N°1 : Team Sky

Plus gros budget du peloton, le Team Sky a tenu son rang en 2017. Outre le doublé historique de Chris Froome sur le Tour et la Vuelta, épreuves dominées de main de maître par les hommes en noir (bien qu’en blanc en juillet), la formation de Dave Brailsford a connu de nouveaux succès sur les classiques. Deux hommes s’y sont démarqués, en premier lieu Michal Kwitakowski. Le Polonais s’est offert Milan-San Remo devant Peter Sagan, quelques jours après être sorti vainqueur des Stade Bianche. Et à la sortie du Tour, l’ancien champion du Monde a dominé ses adversaires sur la Clasica San Sebastian. Elia Viviani a lui attendu la fin de l’été pour briller, en remportant la Cyclassics Hamburg et la Bretagne Classic de Plouay. Même sur les courses d’un jour, la Sky ne laisse que des miettes à ses adversaires.

N°2 : Quick-Step Floors

Les classiques, c’est la marque de fabrique de Quick-Step Floors. Et une fois de plus, la moisson a été fructueuse, en grande partie grâce à la recrue wallonne Philippe Gilbert. Brillant vainqueur du Tour des Flandres, le Belge a su enchaîner avec l’Amstel Gold Race deux semaines plus tard. Mais c’est surtout grâce à leurs sprinteurs que la formation de Patrick Lefévère a pu atteindre les 56 succès en 2017. Gaviria, Kittel et Trentin ont respectivement gagné quatre, cinq et quatre victoires sur le Giro, le Tour puis la Vuelta. Des performances exceptionnelles, auxquelles il est bon d’associer les résultats de Julian Alaphilippe sur les routes espagnoles et plus tôt dans la saison sur Paris-Nice, ainsi que le joli Tour de France de Dan Martin. L’Irlandais aurait même pu rêver de podium s’il n’avait pas été emmené à terre par Richie Porte dans la descente du Mont du Chat.

N°3 : Team Sunweb

En 2017, le Team Sunweb a été porté par trois hommes. Tom Dumoulin fut le premier à briller sur les routes du Giro. Impressionnant en montagne, l’homme de Maastricht a fait la différence avec ses adversaires sur les contres-la-montre pour devenir le premier Néerlandais à remporter le Tour d’Italie. Warren Barguil et Michael Matthews ont quant à eux attendu le mois de juillet et les routes françaises pour se mettre en avant. Deux victoires d’étape chacun, le maillot à pois pour le premier et le maillot vert pour le second, voilà le beau bilan de leur Grande Boucle. A noter le retour au premier plan de Wilco Keldermann sur la Vuelta, qui pourrait être le coureur à suivre en 2018.

N°4 : BMC Racing Team

La saison de BMC Racing Team se résume presqu’à celle de Greg Van Avermaet. Le Flamand a été exceptionnel lors des flandriennes, où il a enchaîné les victoires sur le Het Nieuwsblad, le GP E3, Gand-Wevelgem, puis en point d’orgue Paris-Roubaix. Après ce beau printemps, GVA a passé la main à ses coéquipiers, et c’est surtout sur le mois d’août du jeune Dylan Teuns qu’il faut s’attarder. Avec huit succès en trois semaines, dont les victoires finales sur le Tour de Wallonie, le Tour de Pologne et l’Arctic Race of Norway, la formation américaine tient là un puncheur de talent. Notons également que l’équipe BMC a remporté quatre chronos par équipe cette saison, dont celui de la Vuelta.

N°5 : Ag2r La Mondiale

Romain Bardet a porté haut les couleurs d’Ag2r La Mondiale sur le Tour de France, mais il est certain que l’Auvergnat n’aurait pas pu terminer une nouvelle fois sur le podium sans la qualité de son équipe. Seule formation qui a tenté de bousculer le train de la Sky en juillet, avec des éléments tels que Pierre Latour, Alexis Vuillermoz ou Mattias Frank, elle possède désormais une belle carte à jouer sur les classiques avec Oliver Naesen. A l’avant pendant le printemps, le champion de Belgique a manqué de réussite et d’expérience pour lever les bras. Il sort tout de même de sa première campagne flandrienne en tant que leader avec de belles places d’honneur.

Adrien Godard