moyens modernes de paiement dématérialisé, virtuel, cartes de crédit, paiement online, par téléphone etc. l'argent liquide est le dernier acte de liberté du consommateur, car il ne peut dépenser que ce qu'il a en poche et les commerçants n'ont accès que la somme qu'il a en poche. Avec les cartes de crédit et autres le commerçant a accès à la totalité du compte en banque du commerçant. De là toutes les incitations/obligations de banques et du système et ses soldats précités (entreprises, médias etc.) à l'utilisation des cartes de crédit plutôt que de l'argent liquide. Le crédit est en quelque sorte un processus disciplinaire d'extorsion de l'épargne et de régulation de la demande. Comme le travail salarié a été un processus rationnel d'extorsion de la force de travail et de multiplication de la productivité. De même comme au 19è siècle on a dressé les populations vers le travail industriel on a dressé modernement les populations de la consommation isolée à la consommation organisée par le crédit. On socialise les populations c'est à dire on les contrôle par le travail (industriel) et par la consommation (à crédit). De là les petits épargnants ou consommateurs d'avant guerre libres de consommer ou pas n'ont plus rien à faire dans ce système. Whyte écrivait que "thrift is unamerican" (économiser est anti-américain), c'est à dire que l'individu sert le système non pas en donnant ses économies mais en consommant ses produits, de là, la loi du marché qui simulait un équilibre (fictif) a disparue au profit du monopole. L'Ego dont tu parles et qui flatte ceux qui en ont participe de cet esclavage soumission à la consommation et au système qui en vit, il se résume à vouloir paraitre plus et plus important que les autres. L'ego est une arme du système qui joue sur la simplicité de certaines âmes qui faute de pouvoir démontrer aux autres la beauté de celles-ci préfèrent leur démontrer leur richesse ou supériorité systémique, sorte de grandeur des petits. Note que le système encourage très fortement la recherche d'egos élevés, car elle participe à la consommation (belles voitures, maison avec piscine etc.) en même temps qu'elle participe à la division des hommes (riches/pauvres). La division des hommes est un principe bien connu de gouvernance, diviser pour mieux régner, cela s'applique plus encore en économie qu'en politique, mieux encore, si cette dernière est au service de la première comme c'est le cas.
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Eh bé ! T'es pas près d'être au chômage demain ! J'ai fait lire ta prose au directeur d'un cirque. Il t'embauche de suite comme clown.

Donc tu prônes une société idéale ; tu dis pas comment y arriver mais tu la souhaites. C'est beau.

T'as eu un prédécesseur (qui lui n'avait rien d'un comique bien qu'il avait de l'humour). C'est Jésus Christ. Je ne sais plus qui a dit : "le Christianisme n'a pas échoué. Il n'a tout simplement pas été essayé".

Bref, en attendant, avec tes délires, faut arrêter la compétition, partout, à commencer à vélo. C'est malsain. histoire de muscles et d'égos ! Je n'ai plus aucune admiration pour Merckx ! Un égo trop démesuré !

Accessoirement faut que je mette mes petits-enfants au pas ... j'ai remarqué que ces petits cons se titillaient genre ... "j'ai déjà une plus grosse que toi" ... et, nom d'une pipe, heureusement que j'ai fait gaffe ! A tous des cadeaux de même valeur ... salaud de consumériste que je suis ... à exciter, en "bon soldat du système" les petites jalousies enfantines !

Bon, mais c'est pas de tout ça ... faut que je me calme ... je suis sûr que je ne suis pas comme bien des humains ... je ne jouirais pas de la guerre comme presque tous le font ! Quand ils la font, bien sûr.

Allez, ma grande, en attendant ton contrat avec le cirque Hipparque ... ah non ça c'est les Dupondt ... je te suggère de faire comme moi demain : messe de Noël avant le réveillon :

en apéritif :

- Langoustines à picorer avec une coupe de dom pérignon (cadeau d'un affreux consumériste qui sait vivre que je n'ai pas touché depuis 5 ans ... espèrant sa visite qui n'est pas venue).

- Première entrée : coquilles saint jacques juste en A/R à la poêle (aillées)

- Deuxième entrée : Queues de langoustes (ma femme adore les queues).

- Plat : Marmite diépoise.

- Fromage : (dont un excellent portugais acheté à la foire gastronomique de Brest et congelé)

- Bûche glacée du meilleur glacier du coin.

Saloperie d'égo ... enfin ... mrdre ... obligé de partager avec ma famille !

 

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Où j'ai un souci, comme quoi rien n'est parfait, vlà que Mindanao aux Philippines est gravement touchée par une tempête tropicale. Des morts.

Ça m'embête beaucoup parce que 50 % de mes petits-enfants biologiques, et 100% d'une fillette accueillie, viennent de là et parce que je visualise très bien les endroits touchés.

C'est fou ça non ! 15000 km ... on s'en fiche comme de l'an 40 ... sauf quand, même d'une manière lointaine, on visualise la souffrance !

Mon réveillon ne sera donc pas parfait ... et je suggère ... quant à tes délires de faire un accueil large aux réfugiés ... ça devrait aller parfaitement avec ta philosophie ... non ?

Car c'est lié au dérèglement climatique. Nous sommes en zone de convergence subtropicale. Ça ne devrait pas se produire là. Et ça s'est produit : dérèglement climatique.

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Dieu est grandement bon! N'as-tu pas remarquer que tous les cataclysmes (ouragan, tremblement de terre, ras de marée....) touchent essentiellement et uniquement les populations déshérités du monde; tout simplement parce qu'ils n'ont rien et que donc, ils perdent rien! Voilà que tu fais la pleureuse, c'est bien, tu es généreux et ta conscience bien replète; peut-être que le compte n'y est pas pour aspirer au...ciel.

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Avant tout, ici, je me moque de notre immense nouveau clown ... mais enfin ... puisque le sujet évolue ...

d'abord il ne s'agit pas, là, forcément de "déshérités" économiques ... mais bel et bien d'un problème climatique !

Toute la population du pays est sur les côtes ... si le niveau de la mer, si les typhons, si les inondations ... se produisent de plus en plus souvent il ne fait guère de doute qu'il y aura pression migratoire.

Accessoirement je souligne que, quand on connait, les enfants du pays sont aussi beaux et aussi intelligents que les nôtres.

Ce ... quant au "monde idéal sans marketing" de notre nouvel embauché du cirque Hipparque ... .

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" ... le texte est imprimé sans alinéa et sans marque délimitant les additions. Cette pratique, fort antipathique à nos habitudes de lecture où chaque paragraphe est supposé retenir une idée, permet justement tous les enchaînements biaisés. La pratique qui consiste à aérer en introduisant des paragraphes, si elle soulage l’œil, crée des découpages artificiels qui bien souvent compliquent la cohérence de la lecture (même sinueuse) en créant des isolats dont on ne voit plus le lien avec le sujet discuté qui peut être énoncé fort loin" (Marie-Madeleine Fragonard. Montaigne - Essais).
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