Vincenzo Nibali. Un mois après Nairo Quintana, c’est le vainqueur sortant du Tour de France Vincenzo Nibali (Astana) qui ira aujourd’hui prendre connaissance des secteurs pavés qui jalonneront le parcours de la quatrième étape du Tour le mardi 7 juillet. Ce sont sept tronçons et 13,3 kilomètres de pavés que les coureurs du Tour devront franchir entre Seraing et Cambrai. Sorti grandi de l’étape d’Arenberg l’été dernier, Vincenzo Nibali sera accompagné de Lars Boom, son devancier aux portes de la Tranchée et désormais son coéquipier chez Astana. Andriy Grivko, Dmitriy Gruzdev et Lieuwe Westra feront également partie du groupe qui participera aujourd’hui à la reconnaissance des pavés du Nord. Il y a un an Vincenzo Nibali avait notamment profité des conseils de Peter Van Petegem avant d’aller chercher la 3ème place à Arenberg.

Mark Cavendish. En retrait depuis son abandon sur Gand-Wevelgem, Mark Cavendish (Etixx-Quick Step) a pris du repos après un début de saison qui l’a vu notamment s’adjuger Kuurne-Bruxelles-Kuurne et le Tour de Dubaï. Il s’apprête le 26 avril à reprendre la compétition au Tour de Turquie, dont il avait remporté quatre étapes l’an dernier, avant d’enchaîner de façon classique avec le Tour de Californie (10-17 mai), le Tour de Suisse (13-21 juin), le Championnat de Grande-Bretagne (28 juin) et le Tour de France, sur lequel il est déjà focalisé. « Nous avons décidé de réitérer le programme de la saison dernière, qui m’a très bien convenu, admet Mark Cavendish. Il m’avait permis d’aborder le Tour en grosse condition, même si malheureusement je suis tombé dès la première étape et que tout s’est terminé en une seconde. J’espère revenir un jour sur le Giro mais cette année je veux atteindre le Tour de France au top de ma condition. »

Ben Hermans. Le Belge Ben Hermans (BMC Racing Team) a contesté à son leader Philippe Gilbert une victoire potentielle hier sur la Flèche Brabançonne. Sorti pour durcir la course à moins de 35 kilomètres de l’arrivée, d’abord avec David Tanner, puis seul dans les 3 derniers kilomètres, il a résisté au retour du peloton des cadors. « J’ai eu très peur, avoue-t-il. Tu n’as que très peu de chances de gagner cette course de cette façon, surtout si tu n’es pas explosif et que tu n’as pas la grinta d’un Philippe Gilbert au sprint. J’étais en bonne position avant la montée finale du Schavei. Il m’a fallu mettre tous les watts que j’avais et ça a heureusement été suffisant en haut. » Philippe Gilbert, battu au sprint par Michael Matthews pour la 2ème place, a tenu à féliciter son camarade, récompensé ici pour son abnégation.

Simon Gerrans. Poissard du début de saison, victime d’une fracture de la clavicule à l’entraînement fin décembre puis d’une fracture de la tête du radius à sa reprise aux Strade Bianche début mars, Simon Gerrans (Orica-GreenEdge) fera son retour dimanche à l’Amstel Gold Race. Il enchaînera avec la Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège, le Tour de Romandie et… le Giro, qu’il a décidé d’ajouter à son programme (il y avait remporté une étape à Bologne lors de son unique participation en 2009). « Le Giro va parfaitement coïncider avec mon premier pic de forme de la saison, précise Simon Gerrans. Je vais y arriver frais et je l’espère au top de ma condition. » L’Australien, qu’il ne faudra peut-être pas attendre au meilleur niveau sur les Ardennaises, aura un gros coup à jouer durant la première partie du Tour d’Italie, qui compte plusieurs étapes susceptibles de se terminer sur une échappée ou en peloton restreint.

Tony Gallopin. Anciennement dévolu à la protection de Fabian Cancellara sur les classiques flandriennes, Tony Gallopin (Lotto-Soudal) a pris le parti des Ardennaises cette saison. 9ème de Milan-San Remo dans la foulée de sa 6ème place finale sur Paris-Nice, le Francilien passé par le Tour du Pays Basque a pris hier la 4ème place de la Flèche Brabançonne pour entrée en matière. « Je n’ai pas les Flandriennes dans les jambes contrairement à la saison passée, et ça a plutôt bien répondu hier, estime Tony Gallopin. J’ai essayé de sortir du groupe de poursuite à plusieurs reprises, mais cela n’a pas fonctionné. J’avais l’impression que Matthews me suivait en permanence. La 4ème place n’est pas vraiment ce que j’espérais, mais cela démontre ma bonne condition et cela me met en confiance pour le triptyque ardennais. »

Championnats d’Espagne. Si les dates des Championnats d’Espagne sont fixées aux 26, 27 et 28 juin, leur destination reste une inconnue à moins de deux mois et demi de l’événement. C’est ce que rappelle notre confrère ibérique BiciCiclismo, qui précise que le choix d’un site sera d’autant plus délicat qu’aucune municipalité ne devrait se risquer à s’engager avant les élections municipales organisées partout en Espagne le 24 mai prochain ! Ce ne sont pourtant pas les villes qui manquent, une douzaine vraisemblablement, mais aucune décision ne sera prise avant la fin mai. Il restera alors un mois aux organisateurs pour définir les circuits qui recevront les épreuves professionnelles, féminines et Espoirs. L’an passé le Championnat d’Espagne s’était tenu à Ponferrada en guise de répétition des Mondiaux.

CNOSF. Le Comité National Olympique et Sportif Français a changé d’identité visuelle cette semaine en remplaçant le logo qui le représentait depuis 1998 et les Jeux Olympiques d’hiver de Nagano. Le CNOSF s’est en fait plié à de nouvelles exigences du Comité International Olympique (CIO) en la matière. La nécessité de répondre à de nouvelles directives a conforté la volonté du CNOSF d’adopter une nouvelle identité graphique, plus signifiante, plus dynamique et mieux adaptée à ses ambitions. « Aux enjeux d’image, en termes de rayonnement international de la France sportive notamment, s’associait d’autres considérations de communication grand public mais aussi de stratégie marketing », précise l’institution qui prépare une candidature de la France aux Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.