William Bonnet. Nacer Bouhanni contraint à l’abandon sur la 6ème étape, William Bonnet (FDJ.fr) a quitté ses fonctions de poisson-pilote pour reprendre celui de dernier homme dans le train de la FDJ.fr, avec succès. Le coureur de 31 ans s’est en effet classé 5ème hier, la meilleure place d’un Français sur une étape cette année. Qui plus est, il est seulement devancé par Marcel Kittel, André Greipel, Mark Cavendish et Peter Sagan, excusez du peu !  « J’ai vu le Tom Veelers tomber devant moi à 400 mètres, explique le sprinteur. J’ai prié pour qu’il ne s’étale pas devant moi et que je puisse passer. Une 5ème place, c’est sympa. Je n’étais pas le sprinteur désigné sur le Tour, mais Nacer n’est plus là donc je m’y colle ! Ça fait du bien de retrouver des sensations de sprinteur. »

Tom Veelers. Hier à Saint-Malo, rien ne pouvait arrêter Marcel Kittel, pas même la chute de son poisson-pilote, Tom Veelers (Argos-Shimano). Le Néerlandais, chargé de mener sur une voie royale son sprinteur allemand, a lourdement chuté dans les derniers hectomètres, bousculé par Mark Cavendish (Omega Pharma-Quick Step). « Ce dont je me souviens, c’est que je mène le train pour Marcel Kittel pour l’amener devant puis je relâche pour glisser derrière et je me fais rouler sur le vélo par Mark Cavendish, accuse Veelers. C’est clair sur les images qu’il me fait tomber. J’ai des bleus et de la peau arrachée un peu partout sur le corps mais ça va. » Cavendish lui s’est défendu de tout acte volontaire affirmant qu’il avait simplement « suivi la route ».

Christopher Froome. Son équipe ayant été mise à mal dimanche dans la dernière étape pyrénéenne, Chris Froome (Team Sky) se doit de taper du poing sur la table tout à l’heure au Mont-Saint-Michel. Un chrono qui doit lui permettre de conforter son avance acquise à Ax 3 Domaines. »Le contre-la-montre du Mont-Saint-Michel est un objectif important pour moi, a confirmé le Britannique. J’ai amélioré de petites choses cet hiver, au point de vue matériel surtout. Cette année j’ai aussi participé à quelques chronos ayant les mêmes caractéristiques que celui du Mont-Saint-Michel. Plus on dispute de contre-la-montre, plus on a la possibilité de s’améliorer. On sait mieux comment on fonctionne, quel rythme on doit adopter. Je veux donner le meilleur de moi-même, à partir de là on verra quels écarts je suis en mesure de creuser. »

Julien Simon. A travers la Bretagne, il n’y avait pas plus régional de l’étape que Julien Simon (Sojasun). Le sprinteur est né à Rennes, en Ille-et-Vilaine et a pu retrouver ses routes d’entraînement en direction de Saint-Malo. Le Breton, parti en éclaireur, a joué les guides pour ses quatre compagnons d’échappée. « Je garderai un super souvenir de cette étape, confie Julien Simon. Je connaissais vraiment le parcours par cœur. J’ai été encouragé tout le long de la route. Je savais où allaient se placer ma famille et mes amis et j’ai réussi à les voir. Tout cela a fait que l’étape est passée très vite. Je ne sais pas si j’aurais tenté de faire 190 kilomètres avec un vent de face si ça n’avait pas été en Bretagne. »

Philippe Gilbert. Deux ans après avoir négocié son contrat sur le Tour avec BMC Racing Team, Philippe Gilbert et la formation américaine se sont à nouveau retrouvés autour d’une table au mois de juillet pour discuter d’une prolongation de contrat. Le champion du monde poursuit son aventure dans la structure sponsorisée par le fabricant de cadres jusqu’en 2016. Nouveau contrat, mais aussi nouveau programme de course, et pas sûr que l’on revoit régulièrement le Belge sur les courses de trois semaines. « Les classiques, c’est ce qu’il y a de plus important, explique Gilbert. J’ai une équipe vraiment forte pour ça, je vais donc me concentrer sur ces courses à l’avenir », poursuit celui qui visera après le Tour, les classiques WolrdTour et le Championnat du Monde de Florence où il espère conserver son titre.

L’étape du jour… 11ème étape : Avranches-Le Mont-Saint-Michel (33 km CLM)