Alberto Contador. Le double vainqueur du Tour de France Alberto Contador (Astana) s’est fait une frayeur hier soir en chutant sur le bas-côté gauche de la route à moins de 3000 mètres de la ligne d’arrivée. « J’étais en train de remonter le peloton avec deux de mes coéquipiers quand la chute est survenue, a expliqué hier soir le Madrilène, revenu aussitôt dans le peloton. Ce ne sont pas les 17 secondes concédées à l’arrivée sur la bordure qui me préoccupent mais plus les sensations que je vais avoir au réveil mardi matin. » Hier soir, Alberto Contador souffrait d’une douleur à la cuisse gauche. Un hématome s’est formé sur le haut de sa cuisse, à proximité de la hanche. Si des radios ne semblaient pas nécessaires, le coureur espérait passer une bonne nuit de repos.

Caisse d’Epargne. Sans plus attendre, les coureurs de la Caisse d’Epargne ont mis le feu hier dans le final de la première étape de Paris-Nice, réalisant une bordure pour repousser plusieurs favoris comme Contador et Leipheimer de 17 secondes. « Ca aurait pu être une étape très tranquille mais nous avons au contraire tout fait pour qu’il en soit autrement », a reconnu Luis-Leon Sanchez. De son côté, Alejandro Valverde a gommé une partie du retard pris dans le prologue et nourrissait seulement le regret de n’avoir pu gagner l’étape. « J’ai beaucoup collaboré dans l’échappée pour augmenter le plus possible l’écart avec le peloton, je n’avais plus suffisamment de forces pour me mesurer à un sprinteur comme Henderson. Nous avons démontré que nous sommes un bloc important et qu’il faudra s’attendre à nous voir devant chaque jour. »

Alessandro Petacchi. Bien qu’en très grosse condition après les quatre victoires acquises au mois de février, le Toscan Alessandro Petacchi (Lampre-Farnese Vini) a mis en péril ses objectifs printaniers. Hier, le sprinteur est tombé tandis qu’il effectuait un entraînement avec Leonardo Bernucci. Le coureur italien a heurté un imposant vase posé au bord de la route. Il a fini au sol et a dû être transféré dans une clinique voisine. Cinq points de suture ont été posés au menton d’Alessandro Petacchi, qui souffre en outre d’une contusion au niveau du tibia et de la cheville droite, laquelle a eu pour conséquence une grosse enflure. La participation d’Alessandro Petacchi à Tirreno-Adriatico, la course qu’il a choisie pour préparer son objectif prioritaire qu’est Milan-San Remo, est donc remise en cause. Une décision sera prise aujourd’hui.

Guy Lapébie. Double champion olympique à Berlin en 1936 et troisième du classement général du Tour de France 1948, Guy Lapébie est décédé hier à l’âge de 93 ans. Tombé malade durant l’hiver et hospitalisé à Saint-Gaudens, le champion landais né le 28 décembre 1916 s’en est donc allé. A Berlin, en 1936, il avait marqué les esprits sous le maillot de l’équipe de France en devenant champion olympique de poursuite par équipes et champion olympique de la course sur route par équipes. Il avait en outre obtenu la médaille d’argent de la course en ligne derrière le Français Robert Charpentier. Après la guerre, Guy Lapébie, frère de Roger Lapébie (lauréat du Tour de France 1937) avait terminé le Tour 1948 sur la troisième marche du podium, derrière l’Italien Gino Bartali et le Belge Brik Schotte.

200 vélos pour le Burundi. La Fédération Française de Cyclisme, le comité régional des Pays de la Loire, le conseil régional et le Comité Régional Olympique et Sportif des Pays de la Loire, avec le soutien du CNOSF, expédieront en fin d’année 200 vélos à Bujumbura, au Burundi, où ils serviront à soutenir le programme de développement de la Fédération Burundaise de Cyclisme. Durement éprouvé par les guerres ethniques, le pays africain est sur la voie du redressement. Le sport cycliste veut y contribuer mais ce pays, un des plus pauvres de la planète, manque de tout et en particulier de vélos. La FFC et le CROS des Pays de la Loire se sont proposés de collecter des vélos inutilisés pour leur donner une seconde vie africaine. Pour toute information complémentaire, une adresse email : paysdelaloire@franceolympique.com.